Dernière justification à l'augementation incessant du numerus clausus : l'augmentation du temps partiel et la fuite des diplômes. Juste une idée, comme ça : et si le temps partiel n'était pas choisi et favorisait du même coup la fuite des diplômes ? Dans un contexte de sous-emploi, cela n'aurait rien de surprenant ! Mais ça ne semble pas avoir effleuré l'esprit des éminences grises qui publient les statistiques de la profession. A moins qu'elles veuillent simplement protéger par des analyses détournées nos petits cerveaux d'idées trop subversives...

Chez moi le temps-partiel m'est imposé par 3 préparatrices suite à naissance (TP 80% = mercredi)

Le recours au temps partiel est un révélateur du glissement de la profession vers les critères de base de la GMS.
L'on passe de l'exercice d'une profession libérale, à celle d'un commerçant, la pression sur les salariés en terme de rentabilité horaire se fait ressentir, il est donc nécessaire de proposer des temps partiels qui offrent une meilleur efficacité au travail, les temps de récupération étant plus importants entre les horaires de travails découpés. ;-)

Désolé, mais vos ainés vous ont amenés là ! :-(

la prochaine étape à mon sens sera de supprimer l'obligation d'avoir
un adjoint, pour n'employer que des préparateurs et avoir plus de souplesse
au niveau masse salariale...

Parle de souplesse au titulaire qui exerce sans adjoint, et se tape des semaines de folies avec en plus des gardes, souvent dans des petites structures...
Bien souvent, meme si ils n'en ont pas besoin, ils se mettent en recherche d'un assistant pour simplement avoir une vie, aprés quelques années de non stop au demarrage...

Sinon si les pharmaciens adjoints qui cherchent ne pense pas a l'anpe, faut se poser des questions ... Y a quand meme une agence pour l'emploi, et on aurait tord de croire que les titulaires ne l'utilisent jamais... L'exemple de pharmacool dans ce cas est parlant...
Si tu restreint ta recherche à un support (un grossiste et non une agence de l'emploi), ou une zone trés reduite, on l'a déja dit, ça compliquera la recherche...

Justement, Vous les Titulaires, pourquoi acceptez vous sans broncher, sans mouffter de faire toutes ces gardes, leur caractère obligatoire, que les médecins n'ont pas ! et depuis si longtemps, pas de contestation, de grève, de menaces ou de boycott ! RIEN

Et ne me dites pas que vous ne pouvez rien y faire, les médecins se sont bien débrouillés, pas de cractère obligatoire et des amisons médicales.

Les pharmaciens pourraient refuser de prendre ces tours de gardes trop contraignant !

Le préfet à alors obligation de réquisitionner des pharmaciens nuit après nuit, jour après jour, par acte distinct remis en main propre à l'interessé.

Pensez vous qu'il va s'amuser à signer tous les jours ces paperasses !

Alors au lieu de vous lamenter agissez, réduisez le nombre de pharmacie de garde, modulez la prise en charge en fonction de l'heure, etc...

Jadis c'est par peur de voire son patient servi par un confrère concurrent qui pourrait le lui piquer que la profession a accepté et même réclamé ces tours réduits, mais maintenant que la CNAM paye l'astreinte, et 2 fois moins que pour les toubibs qui de plus doublent leurs honoraires quand vous vous contentez de 6 € l'ordo, demandez lui de pousser à réduire le nombre de tours de garde.
Au lieu de vous plaindre sans bouger.



Publié le 29/06/2006 10:00 | Laurent Gauthey
Les pharmacies rurales passent leur tour de garde
AUDE - Santé. Seules les pharmacies des villes seront donc habilitées à prendre des gardes la nuit et le week-end
Les pharmacies rurales n'assureront plus de tours de garde : la réforme est en marche, elle sera appliquée dans les jours qui viennent. Le syndicat des pharmaciens de l'Aude a mis sur pied neuf tours de garde, dans les plus grande villes (Carcassonne, Narbonne, Limoux, Castelnaudary, Quillan et Lézignan). Il s'y ajoute un tour de garde pour Trèbes-Minervois, Chalabre et Port-La-Nouvelle. Et les secteurs ruraux, désormais, en sont exclus. « En réalité, ces gardes ne servaient à rien, commente Philippe Besset, pharmacien à Limoux, président du syndicat. Depuis que les médecins libéraux ont réformé leurs gardes, les pharmacies rurales ne voient plus personne la nuit, les week-ends et les jours fériés. Or, sans médecin, pas d'ordonnance. Et sans ordonnance, pas de pharmacien ».

Dans l'intérêt des patients
En définissant les règles de ce nouveau tour de table, le syndicat a essayé de préserver l'intérêt des patients : « Dans tous les cas, il y aura une pharmacie de garde là où il y a un médecin d'astreinte, soit à l'hôpital, soit dans une maison médicale de garde, soit sur un tour de garde classique, reprend Philippe Besset. Et, dans la mesure du possible, les patients n'auront pas plus de quinze kilomètres à parcourir. Ce qui me chagrine le plus, c'est que certains pharmaciens ne prendront plus de garde, et d'autres oui : moralement, ce n'est pas satisfaisant ». Reste que cette réforme répond à une volonté d'économie.

L'État, tout en acceptant de rémunérer les astreintes, qui ne l'étaient pas, a limité à 1 150 le nombre de pharmacies qui pourraient prendre des gardes au plan national. Rapporté à l'Aude, il fallait en trouver sept ; ce qui n'aurait pas suffi à répondre à la demande de soins. Finalement, il y aura donc neuf tours de garde. Et des tours de garde effectifs.

« Le montant de cette rémunération a été fixée à 75 € par garde. Ce n'est pas énorme (1) mais la tutelle se refuse à payer des astreintes, si la pharmacie concernée ne voit pas un client » ! Au total, la pilule ne devrait pas être trop amère pour les patients, assurés de retrouver le service auxquels ils sont habitués… Ni pour les pharmaciens, qui étaient déjà soumis à ce régime dans les faits.

Quand les médecins touchent, eux, 150 € par garde

Message édité par : ElGringo / 16-01-2010 14:56

Bonjour,
J'ai reçu le même mail et je suis ici confirmer que c'est une réalité, en tout cas en ce qui me concerne et je ne pense pas être le seul.
En 5 ans, surtout depuis 2 ans, j'ai constaté que la situation s'est dégradée. Il me devient difficile de trouver du travail près de chez moi. Cette année, et l'année dernière, j'ai dû accepté des remplacements à plus 500 bornes de chez moi.
J'arrive encore à m'en sortir, mais pour combien de temps? Surtout si le numerosus closus continue à augmenter.
Alors que faire?

tu n'es pas le seul GDP autour de moi une dizaine de mes
anciens camarades de fac sont en situation précaire, cdd
ponctuels, rempla de qq jours, mitemps....et un seul est réelement
inscrit au pole emploi car rien depuis 5 mois....que faire? deja en parler
pour briser l'omerta et mettre le pb du chomage des pharmaciens au gd
jour...puis s'organiser...via pharmechange, apab, le futur site pharmacien
et chomeur....parler de chomeur en pharmacie aura au moins le merite de
le faire apparaitre dans les moteurs de recherche pour prévenir ceux qui
voudraient s'interresser à la pharmacie...oui des pharmaciens au chomage
ça existe, ils sont chaque jour plus nombreux et ça ne peut qu'empirer dans
les années à venir....

Déjà accepter de chercher hors de sa ville de fac...

Pour d'autre passer le permis de conduire ( c'est mon 1er retour Pole emploi : dip 2009 Paris-centre pas le permis de conduire...)

Ca y est, j'en ai trouver un près de chez moi. Mais, ses convictions religieuses lui interdisent de travailler le samedi, en revanche le coef 600 + logement 120 m2, il est d'accord...

C'est vrai qu'un site aurait le mérite de faire connaître notre situation, notamment aux jeunes qui veulent commencer des études longues et difficiles.
Pour ce qui est de pôle emploi, je suis inscrit depuis seulement 2 ans, avant j'avais du travail plus facilement et j'avais pas besoin d'être au chômage. En 2 ans, j'ai été convoqué une fois et il y a pas de travail de toute façon par ce réseau là.
Pour ce qui de la mobilité, j'ai mon permis, je travaille le samedi et parfois le dimanche, je vais à plus de 300 km de ma ville universitaire, mais ce sera loin d'être toujours une garantie de trouver du travail.

Moi je suis diplômé juin 2009,inscrit en septembre à pole emploi, je travaillote par ci, par là. Il n'y a rien de concret, pourtant je pose mes cv, je sollicite pharm'appel, le syndicat. Je commence à perdre patience, je ne me vois pas toute ma vie comme ça.

j'ai contacté deux syndicats de titulaire (ils me l'ont précisé deux fois.. au téléphone et pdt le rdv au cas ou je n'aurais pas bien compris) dans deux départements différents regroupants plus de 1000 officines adhérentes...constat sans appel..pas une seule offre a temps plein cdi..., que des cdd, mitemps, rempla d'1 semaine, 1 samedi...que du précaire, de l'intermittent...l'avenir est bien sombre pour nous tous....

Fais moi parvenir en mp, les numéros de téléphone que je puisse controler..

Ca pourrait être bien de contacter un représentant des adjoints à l'Ordre. Pour parler de nos difficultés, pour discuter de solutions, en particulier sur le numerosus clausus.
Et si ça n'existe pas encore, un syndicat pharmaceutique chargé de défendre les intérêts des adjoints serait le bienvenu, en complément du site dont on a parlé.

tout à fait, il me semble que l'apab l'a deja fait mais
tout les témoignages sont les bienvenus et toutes les
initiatives même individuelles sont positives..la problématique
du syndicat est plus complexe et requiert du temps, de l'argent
et une structure nationale supervisant les sections locales...mais
tu as raison cette absence de représentation aussi bien d'adjoints
que de préparateurs au niveau syndical n'est pas saine, ni équitable..
même les syndicats de pharmaciens titulaires le reconnaissent ...c'est dire....

Dans une branche professionnelle, il est toujours sain que tout le monde soit représenté. L'APAB est une association qui se penche essentiellement sur le problème de la première installation, mais pas exclusivement. La question de l'emploi l'intéresse aussi. Mais ce n'est pas un syndicat. Elle n'a pas de pouvoir autre que consultatif dans les négociations de la profession.

Cependant, il existe des syndicats qui nous représentent. Ce sont les cinq grandes centrales syndicales nationales. Parmi elles, FO est la seule à avoir une branche spécifique à l'officine. Il y a aussi la CFE-CGC, un syndicat de cadres, où la proportion d'adjoints est donc plus importante par rapport aux préparateurs. On peut y ajouter la CGT, la CFDT et la CFTC.
Je regrette comme beaucoup d'entre vous que la parole des adjoints soit peu ou mal portée par les syndicats. Mais si on veut faire bouger les choses, la meilleure façon n'est pas de créer un nouveau syndicat, car il faudrait des années avant qu'il puisse obtenir la représentativité auprès des pouvoirs publics. Commencçons par adhérer à ceux qui existent déjà pour infléchir leur politique. Vu leur faible nombre d'adhérents, il ne faudra pas être très nombreux à y aller pour se faire entendre.
Et vous n'imaginez pas combien il peut y avoir d'anciens titulaires et de conjoint(e)s de titulaires parmi les représentants des adjoints, ce qui pose tout de même certaines questions du point de vue de leur représentativité.

C'est bien si l'APAB a contacté l'Ordre. Reste à savoir si cela a été concluant.
Pour l'absence de représentation syndicale, c'est quand même assez étonnant que les adjoints qui représentent près d'un officinal sur deux, plus de 20 000 personnes en France, ne soit pas représentés.

Section D 26153 –0,29 % 4768 H 18,23% 21385 F 81,77% age moyen 42 ans et 11mois

Section A 28148 –0,07 % 12886 H 45,78% 15262 F 54,22% age moyen 48 ans et 7mois

Message édité par : PharmaFC / 15-01-2010 18:48

Il est bon de savoir qu'il existe des syndicats établis. Cela pourrait être une solution. Le fait qu'il y a peu d'adjoints adhérents pose aussi la question de la représentativité et du risque de dispersion entre syndicats. Est-ce qu'il existe un trait d'union, un liant entre les syndicats, dans la perspective d'une action commune par exemple?