je suis aussi à la recherche d'un poste d'assistant depuis quelques mois dans le 44 mais c'est l'enfer. Pas de réponses aux cv déposés et des titulaires me disent qu'ils en recoivent une petite dizaine par semaine.
J'avais alerté il y a quelques mois un inspecteur en pharmacie concernant des doutes sur le repect du nombre d'assistant par tranche de CA.
Le plus simple serait que l'inspection de la pharmacie (ou bien l'ordre) mette à disposition des chercheurs d'emploi le nom des pharmacies qui sont en manque d'assistant. Y en a marre de voir des pharmaciens 1/2 temps à la place de pharmaciens TP. SI les regles étaient respectées il y aurait beaucoup plus de postes disponibles aujourd'hui.

J'ai constaté ça également...Souvent les CA nécessitant 2 diplomes sont en fait 2 associés(donc en règle) ...mis à part qu'ils ne sont souvent pas là ensemble et que le reste de l'équipe est constitué de préparateurs...

Sauf que pharmafc a raison, l'unpf a même fait une proposition allant dans ce sens...

D'où l'extrême urgence de voir les syndicats de salariés se bouger aussi ! Ce serait intéressant de savoir quand ont lieu les prochaines élections de leurs conseils d'administration respectifs.

Je me répète, car déjà évoqué, l'évolution du diplômé assistant obligatoire à partir d'un CA seuil, véritable couperet en terme de gestion économique de l'officine, risuqe fort d'être revu et corrigé, transformé en un assistant salarié dont les horaires seront au prorata du CA.
Donc à partir du seuil (un peu plus de 1.2M€ actuellement) par exemple pour 1.3M€ de CA déclaré au lieu du temps plein demblé, ce sera 10% d'un TP obligatoire pour atteindre ce temps plein quand le CA atteindra au seuil suivant.
Les modalités ne sont pas arrêtées, mais comprenez que la charge d'un assistant TP immédiatement un CA seuil atteint représente une abérration en terme se gestion, d'où souvent le licenciement, pour le moins contestable au prud'homme, d'une préparatrice dans l'équipe.
Un CA n'évolue pas par seuils, mais progressivement, et un assistant Temps Plein, cela représente une charge annuelle globale, à la louche de 40 à 60 000€ selon le coefficient, ce qui est, pour certain, la totalité de leur revenu disponible, voire d'avantage.

Ce qui explique sans doute le laxisme observé sur cette disposition.
l'évolution risque de ne pas être dans le sens de plus de places pour les adjoints. :-?

Message édité par : ElGringo / 16-01-2010 09:36

10% d'un TP on sera donc en dessous du RSA (feu-RMI)..pas mal
comme proposition el gringo..tu vas susciter des vocations avec
ta proposition...

en poussant l'analyse un peu plus loin est-ce que des financiers et
gestionnaire purs dont c le métier et la formation, ne seraient pas mieux à même de gérer les officines
que les pharmaciens autodidactes qui mettent un péril tout un système
par des prix d'acquisition fantaisistes...ne faut il pas ouvrir le capital aux non pharmaciens et donc aux chaînes pour améliorer et assainir la gestion des officines...puisque les pharmaciens n'y sont pas parvenus...

Message édité par : PharmaFC / 16-01-2010 10:10

ah ah là il vont vraiment rationnaliser la gestion de l'officine: au niveau des achats d'une part et du personnel d'autre part. Ca va peut être créer un nouveau métier mais pas de nouvel emploi.
Vaut ptet mieux un pharmacien golfeur rentier bien flémard comme il faut, qui maintient des emplois pour entretenir sa paresse au fond...

Là encore, devant de telles perspectives, il serait bon d'avoir en face des interlocuteurs forts pour dire "OK, on rend le nombre d'heures effectuées par pharmacien proportionnel au CA, mais dans ce cas, pour être cohérent, il faut compter les heures de présence effective au comptoir du ou des titulaires, et pour éviter la catastrophe sociale, il faut sérieusement abaisser le CA /pharmacien".

Moi, je dirai pour éviter la catastrophe médicale (désertification de certaines régions par les adjoints), je pense qu'il faut faire l'inventaire de toutes les places non pourvues (y compris chez Le clerc qui couvre 66 h / semaine avec un seul diplôme, vacance comprise...)et sanctionner des deux cotés où ça traîne des quatre fers, prune pour les uns, suppression des droits pour les autres... :# :#

"Sinon si les pharmaciens adjoints qui cherchent ne pense pas a l'anpe, faut se poser des questions ... " Citation : Antoine_pharma

Justement il faut se poser des questions, mais pas celles insinuées : il y a un problème avec Pôle Emploi. Bien souvent maintenant, on nous conseille, faute de surcharge des services en temps de crise et de restructuration ANPE et ASSEDIC en Pôle Emploi, faute du peu d'annonces proposées, de chercher du travail uniquement par nos réseaux propres (grossiste notamment).



"D'où l'extrême urgence de voir les syndicats de salariés se bouger aussi ! Ce serait intéressant de savoir quand ont lieu les prochaines élections de leurs conseils d'administration respectifs." Citation : Damien

Ca me semble être une très bonne idée.

GDP, Il faut t'inscrire pour figurer dans les statistiques, simon tu n'existe pas. De même les employeurs qui cherchent en vain un adjoint doivent aussi s'inscrire pour faire apparaître leurs difficultés de recrutement.

C'est pas ma proposition, mais un bruit qui courre, et qui corobore le peu de contrôles effectués, un assouplissement de cette règle, qui serait la bienvenue en cette période de crise, qui n'est pas infondée, vue le montant d'un TP adjoint, même si je le reconnais bien volontiers vous êtes en général sous payés.
Quand aux 10% TP, il te faut dèslors faire comme de plus en plus de personnes du multiemployeur.

tu ne réponds pas entièrement à ma question...penses tu
que des personnes autres que des pharmaciens seraient plus
légitime et efficace dans la gestion financière et manageriale
des officines françaises?

Vous aimez bien vous faire peur...

Je ne pense pas que l'ouverture du capital officinal soit la panacée à la situation actuelle de l'officine.
D'autres que les pharamciens plus légitimes et plus compétents en gestion que les diplômés de fac de Pharma, ce serait un jugement personnel.
Légitimes les pharamciens le sont dans leur art, à détenir en exclusivité le monopole officinal, c'est plus un choix politique, non ?
Quand à des lacunes en gestion et des érrances managériales, les premières seraient facilement comblables durant les 6 années d'études, les secondes sont la contre partie de l'exercice individuel qui offre d'autre part une souplesse incomparable, même en matière de liens de subordination.
Je me répète, mais je pense que la problématique fondamentale qui est à la base de tous les maux qui sont décris dans ces posts, est la déconnection à croissance exponentielle que l'on observe entre les différents acteurs, titulaires anciens, titulaires fraichements installés, adjoints souhaitant s'installer, adjoints "à vie", préparateurs et étudiants.
La voie royale qu'à connu la pharmacie est finie, chaque acteur en mesure les conséquence mais de fait se replis sur ses positions, l'unité de la branche a volé en éclat, et nos gouvernants n'attendent que l'accumulation de toutes ces dissenssions pour remanier profondément la donne, appuyés en cela par des intervenants externes qui sentent bien que le fruit est mur pour la récolte, mais c'est vous qui leur fournirez le coup d'envoi.

Message édité par : ElGringo / 16-01-2010 13:44

"GDP, Il faut t'inscrire pour figurer dans les statistiques, simon tu n'existe pas. De même les employeurs qui cherchent en vain un adjoint doivent aussi s'inscrire pour faire apparaître leurs difficultés de recrutement." citation de pharmacool

Relis ce que j'ai écris Pharmacool avant de t'exprimer ainsi (je te tutoie aussi). Je ne parlais pas de ma situation personnelle, mais de pharmaciens adjoints que je connais et qui sont au chômage.
Moi je suis inscrit depuis deux ans. Et quand bien même je ne me serai pas inscrit, je ne pense pas que tu pourrais te permettre de dire que je n'existe pas, ou alors il faudrait que tu précises ce que tu entends par ne pas exister.

Ok, excuse-moi :

Tu n'existe pas pour le gouvernement qui ouvre et ferme ses robinets selon les statistiques de l'INSEE du chômage. (enfin, en théorie...)

Tout dépend qui est ce "tu", si c'est toi ou moi, sans doute, mais les pharmaciens ont obtenu récemment le renforcement du numerus clausus à l'installation, sans aucun intérêt avec la répartition des licences à améliorer, au contarire.
Certains autres poussent pour ouvrir les vannes de la formation avec le numerus clausus étudiant à la hausse.
C'est le grand Jeu de la Vie qui s'est transformé en grand Jeu des Lobbies ... :#

Message édité par : ElGringo / 16-01-2010 14:36

"Tu n'existe pas pour le gouvernement qui ouvre et ferme ses robinets selon les statistiques de l'INSEE du chômage. (enfin, en théorie...)" citation de Pharmacool.

Non, tu te trompes encore : pour reprendre tes termes, les pharmaciens chômeurs "existent" : le pôle emploi fournit tous les mois une statistique des demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM). Par ailleurs, il y a d'autres méthodes pour estimer le chômage : enquête emploi trimestrielle,
mesure de l'emploi intérimaire...

Le chômage chez les pharmaciens est donc une réalité. On ne peut pas la nier.

Reste à savoir si on va rester les bras croisés en attendant que le numerus clausus augmente et dégrade encore plus la situation. Car si c'est déjà comme ça maintenant, comment est-ce que ce sera dans 1, 5, 10 ou 20 ans?

Les pharmaciens chomeurs, c'est ma mème chose que le sintermittents du spectacle... Je fais quatre mois, je me repose quatre...