plutôt pas terrible
surtout la fréquentation...aie :#

de même ,ça sent le chômage partiel ! -200 clients par rapport à l'an dernier ! 97/jour contre 108/jour l 'an dernier !
de toute façon ,les médecins ont le stylo en l'air ! et en rural , les campagnes c'est de plus en plus triste et désert ! tout se vide à la vitesse de l'éclair !
pas facile de garder le sourire malgré tout ..et mon personnel fait semblant de s'agiter mais commence à comprendre que ça sent pas bon ,bon !

pareil mais je fais comme hollande je moyenne sur deux mois et c'est bon.

Des hypotheses d'explication?
Le climat?
Les elections?
La lune et son eclipse comme le ca...

les français et leurs sempiternelles angoisse du lendemain "tragique" ,leurs perpétuelles inquiétudes ...pour le boulot ,les enfants ,la santé ,leur pouvoir d'achat ...mais pas pour les rtt ,les loisirs ,les vacances .a se regarder le nombril comme ça ,on se surprend même à ne pas en croiser plus souvent en train de se rentrer dedans en marchant sur le trottoir !!

Les Français ne sont rien d'autre qu'un reflet de l'état d'esprit des pharmaciens.

ce ne serait pas plutôt l'inverse?

Ca fait plusieurs fois que tu fais cette remarque et je ne suis pas du tout d'accord avec toi : des médecins qui prescrivent moins, c'est une très bonne nouvelle. Ca fait déjà plusieurs années qui supprimer des traitements inutiles est une des principales tâches des pharmaciens hospitaliers. Ca devrait aussi être le quotidien d'un pharmacien d'officine. Et c'est aussi pour ça qu'il est indispensable de déconnecter de plus en plus la rémunération du volume vendu, car notre rôle n'est pas de vendre le plus possible.

pout le moment faut vendre des produits non?
ton banquier doit être de tout coeur avec toi là!
en gagnant moins , on défiscalise aussi, c'est un point de vue... ;-)

Je vois aussi les choses comme ça Potard, mais peut être que dans le monde de Pharma-désespoir, il en est autrement.......

ben oui, c'est juste une réalité ...après ,j'innove en apportant à chaque délivrance un conseil associé ...mais c'est dur parce que les français pensent que la prévention ,c'est de l'arnaque ..et mes prép veulent bien conseiller ,mais quand elles en ont envie .."pas systématiquement" me disent elles !! je pense ,en fait ,qu'elles sont inquiètes et que leur boulot ne va plus les nourrir ...et comme ,elles n'aiment plus leur boulot ,ça les ennuie de renouveler des conseils ,avoir des idées ...et pourtant chez moi ,c'est plutôt ,"ayez des idées ,mettez les en place ,montrez moi ce que vous pouvez faire "

Bah non il a raison, on devrait être payé pour optimiser les traitements et non pour vendre un max de boites.

bah non, il a tort.. Il fallait passer l'internat et travailler à l'hôpital.. Pour l'instant il faut vendre des boiboites..

si je veux payer mes nemployés et mes surssaf
j'vai continuer avec les boites.

Bah non, il faut se battre pour faire évoluer la rémunération : c'est pour cette mission qu'on a été formé (optimiser les traitements) et non pour vendre des boites.

En plus, en vendant des boites on se tire une balle dans le pied : n'importe qui peut faire cette tâche, elle est de faible valeur ajoutée. Il n'y a aucune raison d'être mieux payé qu'un autre commerçant pour la même tâche (vendre une boite), et il n'y a aucune raison d'avoir aussi un monopole.

En vendant un max de boites, vous sauvez vos fesses à court terme, mais vous envoyez dans le mur la profession à moyen terme (comportement égoïste donc mon cher potard92, puisque ce sont les futurs pharmaciens qui vont payer les pots cassés) et vous ne soignez pas correctement vos patients (encore un comportement égoïste, le fric passe avant la santé publique).

Je ne nie pas le fait qu'actuellement il faut faire ça pour gagner sa vie, mais je trouve qu'il est inadmissible de défendre la rémunération à la marge comme jyt (plus on vend, plus on gagne), et de défendre les très gros prescripteurs alors qu'on sait tous que ce n'est pas pertinent pour la santé publique (fric fric fric...).

Heureusement que les jeunes pharmaciens et les futurs pharmaciens veulent changer les choses, et remettre la santé des patients au coeur de leur exercice.

on vend des boites tout en faisant notre métier de conseil dans les règles de l'art mon cher
et ce n'est pas incompatible, et même bien le contraire en fait.
commercant n'est pas un vilain mot pour moi:
les malades sont conseillés et achètent aussi des produits dans ton point de vente je suis désolé de le dire, il n'y a pas que des médocs dans une pharmacie
30% de mon activité est sans AMM!
il faut être un bon pharmacien ET un excellent commerçant
sinon le premier ne survit pas sans le deuxième!
le fric non, oulala c'est sale et c'est du vol non?
une juste rémunération du risque et du travail, c'est plus noble. ;-)

moi qui pensait qu'on ne voyait plus de coco en France...

Je ne suis pas du tout coco, le risque doit être rémunéré, il est normal qu'un libéral gagne plus qu'un salarié. Mais le risque financier seul ne justifie pas une rémunération moyenne de 100 000€ par an, soit 4 fois plus que les autres petits commerçants. Cette différence de rémunération doit s'expliquer par le savoir faire médical (ou pharmaceutique pour être plus exact).

Bien sur que pour la para, l'objectif est de vendre le plus possible (en évitant tout de même le racolage excessif).

En revanche sur le médicament, le boulot du pharmacien ce n'est pas QUE le conseil, c'est aussi la validation pharmaceutique : le traitement est il cohérent ? adapté ? la balance bénéfice/risque favorable ? C'est rarement le cas pour les ordos à rallonge avec plus de 7 lignes, on devrait envisager plus souvent la suppression de certaines lignes, et réclamer que ce travail soit rémunéré.

sur le fond tu as raison en pratique c'est très difficile.
bravo si tu peux appliquer dans ton officine.

quant aux 100k/an pas mal de commerçants /petites pme se font plus!
une pharma de 10/20 salariés ne peut pas se comparer à un taxi ou un petit fleuriste de 10m² mais plutôt à une petite pme à chiffre équivalent (3/5 Millions).

Une rémunération à l'acte et très rapidement, c'est peut être ce que devrait demander les syndicats plutôt que de proner la rémunération à la boiboite (marge ou honraire) qui est totalement contre productive (santé pubic, sécurité sociale, image du pharmacien...).