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pharmacien et chomeur#8812

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pharmaceutic pharmaceuticicon_post
Tout à fait, Manager... Quand tu vois que Sanofli a réalisé 8 milliards de bénéfice et s'engage dans une réduction de la masse salariale, là on peut s'insurger...
pharmaco
ahma ahmaicon_post
on doit saccrifier une année ou deux de sa vie à apprendre des cours à la virgule près pour décrocher un fichu concours , étudier 5 autres années avec un emploi du temps de ministre, meme en séchant les cours magistraux,bosser à coté pour se faire des sous quand papa /maman ne peuvent pas subvenir aux besoins, et enfin, à 24-25 ans, quand on a enfin fini avec ces etudes qui vous bourrent le crane mais vous préparent tres mal à la réalité de ce travail, et qu'on peut enfin recolter le fruit de ces efforts, il faut aller au fin fond du trou du cul du monde pour touver un emploi et etre payé correctement?

on doit etre quelque part sado pour s'etre engagé dans cette profession

Polefev Polefevicon_post
Pour apporter ma petite pierre :

LE PHARMACIEN ET L’EXCLUSION

( Article paru dans « Le Quotidien du Pharmacien » )

L’exclusion... Un terme qui focalise aujourd’hui la peur de l’avenir, le spectre du chômage. Les médias en parlent beaucoup, montent certains événements en épingle. De nombreux pharmaciens la vivent au quotidien, parce qu’ils se trouvent dans des zones sensibles ou tout simplement parce qu’ils ont décidé de s’investir pour apporter une aide efficace à des personnes en demande. Et ils ont à faire face à une exclusion multiforme, par la maladie - on pense bien sûr au sida - mais aussi par la précarité,la délinquance...

Il arrive aussi que le pharmacien passe de l’autre côté de la barrière: des pharmaciens exclus, il y en a, assistants sans postes fixes, titulaires en faillites...

Des témoignages qui mettent en lumière les facettes souvent méconnues d’une profession.

L’EXCLUSION AU QUOTIDIEN: L’ACTION DU PHARMACIEN

L’exclusion est aujourd’hui un phénomène médiatisé mais, comme le souligne Bernard Pouget de Vaux en Velin, on ne la trouve pas toujours où on l’attend. En 17 ans d’exercice, il n’a jamais eu de braquage, aucune agression, ni aucune inquiétude d’aucune sorte et les événements de 90 qui ont été surmédiatisés ne témoignent pas pour lui de l’exclusion telle qu’il la vit au quotidien. Il constate que beaucoup de ses patients - environ 30 % - à pouvoir d’achat restreint (chômeurs de longue durée, RMIstes, jeunes) bénéficient d’une carte donnant droit à la gratuité des soins, le passeport Rhône-soins, qu’il considère comme un facteur limitant l’exclusion. Les personnes en situation précaire à Vaux en Velin peuvent aussi recourir au Relais-Santé qui permet aux plus défavorisés de bénéficier, pour les soins dentaires et optiques, d’une mutuelle qui leur coûte, par mois, le prix d’un paquet de cigarette. « Il y a aujourd’hui des moyens de se débrouiller... Pour moi, la véritable exclusion n’est pas là. Beaucoup de personnes âgées sans mutuelle, percevant le minimum vieillesse, ont du mal à assumer le coût des traitements complémentaires, même si ce coût n’est que de 200 F par mois! Certaines se résolvent à ne pas se soigner ! Voilà les exclus de la santé. » Moyennant quoi, il arrive souvent à Bernard Pouget de prendre en charge une partie des frais, sans même en parler à ses clients, simplement pour leur permettre de se soigner décemment. « Mais les gens sont reconnaissants et très confiants envers le pharmacien dans les quartiers difficiles: c’est une récompense. Ils demandent beaucoup de conseils, y compris pour la rédaction de documents et le remplissage des feuilles d’impôt... ».

UNE CHARITE DISCRETE...

Bernard Pouget lutte aussi à sa façon contre l’exclusion des drogués qu’il incite à une prise en charge psychologique au sein d’un réseau local permettant l’accueil dans un centre municipal, par un éducateur, un psychologue et un psychiatre. Certains ont même réussi a retrouver un emploi et à se réinsérer: une grande satisfaction aussi pour le pharmacien qui y a contribué.. « J’aime l’exercice en milieu difficile mais j’ai parfois l’impression d’y perdre un peu de mon acuité verbale et de ma vivacité, au contact de personnes illettrées ou de faible niveau social qui demandent qu’on se mette à leur portée, ce qui est somme toute normal ! ».

Pour Alain Jaynet ( 14 éme arrondissement de Marseille ), le rôle du pharmacien auprès des exclus est tout autant un rôle d’accompagnement et de conseil que de charité sous la forme de dons d’échantillons de dermocosmétique et de produits d’hygiène par exemple. Ce qui ne l’empêche pas d’être conscient de la nécessité de traiter les exclus comme les autres patients de l’officine, de façon précisément à ne pas renforcer le sentiment d’exclusion.

LE RESPECT D’UNE GRANDE PUDEUR

Bruno Sanchez-Dumont, installé dans le quartier Oberkampf à Paris, constate également de son côté que les vrais exclus ne parlent pas de leur situation. « Les gens ont beaucoup de pudeur lorsqu’ils sont en situation précaire. Nous percevons leurs difficultés à travers un certain regard sur les produits de parapharmacie, un regard de demandeur qui ne sera jamais acheteur. Il faut respecter cette pudeur. Pour quelques-uns de ces patients, j’archive plusieurs empreintes de la carte Paris-Santé pour leur éviter d’avoir à la tendre devant tout le monde ! ». Don de doses d’essais, de médicaments rapportés à l’officine, de pansements, sont ici monnaie courante. Les exclus ont aussi besoin parfois d’être bousculés pour la prise en charge sociale, la mise à jour des papiers, une manière de les obliger à se maintenir dans le système social.

Bruno Sanchez-Dumont, pour cause de tracasseries administratives suite à une dénonciation, a dû éliminer en quasi totalité sa clientèle de toxicomanes, mais il en a pris en charge près de 120 pendant plus de quatre ans - il lui en reste 3 aujourd’hui. Pour lui, lutter contre l’exclusion a aussi signifier, surveiller de très près les patients sous Subutex, un médicament dont les mésutilisations sont plus nombreuses qu’on ne l’imagine: revente, dépannage d’amis, injection en intraveineuse. Il était aussi important pour lui de limiter le nomadisme, un phénomène déjà connu pour les patients sous Métadone. Bruno Sanchez-Dumont s’occupe toujours par contre de ses 30 patients atteints du Sida - il gère une trentaine d’anti-rétro-viraux. Une population qui ne se différencie pas du reste de la clientèle mais qui a besoin d’être sécurisée pour tout ce qui concerne les pathologies parallèles. « Le pharmacien fait partie de leur sphère de contrôle » Ce qui n’empêche pas un certain nombre d’attentions pour leur faciliter les choses: préparation des médicaments en sacs scellés pour la date probable de leur retour à l’officine, et dialogue dédramatisant la délivrance. Ils recherchent la discrétion bien entendu et tendent souvent, de façon significative, leur ordonnance pliée en quatre pour signifier cet impératif de confidentialité !

PHARMACIEN A LA CITE DES 4000

Omar Aadri, après plusieurs années d’assistanat à Paris, s’est installé, en 1996, à La Courneuve, au coeur de la Cité des 4000. Une option de sa part et aussi une sorte de défi: il a agencé sa pharmacie, ce qui se fait rarement dans ces banlieues pauvres - un investissement de 200 000 F - avec un rayon parapharmacie à marge très réduite ( 15 % ), dans un quartier où tout est dégradé et délabré. Une attention qui a été perçue par la population comme une marque de respect. Résultat: la boutique flambant neuve n’a pas été touchée, bien qu’elle ne soit pas protégée par une grille de sécurité, et une nouvelle clientèle la fréquente aujourd’hui ! « J’ai rapidement eu un contact très direct et chaleureux avec la population, en majorité maghrébine, et dont je parle la langue, ce qui a facilité le dialogue et l’instauration de la confiance. Je tutoie mes patients et ils me vouvoient mais il y a un vrai respect mutuel et aussi une fraternité, une reconnaissance de coeur. Ici, je peux jouer pleinement mon rôle de santé publique et d’assistance. »

Omar Aadri s’occupe aussi de beaucoup d’activités péripharmaceutiques, administratives, sociales et humaines (secours psychologique, écoute, conseil de vie en couple... ). Sa pharmacie est une des rares à accueillir les jeunes de 15 ans du quartier qui effectuent des stages en entreprise ( jusqu’à 5 par semaine ): « Ils sont pleins de bonne volonté, de dévouement, de rigueur au travail et de reconnaissance. Ils reviennent ensuite régulièrement me demander conseil » Sa façon à lui d’encourager la jeunesse en difficulté.

TOUS CONCERNES...

Si l’exclusion était jusque-là un phénomène ponctuelle de quartiers ou de régions difficiles, il concerne aujourd’hui pratiquement tous les pharmaciens comme le souligne Marina Jamet ( Paris 18 ème ). « De plus en plus de personnes viennent demander des médicaments sans avoir l’argent pour les payer ». De vrais pauvres, souvent S.D.F, qu’on ne peut pas ne pas aider, surtout lorsqu’ils ont fait la démarche très difficile de pousser la porte. Si le cas est complexe, le patient est envoyé dans un des Centres Précarité parisiens, comme le Centre Verlaine à Saint-Louis où les soins et les médicaments pour 8 jours sont donnés gratuitement.

La lutte contre l’exclusion consiste aussi à dialoguer au quotidien avec les drogués qui n’ont pas encore entrepris de démarche de sevrage ou de substitution, ne serait-ce que pour maintenir le lien social, ce qui implique une formation et un engagement ( seringues à 2F, préservatif à 1F... ).

Gérer l’exclusion c’est aussi et avant tout pour Marina Jamet, gérer les contacts entre professionnels de santé, pour permettre une action efficace.

QUAND LE PHARMACIEN DEVIENT L’EXCLUS

L’exclusion ne concerne pas toujours les autres. Elle touche parfois le pharmacien lui-même et en particulier l’assistant, comme le souligne Catherine Grison ( Association Conscience et Avenir (.1 ), dont le mari, à 42 ans, après 15 ans d’assistanat, a de plus en plus de mal a trouver des emplois stables ( sur un an, il a travaillé en moyenne 5 jours par mois ). Les problèmes financiers des officines ont en effet des répercussions sur les salaires et les horaires des assistants: 15 à 20h en moyenne, coefficient 400 ( soit 5000 F nets par mois ). Sans oublier la volonté de comprimer au maximum la masse salariale et d’éviter autant que faire se peut l’ancienneté.

« Nous vivons l’exclusion au quotidien, l’exclusion par le chômage et par l’incompréhension des gens qui nous entourent et qui ne veulent pas croire qu’un pharmacien puisse être au chômage et gagner si peu quand il travaille! ». L’exclusion pour l’assistant, c’est aussi de sentir qu’il a perdu l’estime des titulaires dont beaucoup vivent comme une sanction l’obligation, à partir d’un certain chiffre, de prendre un assistant. « On demande aujourd’hui à l’assistant d’être derrière le comptoir, de vendre le plus possible et de coûter le moins cher possible ! ».

DES TITULAIRES QUI NE PEUVENT PAS SE PAYER

Du côté des titulaires, même les APEC constate qu’il y a de plus en plus de pharmaciens au chômage. Catherine Grison rappelle aussi qu’il y a des pharmaciens titulaires qui n’ont pas de quoi manger ! Il s’agit souvent de personnes célibataires qui ne peuvent bénéficier des revenus d’un conjoint, des pharmaciens surendettés qui s’accrochent à leur officine, leur seul patrimoine, et qui ne prélèvent aucun salaire ou guère plus de 3000 à 5000 F par mois. Certains, à 30, voire 40 ans, vivent encore chez leurs parents et leur donnent à peine l’équivalent de leurs repas chaque mois ! Sans oublier les dépôts de bilan qui se soldent par une mise à la rue pure et simple si le loyer de l’officine et de l’appartement étaient confondus !

Sans faire de catastrophisme, de telles situations existent et elles vont certainement toucher de plus en plus de pharmaciens.

Un pharmacien en difficulté à Fontenay-Sous-Bois raconte comment l’exclusion se met insidieusement en place: refus des confrères de dépanner le pharmacien en difficulté, rumeurs de faillite colportées par certains confrères et relayées par les commerçants alentours, demande de paiement des livreurs de la répartition, à voix haute, devant la clientèle, personnel déstabilisé qui envoie les clients chez les confrères... Une situation qui s’amplifie dans les petites villes et qui oblige à terme le pharmacien à quitter sa région d’origine !

Des réalités qu’ils ne faut pas éluder...



(1) 5 rue Léon Dierx, 75015 Paris - tèl: 01.48.28.39.45
Lajaunie Lajaunieicon_post
Citation : pharmaceutic 

Un adjoint au chomage... Franchement, vous en avez pas marre de raconter des conneries... :#
 


Là je ne pose pas la question à la personne qui a écrit ce commentaire mais aux autres forumeurs.
C'est qui ce type ? Il vit dans le même pays que nous ? :-o
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
il est sur la planète oui-oui des titulaires contents de l'être, et qui s'en foutent du reste...
pharmaceutic pharmaceuticicon_post
Je croyais qu'il n'y avait plus d'attaques personnelles.. C'est vrai que je suis content d'ètre titulaire pour x raisons, d'ailleurs je crois que toi aussi tu as envie de le devenir, il doit y avoir des raisons.. Quant à me foutre des autres, certainement pas...
pharmaco
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
effectivement il serait dommageable que ce sujet dérape en confrontations stériles adjoints, préparateurs VS titulaires, comme on a pu en avoir l'exemple par le passé.

Chacun doit être conscient des réalités / Personne ne vit au pays des oui-oui !

Les conditions de salariat et d'accès à la propriété se durcissent, je ne vois pas comment on pourrait le nier. Les conditions de vie et le stress des néo titulaires aussi du coup..

Les +4 % voir plus (explosion type Arras comme on en a discuté récemment) relèvent de l'exception. Tout le monde doit en être conscient si ce n'est déja fait.
ElGringo ElGringoicon_post
Arras ? moi j'en étais resté à Alès qui prend l'eau ... (mauvais jeu de mot je vous le concède ;-) )
El Gringo
ElGringo ElGringoicon_post
Il y a aussi un lafaillite à Marseille, comme quoi le concept ne prime pas sur l'emplacement ! ;-)
El Gringo
ElGringo ElGringoicon_post
Pour ce qui est de l'emploi en officine, si l'on se base, simple hypothèse, sur les (prenons 5000 par commodité de calcul) licences à disparaître, l'on peut facilement dire que à raison de 1.2 titulaire par licence, cela nous donne 6000 titulaires à cesser de payer leur cotisation ;-) et par la même 4 500 assistants (0.9), soit un peu plus de 10 000 diplômés.

Nonobstant les nombreux assistants en sus des quotas minimum par CA, cette donnée mériterai d'être connue du plus grand nombre à partir des déclarations annuelles faites à l'ODP. :#
El Gringo



Message édité par : ElGringo / 14-01-2010 17:41

pharmacool pharmacoolicon_post
Citation : loulou77 

en seine et marne, il y a un deficit de pharmaciens adjoints, t as des endroits recul�s limite marne par ex, qui ne trouvent pas, m�me � coeff 550,

Je confirme le post de Loulou, moi j'ai proposé 600 + logement (T4 chauffé + garage et jardin) contre les gardes (2 nuits par mois + 1 WE par trimestre)et je n'ai eu aucune réponse sérieuse, que des propositions de venue en CDD, histoire de rajeunir les droits Assedic...

PS : J'avais tout prévu sauf ça, dans mon installation.... (Dur-dur quand je vous entend pleurer...)
Pourtant je suis à une demi heure de Paris centre, c'est pas la cambrousse!
PharmaFC PharmaFCicon_post
pharmacool je comprend ton désarroi mais tu imagines bien
que c'est un tout petit peu plus compliqué et qu'un poste ds ta pharmacie
ne resoudra pas d'un seul coup le pb des adjoints de france au chomage, interimaire, en cdd,
à temps partiels...et ne sois pas méprisant personne ne pleure mais
rend compte d'une réalité...le chomage des pharmaciens...

PS décidement la seine est marne n'a pas la cote...mais tu ne forcera personne a venir dans un endroit
ou il n'a pas envie de vivre...meme avec coef 800 et logé...quoique...
ElGringo ElGringoicon_post
Cela fait déjà longtemps que l'on raconte que se faire assister ou remplacer devient impossible dans certaines zones, de plus en plus vastes d'ailleurs ...

Au fait, il y a encore quelques années, l'étudiant supportait la difficulté et la durée de sa formation initiale agrémentée de 2 stages peu épannouissants aux dire de certains, suivi d'une période plus ou moins longue d'assistanat, avec ce que cela comporte de comptoir et de gardes, en se disant tout au long de ces années, que le graal du titulariat viendrait récompenser cette patience et cette obstination.

Force est de constater que cet aboutissement étant fortement compromis désormais, moins de turn over, plus du tout de créations, ticket d'entrée qui ne se résume plus simplement au diplôme en poche, les aspirants (qu'ils ne sont plus d'ailleurs ;-) ) rechignent à s'investir tout au long de ce parcours, l'aboutissement étant de plus en plus incertain.

On ne peut que les comprendre.
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 14-01-2010 18:22

PharmaFC PharmaFCicon_post
oui et cette non volonté d'aller assister dans certaines zones peu attractive
pourrait aussi se traduire par une absence de candidat a la reprise lors de la vente
de ce genre d'officine...si on ne daigne meme pas y bosser qq années comment penser
que l'on va y investir comme titulaire...les pharmaciens sont comme les autres ils preferent
les zones urbaines, les cotes et les bords de mer....et s'en étonner ne changera rien à la donne...
Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
Donc en résumé, un adjoint qui cherche dans un endroit, on peut généraliser au fait qu'on est tous bientôt chômeur, mais un titulaire qui cherche un adjoint sans trouver, là par contre pas de généralisation ça reste un cas isolé...
Attention à ne pas être un peu trop extrême dans vos visions, sinon ça en perd toute crédibilité, je pense que c'est dans cet objectif d'ironie dans l'excès qu'il fallait prendre la remarque de pharmaceutic.
En aparté, on note que ce sont beaucoup plus les hommes assistant qui se plaignent de ce contexte ?
Pourtant à priori, à formation égale, c'est plus souvent un homme qui sera engagé ...
Pourquoi (globalement) nos consœurs acceptent elles mieux la situation du maintien du statut d'assistant que nous ?

Sinon, pour en être à 30 bornes, la seine et marne c'est pas le kosovo, mais c'est vrai que j'avais été surpris en arrivant dans le secteur, y a trois ans, néo diplomé non thesé, du nombre de réponses intéressés à un envoi de CV libre...

Ceci dit, je comprend aussi le problème de ceux ayant investi dans leur maison (c'est mon cas également) , qui se retrouve avec un périmètre de recherche plus réduit.

Enfin bref, c'est un debat interessant, sur quelques choses qui devraient augmenter à l'avenir ( on est forcement d'accord sur ce point)... Mais je comprend que le pharmacien rural qui a jamais trouvé d'adjoint, et qui maintenant entend parler de chomage alors qu'il trouve toujours pas, regrette l'absence de l'existence d'un quorum des adjoints, qui motiverait à venir voir Melun et ses atouts (ikea pas loin, campagne proche...)
Gare à ne pas grossir les traits sur la situation actuelle, peut etre un peu préoccupante evidemment, mais loin d'etre catastrophique, au risque de perdre toute crédibilité sur le discours qui suit...
Mais forcement, moins de pharmacie, plus d'association, et augmentation du numérus, ça ne peut pas mener trés loin...
Maintenant arretons de dire que ne pas s'installer c'est une petite mort...
---------------------
" Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché ! "
bob bobicon_post
Citation : PharmaFC

PS décidement la seine est marne n'a pas la cote...mais tu ne forcera personne a venir dans un endroit
ou il n'a pas envie de vivre...meme avec coef 800 et logé...quoique...

quand tu es dans la mer... c'est plus une question d'envie mais de besoin .... alors oui le cas particulier de tout un chacun va ammener des reactions sur la capacité de faire bouger la petite famille ou pas et il est certain que c'est parfois tres dur (je salue amicalement un pharmechangiste avec qui je n'ai pas souvent ete du meme avis et qui manque en ce moment). Apres ne pas pouvoir ne pas vouloir et ne pas avoir envie ce n'est pas la meme chose.
Et si c'est dur pour un pharmacien ça l'est encore plus pour un preparateur qui des le depart se trouve avec des moyens financiers plus limités pour faire son choix. (payer le train tout les weeks ends pour rentrer voir sa femme et ses gosses personne n'en a envie et ça coute cher mais c'est de plus en plus frequent)
ElGringo ElGringoicon_post
CQFD ! ;-)
Citation : PharmaFC 

oui et cette non volonté d'aller assister dans certaines zones peu attractive
pourrait aussi se traduire par une absence de candidat a la reprise lors de la vente
de ce genre d'officine...si on ne daigne meme pas y bosser qq années comment penser
que l'on va y investir comme titulaire...les pharmaciens sont comme les autres ils preferent
les zones urbaines, les cotes et les bords de mer....et s'en étonner ne changera rien à la donne... 
El Gringo
ElGringo ElGringoicon_post
Citation : bob 
quand tu es dans la mer... c'est plus une question d'envie mais de besoin ....


Voilà bien porquoi il faut ouvrir les vannes à l'entrée des études et monter des chaines de Pharmacie à la sortie ! :-(
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 14-01-2010 19:06

PharmaFC PharmaFCicon_post
en parlant de vanne...en 2009 fac de montpel 200 admis pour environ 400 inscrits en P1....1 sur deux qui dis mieux???? le concours de facteurs est largement plus difficile...et non je ne meprise pas les facteurs je vous vois venir..j'ai eu des facteurs ds ma famille...
bob bobicon_post
Citation : PharmaFC


que l'on va y investir comme titulaire...les pharmaciens sont comme les autres ils preferent
les zones urbaines, les cotes et les bords de mer....et s'en étonner ne changera rien à la donne...

oui sauf que les autres n'ont pas le "luxe" de se poser cette question, c'est reservé pour les vacances quand c'est possible.
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