J'ai oui, dans la semaine, une émission à la radio où un économiste donnait quelques chiffres...

Entre 1987 et aujourd'hui, à valeur constante, les salaires n'ont pas augmentés.

En 1987, date de création du CAC40, celui-ci fût fondé sur une valeur 1000. Il vaut, aujourd'hui, au alentour de 4000. La valeur des actions du CAC40 ont donc été multipliés par 4.

En 1987, un peu plus de 61% de la valeur crée en France était distribuée sous forme de salaire.

Aujourd'hui, ce pourcentage est passé à 52%, soit une baisse de 9 points.

Ces 9 points correspondent à peu ou prou 180 milliards d'euro ( :-o ) qui "disparaissent des fiches de paies des salariés pour passer dans les circuits boursiers.

De plus, et pour une grande partie, ces 180 milliards sont dispensés de cotisations sociales et grêvent donc le déficit de la Sécurité Sociale et des caisses de retraite.

Bref, mis en face de ces valeurs, qui semblent correcte, j'ai comme un début de doute qui surgit dans mon esprit, certes trés gauchisé et manifestement obtus...

Les 35 heures, le "travailler plus taratata" et toute cette musique que se plaisent à nous seriner nos dirigeants ne serait-il pas simplement fait pour nous saturer les oreilles et nous éviter d'entendre le bruit des pièces de monnaie qui dégringolent paisiblement dans les poches d'autres que les salariés ? Que ce n'est pas le travail qui paie ?

On m'aurait menti ?

OUI.

Tu imagines, tu augmentes les salaires, du coup la SS s'équilibre, l'Etat est moins déficitaire(faut pas déconner non plus), la consommation augmente, le chômage baisse...

I have a dream.

:=!

(Bonjour!!!! :-P )
Pour augmenter les salaires il faudrait que les chefs d'entreprise acceptent de partager leurs bénéfices, ce qui à mon avis n'est pas gagné :# .
On est loin en ce moment des valeurs qui ont fait la force et la richesse de la France!!!
Le capitalisme galopant fagocite tout sur son passage :-? ( cf la crise économique des US qui gagne l'Europe).
Maintenant, on peut être salarié et jouer en bourse ;-) , et, entendre le bruit des pièces de monnaie
qui dégringolent paisiblement (ou pas ) dans nos poches (pour Bixente) ;-) ;-) ;-) .......

Ce genre de raccourci démago est souvent utilisé par notre "facteur" national (vous savez celui qui a arrêté ces études et qui fait exprés de pas trop évoluer , pour avoir un petit salaire , et ainsi être représentatif de "la France d'en bas", ).

Première remarque :
En 1987, date de création du CAC40, celui-ci fût fondé sur une valeur 1000. Il vaut, aujourd'hui, au alentour de 4000. La valeur des actions du CAC40 ont donc été multipliés par 4.

La logique serait donc d'indexer les salaires sur la valeur du CAC ?
Quand ça augmente Ok et quand ça baisse on fait quoi ?
Malheureusement dans ce bas monde la valorisation de ces entreprises n'est pas simplement corrélée à des fondamentaux solides comme la rentabilité , mais bien souvent par des secousses sismiques liés à des rumeurs (dernièrement United Airlines à perdu 99 % de sa valorisation en quelques minutes sur sur une rumeur avant de recoter à des "valeurs normales"), à des mouvements de spéculations , à des mouvements techniques , aux notations parfois trés nébuleuses des brokers (agences de notations)....

Il faut bien comprendre aussi que les salariés du CAC, même si le multiple en terme de revenus qui les séparent de leurs PDG est bien plus élevé que les autres entreprises , bénéficient souvent de salaires et d'avantages à faire pâlir bon nombre de salariés moyens de PME ou de TPE.

Deuxième remarque :
"En 1987, un peu plus de 61% de la valeur crée en France était distribuée sous forme de salaire.
Aujourd'hui, ce pourcentage est passé à 52%, soit une baisse de 9 points. "

Partons du principe que cette affirmation soit juste .
Peux t'on d'un seul trait rétablir cet équilibre ?
La fiscalité, comme incitation ou comme "punition" me semble un moyen politique plus approprié et moins desctructeur pour l'économie des entreprises .

ok ,d'accord ,libéralisme à fond mais taxation du capital à fond aussi ! d'ou possible réévalution salariale .
madame Parisot pourrait surement apprécier!

Ou alors ,réévaluation de l'échelle de salaires avec une corrélation rigoureuse entre les différents postes et pas d'écarts surréalistes (comme actuellment ) une échelle allant de 1 à 40 me semble réaliste !

La seule chose qui doit évoluer c'est redonner la prime au travail. Il n'y a pas de création de richesse sans travail.

Le financier n'est qu'un moyen et cette crise qui s'annonce risque bien de remettre les pendules à l'heure.

Aujourd'ui dans les entreprises techno ce ne sont pas les ingénieurs qui sont mis en avant mais les directeurs financiers or investir sur l'avenir c'est investir sur la recherche.

D'autant que cette économie est essentiellement virtuelle, basée sur l'idée de ce que vaut l'entreprise pas sur la réalité financière. On le voit bien aussi sur les officines.

Cette idée et les capitaux qu'elle représente risque bien de partir en fumée avec les conséquences qui vont avec.