c'est sur que pour la deontologie, on repassera,
en plus il te faudra réparer " les toilettes" le dimanche matin, t occuper des goutières, élaguer si il y a, compenser l abscence pour cause congé tout à fait legitime l ensemble de tes collaborateurs et collaboratrices, càd total environ 4 mois par an pour la plus part d entre nous, tout ça à coeff 700, circulez il n y a rien à voir.
loulou77

revenons à nos moutons : lu dans le quotidien 10 06 pharma au bord du gouffre : en fait concerne principalement officines fortement endéttées achetées de 2003 à 2005 : c'est sur, les intêrêts baissent, c'est soit refaire des travaux, pas les moyens, ou retour chez le banquier réétaler sur 3 ans supplementaires, t es parti sur 12, t en prends pour 15, pas la peine de faire math sup pour comprendre.
ps : travaux banquier qd même
loulou77

Message édité par : loulou77 / 10-06-2010 19:38

Je reviens à la comparaison entre les LABM et les officines.

Pour les LABM, la règle est la liberté d'installation. Pourtant, tout le monde se regroupe et ça devient quasi-impossible de créer un petit labo. ourquoi ? Ne serait-ce pas en raison des normes de qualité qui impliquent des investissements délirants ? En instaurant des normes de plus en plus contraignantes, on force les plus petits à fermer.

Je transpose à l'officine. Le monde de la finance lorgne sur la vente des médicaments qui génère un gros CA. Si le prix du marché est trop élevé pour eux, ils pourront toujours entrer dans la danse à condition de capter la clientèle des concurrents. Pour cela, il suffit de pousser le gouvernement à créer de nouvelles normes. Le gouvernement adorera, car ça irait dans le sens de la sécurité, et pour une puissance financière qui possède des officines par dizaines ou par centaines, l'investissement est possible et les économies d'échelle pour la mise en oeuvre de tout cela sont évidentes. Les petits concurrents, eux, ne pourront plus suivre. Ils fermeront, laissant leurs clients se répartir entre ceux qui resteront.

Ceci dit, dire que 9 EBE, c'est cher pour un investisseur, c'est très relatif. Ca correspond à un placement à plus de 11%. Imposable, certes, mais ça vaut bien du Madoff, en version légale. De plus, une fois payée par l'investisseur, l'officine n'a plus besoin de rembourser de prêt, ce qui sla rend d'un coup beaucoup plus intéressante. Enfin, si ouverture du capital il y a, les officines seront regroupées en chaînes elles-mêmes découpées en petites actions. Dès lors, finis les remboursements pour l'officine. Chaque actionnaire en fait son affaire. Après, reste à voir la gourmandise desdits actionnaires...

Moi, je pense que la contrainte principale va être la marge sur le médicament : La sécu va mal, il y aura surement une réforme majeure après les élections en 2012.
Je pense que la marge sur le médicament va continuer à se dégrader pour se stabiliser à 20% ce qui est inférieur au point mort de la plupart des pharmacies actuelles.
Il y aura alors des regroupements, des transferts et des faillites pour obtenir un réseau beaucoup moins dense avec de gros points de vente.
Au final si on ouvre le capital on aura des chaines genre Boots, des indépendants sous enseigne genre intermarché et des indépendants vrais travaillants sur des niches.
La restructuration a déjà commencé, et ça va s'accélérer dès 2012.

:-?
Et quand il n'y aura plus que des petits pharmaciens gérants payés trois fois moins qu'un plombier, qui voudra encore faire des études de pharma??? De même qu'il n'y a plus de pédiatres ou d'ophtamlos parce que les étudiants médecins préfèrent les spécialités plus lucratives...faut pas tuer la poule aux oeufs d'or (même si on lui a déjà bien amoché le bec!!!)!

ça a dejà commencé!

plus d ophtalmo, plus de dentistes aussi, t as une grosse chique, et le dentiste que tu contactes, te dit de repasser dans 3 semaines, super, bilan tu vas aux urgences ( 8h d attente).
idem pour nous si ça tourne mal : baisse importante du nb de point de vente = toute la bobologie aux urgences, ils n ont que ça à faire, pour engorger les hopitaux, c'est tip top.