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La crise en quelques maux ...#7012

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Sur, ça me rappelle ce "bon vieux" VGE à l'époque 2 français sur 3 (et sans allusion aucune)
El Gringo
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La mesure-phare du budget présenté lundi par le gouvernement britannique sera une baisse temporaire d'au moins deux points de pourcentage de la TVA, annoncent dimanche les journaux britanniques.

Le Premier ministre Gordon Brown est un partisan de la relance budgétaire recommandée le week-end dernier par les pays du G20 à Washington.

La TVA, actuellement à 17,5%, pourrait être abaissée jusqu'au minimum admis par l'Union européenne, 15%, assurent le Times, l'Independent et le Sunday Telegraph.

La mesure, annoncée par le ministre des Finances Alistair Darling dans le cadre de son pré-budget 2009/10, serait en vigueur pour Noël. Elle serait toutefois temporaire, et la TVA serait ramenée au niveau actuel d'ici deux ans au plus, quand la situation économique s'améliorera.

Une baisse de TVA de deux points et demi coûterait 12,5 milliards de livres (15 milliards d'euros) par an au budget britannique.

Cela ne vous rappelle rien cette somme de 15 milliards d'Euros ? 8-)

Allez Nicolas, Chiche ! et pour ta fête comme cela tu le prendra de court ! ;-)

El Gringo
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Ainsi fond fond l'fonds ...

Fin 2007, le Fonds de garantie des dépôts affichait une capacité d’intervention de 1,79 milliard d’euros, dont 1,62 milliard d’euros affecté à la protection des comptes à vue et à terme. Le solde est destiné à couvrir la garantie des titres et la garantie des cautions.
Cet argent dort-il en sécurité dans les coffres de la Banque de France ? Pas du tout. Si certains pays ont opté pour une centralisation des ressources de leur fonds de garantie par leur banque centrale, « en France, c’est le système bancaire qui est responsable du Fonds », explique Geoffroy de Prévoisin, membre du directoire du Fonds de garantie des dépôts, chapeauté par un conseil de surveillance auquel siègent les grandes banques françaises. Ainsi, le Fonds tire ses ressources des banques adhérentes et les réinvestit dans des fonds communs de placement (FCP) gérés par les principales sociétés de gestion françaises. Selon le dernier Rapport de gestion du Fonds de garantie, ces actifs étaient investis fin 2007 à 6,4 % sur des fonds actions, à 10,2 % sur des fonds obligataires et à 83,4 % sur des fonds monétaires. Des placements créés spécialement pour le Fonds de garantie, seul détenteur de parts. Tous ont affiché un rendement positif en 2007, à l’exclusion d’un produit monétaire dynamique, en baisse de 3,67 % sur un an. L’accentuation de la baisse des marchés financiers en 2008 risque de porter un rude coup à ce portefeuille. « Notre plus-value de 40 millions d’euros en début d’année a chuté à 15 millions d’euros, reconnaît Geoffroy de Prévoisin. Nos FCP ne sont donc pas totalement sans risque. » Aucune garantie ne couvre en effet l’exposition du Fonds de garantie aux turbulences du marché.

Mais aucune inquiétude à avoir pour l'instant ni pour l'avenir à court ou moyen terme, car le montant de ce fonds est si ridicule au regard de l'ampleur des défaillances simultannées que la crise actuelle est à même d'engendrer que l'impact sur les quelques euros à récupérer par banque et par client est dérisoire ... :-(
El Gringo
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Le taux de rémunération du Livret A pourrait passer à 3%, contre 4% actuellement, le 1er février 2009, du fait du ralentissement de l'inflation et de la baisse des taux interbancaires, selon un calcul effectué par l'AFP.

Ce calcul intègre la prévision d'inflation établie par l'Insee pour le mois de décembre, sur douze mois, qui est de 2,4%. Le chiffre officiel, publié le 14 janvier, sera celui qui entrera en compte dans le calcul du taux du Livret A.
El Gringo
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Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a frôlé les 46 dollars à Londres, tombant à 46,03 dollars, un nouveau plus bas depuis le 18 février 2005, cédant ainsi 1,94 dollars depuis la clôture de la veille, journée où il avait déjà perdu 5,52 dollars.

Le baril de "light sweet crude" pour la même échéance, échangé à New York, cédait jusqu'à 1,92 dollars à 47,36 dollars pendant les échanges électroniques, un plus bas depuis le 20 mai 2005, après avoir déjà enregistré une forte baisse lundi en perdant 5,15 dollars

Si c'est pas une bonne nouvelle ! :#
El Gringo
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On n'a plus besoin de lire la presse économique, merci El Gringo.

Le pb avec l'économie c'est qu'une bonne nouvelle en cache souvent une mauvaise.
ElGringo ElGringoicon_post
Ça va plus vite
Que vous croyez
On est planté.
Et tout à coup la Terre est vide
Le monde inhabité.
Et ceux qui disent
C'est pour les autres
J'suis à l'abri.
Se ramassent et puis se vautrent
Et puis c'est fini.

Ça va plus loin
Qu'on s'imagine
On est planté
Soudain la Terre est une ruine
Une horloge arrêtée.
Et ce qui disent
Attends demain
Tu seras guéri
Se prennent un sacré gadin
Et puis c'est fini.

Ça va plus vite
Que vous croyez
On est planté

Et tout à coup la terre est vide
Personne à qui parler
Et ceux qui disent
C'est pour les autres
J'suis à l'abri.
Se ramassent ou bien se vautrent
Et puis c'est fini.


Copyright 2006
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 08-12-2008 19:28

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Après une décennie d'euphorie et d'envolée des prix, l'immobilier aura été l'une des premières victimes de la crise entraînant avec lui le secteur du bâtiment qui craint de perdre des dizaines de milliers d'emplois en 2009.

La crise financière mondiale, qui s'est traduite en France par une raréfaction des crédits immobiliers, et le moral en berne des ménages ont entraîné un écroulement des achats de logements neufs puis des mises en chantier avant que la contagion gagne le secteur ancien et pèse, à la baisse, sur les prix.

Sur les douze derniers mois, le nombre de mises en chantier est en repli de 14,3%, et le nombre de permis de construire a reculé de 24,4%.

Cette chute de la construction fait suite à un effondrement des ventes des logements neufs, au troisième trimestre 2008, 44% de moins qu'au troisième trimestre 2007, soit un recul de 29,2% en annualisé.

L'attentisme des Français en matière d'achats a ensuite gagné le secteur de l'ancien provoquant une raréfaction des transactions puis un recul des prix.

Faute d'acheteurs en nombre suffisants, les vendeurs sont obligés de revoir leurs prétentions à la baisse.

Aussi, pour la première fois depuis 1996, les prix des logements anciens ont baissé, en octobre, de 0,7% pour la période comprise entre novembre 2007 et octobre 2008, par rapport aux 12 mois précédents, selon la FNAIM.

Le retournement du marché est spectaculaire après les fortes progressions des dernières années: 14,0% en 2003, 15,5% (un record) en 2004, 10,9% en 2005, 7,2% en 2006 et 3,6% en 2007.

L'année 2009 s'annonce sous de plus mauvais auspices encore.

Toute ressemblance avec un autre secteur économique serait forfuite ou le fruit de conjectures personnelles ... ;-)
El Gringo



Message édité par : ElGringo / 13-12-2008 20:00

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Le plan de relance de l'économie française portera le déficit budgétaire à 79,3 milliards d'euros en 2009, soit 3,9% du PIB, a annoncé mercredi le ministre du Budget Eric Woerth devant les députés.

Pour mémoire et comparaison, pour 2006 le déficit culminait à 35,6 milliards d'Euros (seulement).

Grâce à la Crise, l'orthodoxie budgétaire est remise aux calendes grecques !

"Nos enfants nous accuseront" :-(
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 17-12-2008 18:27

ElGringo ElGringoicon_post
Autre volet de notre actualité.

Le président d’une caisse de retraite réclame d’être jeté en prison !

L’arrestation du financier américain Bernard Madoff, ancien directeur du Nasdaq, le second marché d’actions des Etats-Unis, a de nouveau attiré l’attention sur le fameux « système Ponzi », du nom d’un escroc du début du XXe siècle en Californie.

Comme Ponzi et beaucoup d’autres, Madoff avait profité de la confiance qu’il inspirait pour aspirer dans son fonds d’investissement la somme gigantesque de 50 milliards de dollars en versant de somptueux intérêts aux souscripteurs. Les intérêts ne pouvaient être aussi confortables que parce qu’ils étaient payés par l’argent des nouveaux souscripteurs. La belle machine s’est évidemment déréglée et effondrée quand, en raison de la crise financière mondiale, de nombreux clients de Madoff ont voulu procéder à des retraits massifs de son fonds. Bien entendu le génial – bien que peu original - financier n’a pu honorer ces demandes et l’escroquerie a été découverte.

C’est pour nous l’occasion de rappeler que, selon le président d’une des principales caisses de retraite française, la Caisse autonome de retraite des médecins français (CARMF), le Dr Gérard Maudrux, le système français de retraite par répartition fonctionne exactement comme le système Ponzi … à ceci près qu’il est, lui, parfaitement légal ! « Un système pyramidal intéressant pour les premiers, touchant beaucoup plus que leur mise, et spoliateur pour les derniers, qui ne récupéreront même pas leur argent », écrit le Dr Maudrux. Et celui-ci de conclure : « Devra-t-on un jour mettre les dirigeants de nos caisses de retraite en prison pour avoir fait des promesses inconsidérées ou pour avoir cautionné des systèmes qu'ils savaient mauvais ? Devra-t-on également poursuivre les hommes politiques qui auront caché le plus longtemps possible l'ampleur de l'arnaque, si arnaque il y a ? » Très bonne question. A laquelle la réponse est forcément affirmative, sauf à considérer qu’il n’y a pas de justice en France, ce qu’aucun bon citoyen ne saurait penser !

Claude Reichman

***
Tous des escrocs ?

Combien de crimes dont ils ont fait des vertus en les appelant nationales !
Henri Barbusse

Au début des années 90, une affaire judiciaire a défrayé la chronique et connu un retentissement national. Il s'agissait, selon le parquet, d'une arnaque sans précédent. L’acteur principal de ce forfait, Jacky Milési, avait choisi Grenoble et quelques villes du sud de la France pour théâtre de ses exploits. À l'époque son procès et sa condamnation ont été largement médiatisés, plusieurs centaines de Français ayant fait les frais de ses agissements « frauduleux ».

Que reprochait-on précisément à Jacky Milési ? Simplement de croire aux vertus de la répartition, à la base du système des retraites en France, et d'en appliquer les principes hors des institutions autorisées. Il avait trouvé que répartir les richesses était un moyen facile et efficace de garantir aux personnes qui lui confiaient leurs économies des rendements de 10 à 15 %. Et de fait, grâce à lui, bon nombre de ses premiers clients que je connais n'ont pas été escroqués, mais ont gagné beaucoup d'argent, bien plus que si leurs économies avaient été placées dans une banque ou un autre institut financier.

Comment Milési parvenait il à verser ses fabuleux dividendes ? Une partie de l'argent qu'il distribuait provenait bien sûr de placements classiques dont le rapport était plus ou moins satisfaisant, mais surtout les dividendes étaient alimentés par l'arrivée de nouveaux « cotisants » attirés par les bons résultats enregistrés par les premiers investisseurs. En effet, certains d'entre eux, leur pelote faite, avaient pu prendre une « retraite » confortable, récupérant tous leurs fonds plus les dividendes.

Le malheur est que M. Milési dut faire face un jour à une chute de la démographie : les nouveaux clients venaient à manquer. Faute d'un renouvellement suffisant des « cotisants », les difficultés pour payer ses « retraités » devinrent de plus en plus grandes. L'affaire commença à s'ébruiter, et plusieurs centaines de « cotisants » spoliés portèrent plainte (pas tous). Pourtant, de quoi s'était rendu coupable cet « escroc », sinon de s'être livré à une forme de répartition ? Prudent, les rendements promis et servis n'étaient pas plus élevés que ceux des caisses de retraite, plutôt moins même, et le mode de financement de son système était strictement identique au leur. Pas plus que nos dirigeants de caisses de retraite, il n'avait visé à s'enrichir personnellement. Il n'était pas parti avec la caisse et ne s'était pas constitué, semble-t-il, de patrimoine avec l'argent de ses adhérents. Il ne menait pas plus grand train que certains dirigeants d'organismes sociaux ou hommes politiques. L’argent était bêtement reversé aux « cotisants ».

Le tort de Jacky Milési est d'avoir cru la répartition éternelle. Et encore, s'il avait été président de caisse de retraite, il serait toujours libre et n'aurait pas connu la prison. Mais voilà : M. Milési n'avait pas les moyens, lui, de rendre les « cotisations » obligatoires pour tous les habitants de sa ville, sinon il aurait pu continuer à en satisfaire quelques-uns, quelques années de plus. La loi ne l'autorisait pas non plus à augmenter autoritairement les « cotisations » de ses clients, à les forcer à prolonger la durée de leurs paiements, ou encore à baisser de manière unilatérale les rendements promis. Il n'a eu droit à aucun des expédients utilisés par les caisses de retraite pour « sauver » la répartition.

Il faut vraiment beaucoup se « creuser les méninges » pour discerner une quelconque différence entre la pyramide échafaudée par cet « escroc » et celle sur laquelle repose le financement de nos caisses de retraite. Si différence il y a, elle est vraiment infime. La diminution du nombre des « cotisants » et le maintien de celui des « bénéficiaires », trop contents des dividendes qui leur étaient servis, a entraîné une chute du rapport entre ceux qui versaient et ceux qui touchaient. Nos régimes de retraite par répartition sont confrontés au même problème.

De telles pratiques peuvent être assimilées à celles des courriers ou chaînes financières basées sur le principe de la « boule de neige », ou jeu de Ponzi, également considérées comme des escroqueries et qui ont prospéré au début des années 50 avant d'être interdites par la loi du 5 novembre 1953. Et pourtant, là encore, ces chaînes fonctionnaient suivant le même principe que celui de la retraite par répartition. Chaque destinataire recevait une lettre le sollicitant de contribuer à la chaîne : celle ci se composait en général de cinq personnes. Le nouvel entrant devait verser une somme déterminée à la tête de liste qui sortait ainsi de la chaîne « fortune faite ». Cette « cotisation » permettait au dernier participant d'inscrire à son tour son nom en bas de la liste. Il recrutait alors par courrier cinq nouveaux partenaires censés adresser à leur tour leurs contributions à la tête de liste suivante. Ces chaînes démarraient en général avec beaucoup de monde, puis s'étiolaient peu à peu. Bien qu'imparable sur le plan mathématique si personne n'interrompt la liste, les premiers recevaient beaucoup, les suivants couraient un risque grandissant de ne rien voir arriver et perdaient le plus souvent leur mise.

Curieusement, ces chaînes ont fleuri dans la foulée de la mise en place du système de retraites, ce qui semble bien confirmer que leur structure pyramidale et l'effet « boule de neige » qu'elles généraient s'inspiraient directement des principes de la répartition. Si ces chaînes sont condamnables et condamnées, les mêmes pyramides, dans un cadre légal, ne sont-elles pas aussi des escroqueries ? Pourquoi dans un cas parlera-t-on d'escroquerie et dans l’autre de solidarité ?

À la lumière de ces exemples, il est donc plus que légitime de s'interroger : quel est l'avenir de la retraite par répartition ? Avec la baisse du rapport cotisants-retraités, la répartition n'est-elle pas en train de dévoiler son vrai visage : un système pyramidal intéressant pour les premiers, touchant beaucoup plus que leur mise, et spoliateur pour les derniers, qui ne récupéreront même pas leur argent ? Devra-t-on un jour mettre les dirigeants de nos caisses de retraite en prison pour avoir fait des promesses inconsidérées ou pour avoir cautionné des systèmes qu'ils savaient mauvais ? Devra-t-on également poursuivre les hommes politiques qui auront caché le plus longtemps possible l'ampleur de l'arnaque, si arnaque il y a ?

Dr Gérard Maudrux

Extrait de « Retraites, le mensonge permanent » (Les Belles Lettres)

Ceci est à mettre en parallèle avec ceux qui évoquent une indemnisation des titulaires en cas d'abrogation du numérus clausus en ometant de spécifier qu'à l'instauration de ce privilège aucune contrepartie financière n'a été réclamée aux pharmaciens en place.

A rappeler que si à la mise en place du système par répartition, les premier retraités ont touché une retraite sans avoir cotisé, ou si peu, il n'est pas illlusoir de penser qu'à la fin de ce système, les derniers ne toucheront aucune retraite malgré leurs années de cotisations.


El Gringo
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Liliane Bettencourt, principale actionnaire du géant L'Oréal, est sortie dimanche du silence pour contre-attaquer et dire sa "peine" devant la plainte pour abus de faiblesse déposée par sa fille Françoise, nouvel épisode de cette querelle d'héritage.
"C'est très désagréable et navrant. Cela fait de la peine", a confié cette richissime veuve de 86 ans au Journal du Dimanche.
Des médias ont révélé ces derniers jours qu'une enquête préliminaire était en cours au parquet de Nanterre sur des dons s'élevant à près d'un milliard d'euros que Mme Bettencourt a accordés au photographe François-Marie Banier.
Cette enquête avait été déclenchée par une plainte déposée il y a un an par la propre fille de l'héritière de L'Oréal, Françoise Bettencourt Meyers, pour "abus de faiblesse".
François-Marie Banier, photographe de célébrités, est un ami "depuis plus de vingt ans". "Il est plein d'ingéniosité. Je le vois avec son ami, qui est charmant, cultivé, intelligent", dit la vieille dame.
"Ce que j'ai donné à François-Marie Banier, bien qu'important, n'est pas très élevé en proportion", estime Liliane Bettencourt.
"J'ai donné toute ma participation dans L'Oréal en nue-propriété à ma fille, elle aura tout après ma mort. Je trouve cette affaire tout à fait idiote, c'est une perte d'énergie".
Liliane Bettencourt, l'une des plus grandes fortunes mondiales (23 milliards de dollars, selon le magazine Forbes).

Sur que se lever un matin pour essayer de récupérer 1 milliard d’Euros, ou éviter que ces dons ne se reproduisent régulièrement est une sacré perte d’énergie n’est-ce pas ! ;-)
Quand aux 60% à régler au fisc (600 millions d’Euros) en sus dudit milliard d’Euros, point n’est fait mention ! à moins qu’il ne s’agisse d’une fondation ? :#
1 milliard d'Euros, c'est quasiment 1 ans de cotisation pour le RSA ! :-(
El Gringo



Message édité par : ElGringo / 21-12-2008 19:57

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Le déficit de la sécurité sociale, revu à la hausse à - 10,5 milliards d´euros dans la loi de financement de la sécurité sociale (Lfss), serait très largement sous-estimé, selon les prévisions de l´Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), révélées par La Tribune.

Une note de l´Acoss, citée lundi par le quotidien, indique qu´il devrait atteindre - 15 à - 20 milliards d´euros en 2009 « à cause de la progression plus faible que prévue de la masse salariale sur laquelle sont indexées les recettes de la Sécu ».

La Lfss promulguée le 18 décembre prévoit en 2008 un déficit de - 9,3 milliards d´euros du régime général de la sécurité sociale (dont 4,2 milliards d´euros pour l´assurance maladie). Pour l´année 2009, le déficit du régime général a été voté à - 10,5 milliards d´euros, dont - 4,6 milliards pour l´assurance maladie.

L´impact de la crise sur les cotisations salariales pourrait donc créer un manque à gagner de 5 milliards d´euros.

Le déficit du régime général de la sécurité sociale atteindrait alors un chiffre record et pourrait affecter de façon importante le déficit budgétaire général, qui comprend les comptes de l´Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale.

Alors que le ministre du Budget, Eric Woerth, a pris en compte le plan de relance de l´économie et évalué ce déficit à - 79, 3 milliards d´euros en 2009, soit 3,9 % du PIB, la Tribune estime qu´il pourrait atteindre - 100 milliards d´euros (soit 5 % du PIB), compte tenu de la modération des rentrées fiscales et de la progression du déficit des collectivités locales. Le retour à l´équilibre prévu en 2014 serait alors une fois de plus repoussé.

L´objectif fixé d´un déficit ramené à 2,9 % du PIB en 2010, 1,9 % en 2011 et 0,9 % en 2012 étant chaque jour de moins en moins réaliste.

Luc Chatel vient d'exorter les français à dépenser pour les fêtes de fin d'années ! à consommer ! ;-)


El Gringo
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"En 1968, ils refaisaient le monde. En 2008, ils comptent leurs points de retraite" Denis Kessler, PDG du réassureur français Scor, début mai 2008 :-(


El Gringo
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1.147 véhicules ont été incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, contre 878 durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 30,64%, selon un bilan définitif "des faits vérifiés" publié jeudi soir par le ministère de l'Intérieur, soit un potentiel annuel de 418 655 véhicules, propice au renouvellement accéléré du parc automobile français et à la reprise du travail et au maintien de l’activité en 2009 sur les chaines de montage française. ;-)

Selon la même source, sur "les onze premiers mois de l'année 2008, 36.700 véhicules avaient été incendiés, soit 6.000 de moins que sur la même période" de 2007, ce qui représente une tendance lourde de type récessionniste. :-?

El Gringo



Message édité par : ElGringo / 01-01-2009 19:37

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Originale et inédite en France: la remise immédiate d'un "chèque crise" de 500 euros à tous les bénéficiaires de minima sociaux et de la prime pour l'emploi, mesure inspirée des propositions de la fondation Terra Nova (proche du PS). Cette mesure concernerait 10 millions de personnes, soit un coût de 5 milliards d'euros. Martine Auby

Qui n'en veut ?
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 21-01-2009 20:00

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Une centaine de conteneurs devraient être aménagés au Havre en logements universitaires à titre expérimental pour accueillir des étudiants à la rentrée 2009, a-t-on appris jeudi auprès du cabinet du maire UMP de cette ville Antoine Rufenacht.

Ce projet, révélé jeudi par Le Parisien, pourrait être ensuite généralisé et constituer une des réponses à la pénurie endémique de logements universitaires en France, selon le cabinet du maire. Le concept a déjà trouvé des applications aux Pays-Bas, en Allemagne, en Australie et au Canada.

D'une surface habitable unitaire de 27 m2, les conteneurs seront équipés de parquet, salle de bains, kitchenette, chauffage, fenêtres, balcons et panneaux solaires. Peints, ils seront empilés pour former des immeubles dans un quartier du port à proximité d'un campus universitaire.

Le coût de la centaine de conteneurs aménagés est estimé à 3,5 millions d'euros dont un million apporté par l'Etat dans le cadre du plan de relance. Leur expérimentation au Havre est aussi un clin d'oeil à l'activité principale de ce port qui est le premier en France pour le transit des conteneurs de marchandises.

Même le Grand Jacques ne l'aurait imaginé ...
El Gringo
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Il me semble avoir déjà vu ça l'année dernière ? Un Ministère avait même fait une opération de communication en se délocalisant (à peu près un jour) dans une ville en s'installant dans un ou plusieurs containers... je crois.
ElGringo ElGringoicon_post
Le constructeur automobile japonais Toyota va réduire de 20% sa production en 2009 par rapport à l'an passé, pour répondre à la baisse de la demande, a rapporté dimanche la presse.

Toyota prévoit de produire 6,5 millions de véhicules en 2009 contre 8,21 millions d'unités en 2008, a rapporté le journal Tokyo Shimbun.

Récession ou Dépression ?

C'est vous qui voyez ! ;-)
El Gringo
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Pfizer, en grande difficulté comme chacun sait puisqu'il vient de licencier pas mal de ses employés (700 simplement pour la France, dont 500 VM), vient de se racheter Wyeth pour 68 Md $.
Quand les banques ne prêtent plus, il faut sans doute trouver les liquidités ailleurs.
ElGringo ElGringoicon_post
Les dessous des cartes : avec un plagiat de circonstance ;-)

Le numéro un mondial de la pharmacie doit compenser la chute attendue de ses ventes, menacées par les médicaments génériques. L'opération va permettre d'économiser 4 milliards de dollars par an, mais au prix d'une réduction des effectifs de 15 % et de la fermeture de 5 usines. Le nouvel ensemble représentera un chiffre d'affaires combiné de 71,3 milliards.

Le géant américain de la pharmacie a confirmé hier l'acquisition de son compatriote Wyeth pour 68 milliards de dollars (52,3 milliards d'euros). Une transaction réalisée en numéraire (22,5 milliards de dollars), en actions (23 milliards) et par endettement.

Car, en dépit des difficultés actuelles des marchés financiers, le numéro un mondial du secteur est parvenu à convaincre cinq grandes banques de lui prêter de l'argent. Bank of America, Barclays, Citigroup, Goldman Sachs et JP Morgan contribueront à l'opération à hauteur de 22,5 milliards de dollars.

La Bourse n'a cependant pas apprécié : l'action perdait près de 9,7 % en début d'après-midi à New York.

Le nouvel ensemble représentera un chiffre d'affaires combiné de 71,3 milliards (48,3 issus de Pfizer et 23 provenant de Wyeth), employant 129.500 salariés (81.900 de Pfizer et 47.600 de Wyeth).

« L'opération permet de régler le problème de la perte de brevet du Lipitor », se félicite Jeffrey B. Kindler, le patron de Pfizer depuis 2006. Cet anticholestérol vedette du groupe, vendu en France sous la marque Tahor, perdra son exclusivité en 2011. Or, à lui seul, il représente le quart des ventes annuelles de Pfizer.

En prenant le contrôle du neuvième laboratoire mondial, Pfizer met la main sur le vaccin le plus vendu au monde, le Prevenar, contre le pneumocoque (2,5 milliards de dollars de ventes en 2007), dont une version plus complète,

le Prevenar-13 doit être mis sur le marché cette année. ( c'est comme Ocean ! on ne lache pas un si bon filon ... :-P )

Dans les biotechnologies, il accède à l'Enbrel, contre la polyarthrite rhumatoïde et le psoriasis (environ 3 milliards de dollars de ventes l'an dernier).

En fait, les problèmes vont se poser à plus long terme. Tout d'abord, parce que Wyeth n'est lui-même pas épargné par la concurrence des génériques. Son médicament vedette, l'antidépresseur Effexor, qui a représenté 3 milliards de dollars de ventes sur les neuf premiers mois de 2008, a perdu son brevet en décembre.

L'opération doit permettre d'économiser 4 milliards de dollars par an, mais au prix notamment d'une réduction de 15 % des effectifs, et de la fermeture de 5 usines sur 46.

L'annonce de la fusion a occulté les résultats de Pfizer, dont la publication a été avancée de deux jours. Sur le quatrième trimestre 2008, le résultat net est en chute libre de 90 %, à 266 millions de dollars, en raison d'une charge de 2,3 milliards de dollars liée au règlement du contentieux sur l'anti-inflammatoire Bextra.

Quant au chiffre d'affaires, en recul de 4 %, à 12,3 milliards, il a pâti des pertes de brevet de l'antiallergique Zyrtec et de l'anticancéreux Campostar aux Etats-Unis, et de l'antihypertenseur Norvasc en Corée et au Japon. Sur l'ensemble de l'exercice écoulé, le chiffre d'affaires a stagné tout comme les profits, à 8,1 milliards de dollars.

En y regardant de plus près, tout n'est pas si brillant ...

Quoique vu les montants, cela laisse présagé de beaux "Golden Parachutes" :-?
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 27-01-2009 17:21

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