>>un modérateur ne se doit il pas d'être d'autant plus impartial que les autres et faire abstraction de ses propres expériences...

Être modérateur, ça ne signifie pas renoncer à participer aux discussions. Ca ne signifie pas non plus ne parler que pour tenir des propos tièdes.
On est d'abord là pour que les forums ne partent pas en euh... n'importe quoi et que chacun puisse s'exprimer dans la mesure où tous les avis puissent s'exprimer.

que chacun exprime son avis sur les arrets maladies pas de pb..par contre
encourager à la délation c'est un peu limite et pas trés classe..mais venant de pharmaciens
ça ne m'etonne pas trop..meme si j'en suis un..

Le sujet est intéressant parce que c'est un peu toujours comme ça : les arrêts de travail sont souvent mal ressentis dans les entreprises, justifiés ou non. C'est toujours une complication pour l'entrepreneur qui rejaillit en général sur l'équipe avec un fond de culpabilisation pour le malade.

Dans le cas qui nous occupe on peut comprendre corto, maintenant on ne sait rien du réel état de santé de sa salarié nous sommes dans l'obligation de rester dans le général.

Quant à Bixente, bien sur un modérateur est d'abord un membre à ce titre il a le droit de dire ce qu'il pense en respectant la charte comme tout le monde. Il donne se réactions de salarié : logique. De la même manière ceux qui sont titulaires donnent la leur : logique aussi.

Pas de quoi fouetter un chat donc... logique de confrontation de point de vue pas d'affrontement...c'est là que commence le travaille du modérateur...

c'est tout à fait juste ,Manager ,c'est une règle logique .Le point de vue différera toujours ,car les intérets économiques du titulaire et des salariés (s'ils sont pourtant les memes) ne sont pas perçus de la meme façon .

mais ,nous nous sommes toujours empressés d'avoir cette cohésion d'équipe qui fait que l'intéret de l'un rejoint l'interet des autres . Et il est vrai que ,Bixente ,peut etre pour m'aiguiller un peu ,ne semble pas croire en ma bonne foi dans ces propos :pour lui ,tout semble ,ou noir ,ou blanc . Bref ,un peu lutte des classes .

Mais ,malheureusement ,ça fonctionne pas systématiquement comme ça !

nous sortons en deux ans de temps d'une perte de Ca de 10 % à cause de la législation sur les ehpad ,d'un transfert prévu et qui tombe dans ces périodes houleuses de l 'économie (officinale ) .La trésorerie est moyenne ,bon ,on garde le cap ,on continue à garder le sourire et à créer une dynamique d etravail avec les formations aux préparatrices ,alors franchement ,se retrouver au 1 er juillet avec un arret maladie aux fesses et menace aux prud'hommes ,on a pas demandé !

bref ,on voudrait bien une petite période de calme ,ce serait pas mal !

Je comprends.

Je ne crois pas que tu sois inscrit au forum pro, tu devrais, il y a des expériences de transfert à partager.

J'y pense ,j'y pense ,Manager.

Ce matin, avons reçu recommandé avec AR .Elle nous écrit qu'elle souhaite nous faire part des évènements qui se sont passés et qui de son point de vue ont entrainé la drégadation de sa santé :-
- lui faire dire des choses qu'elle n'a pas dite
-la crontedire sur ce qu'elle dit
-lui faire certains reproches alors qu'elle fait comme ses collègues
-la prendre pour une menteuse lorsqu'elle dit les choses .

voila ,texto, le courrier ......
en fait d'évènements ,une énumération de généralités .

je n'en peux plus ,je lui réponds en lui énonçant moi,des faits précis et lui signifie que c'est elle qui m'agresse et non le contraire .Ce courrier aura valeur d'avertissement et tant pis pour les conséquences .

Ne faites pas ca ! tout au moins pas sans avoir été conseillé

Elle vous fait une lettre recommandée AR qui contient des accusations fortes et grave, c'est le premier pas d'une procédure en justice,
vous ne savez pas ce qu'il y a derrière : un avocat ?
Répondre de façon précipitée et sous l'effet de la colère serait une grosses faute : vous pourriez bien regretter cette lettre quand elle sera lue devant un conseil de prudhommes !!
Un avertissement c'est une sanction, or elle est en arrêt maladie : à manipuler avec prudence.

Mon conseil : consulter au plus vite un avocat spécialisé en droit du travail du côté employeur : demander à votre syndicat départemental s'il en connait un, ou organisation patronale, ou chambre de commerce.

Je pense qu’il faut se poser la question de la "charge de la preuve" pour le procès corto.
(Si on part dans une optique réelle de procès)

Grosso modo, la charge de la preuve c’est qui doit prouver quoi en premier...
J'ai fait quelques recherche pour toi voici deux exemples pas mal:

Si le travailleur est empêché de travailler pour cause de maladie ou d'accident, c'est à lui qu'il incombe de le prouver, le moyen de preuve le plus fréquemment utilisé étant la production d'un certificat médical. Relevons que la délivrance d'un tel document n'est pas irréfragable, notamment si l'employeur peut démontrer que la maladie ou l'accident attesté n'est pas la cause de l'absence ou que le certificat médical a été établi a posteriori avec un effet rétroactif de plusieurs semaines ou encore lorsque, malgré l'existence d'un certificat médical, l'attitude du travailleur démontre qu'il est parfaitement apte au travail.

Si le travailleur allègue que l'employeur a violé son devoir de protéger sa personnalité, il devra prouver l'existence, par pièces ou témoignages, des faits qui fondent sa dénonciation ou sa prétention.

JE NE SUIS PAS SUR DE MON INTERPRETATION DE LA LOI: il est indispensable de consulter un avocat (même par téléphone) pour demander la "charge de la preuve": Ceci peut tout changer dans un procès, c'est à celui qui en à la charge qui DOIT PROUVER et doit convaincre. Et si il n'y arrive pas, il a tort...

Alors moi, je me demande si je ne lui répondrais pas à sa lettre en mettant un truc du genre: Oui bien sur, je comprends, on peut en discuter bla bla bla
Tout ça pour bien jouer ton rôle et l'entraîner elle-même à entamer la procédure au prud'homme, devant prouver :

tes vilaines parole qui lui ont fait dire ce qu'elle n'a pas dit

tes contradictions sur ses propos

que tu lui fais des reproches alors qu'elle fait comme les collègues

que tu la prends pour une menteuse

Je ne sais pas ce que vous en pensez... mais, personnellement, je m'accrocherais pour prouver ça moi...
Bon courage corto

Ps et renseigne toi bien sur la charge de la preuve, il peut arriver en fonction du type de procès (ti, tgi, tc, prud'homme, …) que la preuve ne soit pas à la charge du plaignant !!
Et si c'est le cas, c’est la personne qui est accusée qui doit prouver être innocente !! Ce sera très dur pour toi de prouver que tu l'écoute, que tu lui fais pas de reproche, ...

On est maintenant bien au delà du problème de l'arrêt maladie, et on ne voit pas comment la situation pourrait s'arranger: Corto ne peut rester sans réagir mais il est clair qu'il ne peut le faire sans l'aide d'un avocat spécialisé pour éviter d'invoquer des motifs qui se retourneraient contre lui. Il est certainement temps de lui proposer une "rupture conventionnelle" qui semble être la meilleure solution (tu as peur qu'elle la refuse mais lui as tu proposée?) et si refus de sa part d'avoir recours à un licenciement à condition que l'avocat trouve les causes réelles et sérieuses qui permettront de ne pas redouter les prudhommes (qui ne l'oublions pas ne donnent pas toujours raison au salarié et restent une solution pour les 2 parties). De toute façon, je ne la vois pas revenir à l'officine alors autant précipiter la fin de l'histoire! (avec les conseils d'un avocat bien sûr)

Donc sa dégradation de santé est bien déclarée par elle comme en lien direct avec son travail.

Je suis d'accord avec Pharmaguideur, se justifier pourrait être une arme à double tranchant.

A ta place je répondrais à cette lettre(il faut répondre), comme le conseille en partie Rabinovitch sur le ton de l'incompréhension et de l'ouverture du dialogue. Je pense que vu comme ça c'est gagnant/gagnant tu offres clairement la possibilité de sortir du conflit à ta salarié et tu démontres ta bonne volonté s'il n'y a pas d'issue.

merci bien ,effectivement ,vous avez raison ,vos interventions m'ont permis de poser le ton et le courrier qui a étét envoyé reprends les accusations et les contrent par des faits précis ,ceux que j'attends toujours de sa part.

de plus ,je finis le courrier en lui répondant ,qu'à son retour ,nous dialoguerons afin de sortir de ce conflit .

point d'avertissement ,ni d'accusations .Mais ,je reste convaincu qu'elle ne veut pas revenir et qu'elle cherche en ce moment la solution pour me faire sortir de mes "gonds"

Raison de plus pour ne pas en sortir. ;-)

Corto

Tu as raison, tout courrier agressif sera utilisé contre toi. Quand on cherche à te faire sortir de tes gonds il faut surtout rester zen, ne pas répondre tout de suite, ne rentre pas dans son jeu tu as tout à y perdre, les prud'hommes sont en effet surtout favorables aux salariés.

Ne jamais répondre à chaud, toujours attendre et réfléchir...

Et bien, on se souvient de Bixente qui disait qu'il ne fallait pas juger...
A mon avis, le mieux, c'est de démentir tout ce qu'elle te reproche dans son courrier.
Sans l'attaquer à elle, tu déments, car "qui ne dit mot, consent", c'est valable aux prud'hommes...
Tu réponds simplement, calmement, et rien de plus, pour ne pas que ça se retourne contre toi par la suite.
Et puis demande conseil à un syndicat ou à un avocat.

BON COURAGE

Bixente a tout à fait raison et le développement ne change rien. Comment être juge des reproches qui sont faits?

Tout ce qui me préoccupe personnellement c'est l'apaisement, c'est la seule voie pour une vraie solution équilibrée.

A priori, il semble qu'elle ne joue pas la carte de l'apaisement, bien au contraire...
J'aimerais bien savoir ce que son médecin en pense...

Bon courage à toi, Corto

comme je l'ai précisé ,j'ai appelé le médecin qui ne veut pas en parler ,ce qui est normal (secret médical oblige) . Je pense cependant qu'il y a un réel problème psychologique (voir psy tout court ) :syndrome de persécution vu la teneur du courrier reçue et effectivement l'aggressivité qui peut s'en dégager .

ouf camarade, quelle galère !!
une seule attitude pour corto : je suis dans mon role de pharmacien employeur , qui donne des consignes de travail et des objectifs a réaliser , et je corrige dans la mesure de mon savoir les propos parfois erronés ou inexacts tenus par les membres de mon personnel...
cette personne a l'air ( vu cette description ) plutot caracterielle !! si elle n'etait pas en maladie , il faudrait lune convocation avec des avertissements , pour changer son attitude !!
en fait , cela ressemble au début du récit de corto : engueulade avec memace de prud'hommes...
alors corto prudence!!si elle a plongé dans les failles du systeme , elle doit etre tres bien conseillée par un ami syndicaliste...
consulte un avocat !
dans le fond , sa lettre est une preuve de " mauvais caractere "....
ignare en droit , je pense a ce que je répondrais a ta place :
1) que j'espere son retour a son poste pour y effectuer le travail attendu
2)si elle s'estime incapable de le faire , d'en tirer les conclusions : soit démissionner de sa part , soit formaliser un licenciement d'un commun accord avec toi..
conclure en preferant le retour a son poste...ceci pour laisser la balle dans son camp!!
mais bien entendu , je peux me " planter" sur mes avis!!
bon courage!

ps: vu sur un autre post préparateur schizoprene : vérifier l'aptitude au travail de la personne par la médecine du travail....mais cela n'est possible qu' a la fin de l'arret maladie !!!

tout à fait ,si elle revient ,la visite à la médecine du travail nous éclairera peut etre ?