Tiens c'est bizarre, il me semblait bien que les DDASS se sont plaint d'un surcroit de travail pour établir ces dessertes
et que cela a débouché sur des arrétés préfectoraux signés de la main même de nos chers préfets, j'ai du mal à entrevoir le travail des pharmaciens là dedans.
Le fait que l'abandon de population ait été réintroduit mérite sans doute que l'on s'attarde sur les motivations et sur l'origine de ce retour en grâce !
Annuler tout recours possible ne me parait pas souhaitable.
Le contentieux administratif est le hoquet de la démocratie,
souhaiter sa disparition pure et simple ou s'ingénier à obtenir ce résultat me semble fort dangereux et propice à l'avènement d'un totalitarisme de bon aloi.
Ce ne sont pas les quelques sesterces invoqués qui, me semble t-il, doivent être mis dans la balance.
La démocratie tout comme la Santé n'a pas de prix, même si elle a un coût.
A moins que quelques intérets bien compris ne soient sous jacents à une telle proposition. :#
Quand aux critères qualitatifs et quantitatifs, me concernant, je pensais ma position somme toute assez claire.
Si tant est que la répartition géo-démographique des officines sur le territoire soit un pré requis unanimement approuvé, ce dont je ne suis pas certain et qui pour ma part n'est pas souhaitable,
Le caractère quantitatif de plusieurs milliers d'officines à démanteler puise sa justification essentiellement dans ce que l'on nomme le seuil de rentabilité
qui est pour l'officinal directement lié au taux de marge offert par les pouvoirs publics, qui est passé en quelques années de plus de 34% à moins de 21% en moyenne hors remise à aujourd'hui.
La fixation du taux de marge détermine directement le nombre d'officines viables par nombre d'habitants. Baisser ce taux équivaut à réduire le nombre d'officine.
Le critère qualitatif, si souvent évoqué par les tenants du statut quo, ne devrait pas quand à lui reposer sur cette notion administrative de commune,
puisque rappellons le, quasiment 90% des communes françaises représentant plus de 25% de la population n'a pas voix avec la législation actuelle à l'octroi d'une licence d'officine !
Le critère géographique, comme je l'évoque plus haut dans le sujet, devrait plutôt reposer sur des critères d'accessibilité, distance et/ou temps de parcours en milieu non urbain,
accessibilité par réseau de transport en milieu urbain, proximité de cabinets médicaux, de maison médicale, de centre hospitalier ... etc.
Il est par contre évident que ce type de critère est plus difficiles à normaliser que la simple prise en compte du périmètre administratif des communes.
Demeurera de toute façon un principal éceuil à toute refonte du système de répartition, son inertie aux modifications de part la nature non rétroactive des diverses modifications apportées.
La quadrature du cercle est de concevoir un modèle de répartition qui puisse intégrer comme prés requis le caractère quasi immuable de l'état initial du système.
Cela ne laisse pas beaucoup de marge de manoeuvre.
Car en définitive les artifices proposés comme les regroupements sont par essence incompatibles avec le système instauré qui repose sur des licences attachées à un lieu bien déterminé au sein d'une commune bien déterminée
et dont le critère de population n'est requis qu'à l'octroi initial. Plutôt statique comme objet !
El Gringo
Message édité par : ElGringo / 13-09-2008 19:11