http://www.jim.fr/medecin/e-docs
/menaces_sur_le_monopole_des_pharmacies_isabelle_adenot_tente_dy_mettre_bon_ordre__146712/document_actu_pro.phtml

Il n’est finalement qu’une mesure suggérée par l’IGF qui pourrait trouver grâce aux yeux d’Isabelle Adenot, même si elle n’en fait pas mention dans cette tribune. La suppression du numerus clausus proposée par les inspecteurs des finances pourrait séduire l’Ordre des pharmaciens, comme il l’a indiqué au Figaro. Cette recommandation est d’autant mieux acceptée que déjà aujourd’hui l’installation de pharmaciens diplômés dans d’autres pays d’Europe permet de contourner le couperet du numérus clausus, même si cette tendance reste beaucoup plus mesurée qu’en médecine.

Comment l'Ordre peut il détruire, ce qui donne encore un peu de valeur au diplome de pharmacien ? (la rareté)

Message édité par : Aristote / 22-08-2014 12:49

Bonjour.

La suppression du numerus clausus ne serait sûrement pas une fin en soit, cela équivaut à supprimer le concours et le nombre de places arrêtées par année, c'est tout.
D'autres modes de sélection peuvent être proposés en solution, et le niveau de sélection sera celui choisit par les profs de pharmacie.

Exemple : si je ne m'abuse, en Belgique pour la filière médecine, il n'y a ni numerus clausus ni concours, mais pour obtenir la moyenne ou la note qui permet de passer le niveau est élevé.

Autre exemple français : la fac de droit. Tout le monde peut accéder à la première année mais seuls 50 % des effectifs passent.

En pharma les profs pourraient mettre une barre à avoir suffisamment haute pour recruter de bons étudiants.

Message édité par : FuturPotard / 22-08-2014 12:43

pas mal, vous m'avez fait changer d'avis.

le niveau de recrutement a déja beaucoup baissé avec la 1ere année commune, les bons choisissent finalement médecine et on va démarcher les recalés de médecine qui n'ont meme pas pris l'option pharma pour remplir les bancs de la fac...

il ne faut pas oublier aussi que de nombreux débouchés vont s'ouvrir aux pharmaciens...en gms...

Et donc parce qu'il y a 2-3 gugusses qui font leurs études à l'étranger pour contourner le système il faut supprimer le concours en France ?!

Avec la PACES et le NC maintenu dans les autres branches, toutes les daubes iront alors en pharma ? :-D

J espere que ce que tu dis est vrai futur potard!!!!
Mais je crois qu'elle bazarde le diplome pour que l'on ne parle pas des autres mesures....j'espere pour vous les plus jeunes!!!!
A t elle le droit de prendre de telles decisions sans en refere a quiconque au sein de la profession...ce serait le bouquet LE FAIT DU PRINCE

Ça fait rêver ...

De toute façon quand on voit le niveau des étudiants qui arrivent en 2ème année suite à la PACES, on se rend compte que le niveau a violemment baisser.

Apparement lors de l'année PACES le tronc commun compte beaucoup pour le classement final, et vu que les étudiants ne veulent se fermer aucune porte, ils s'inscrivent à toutes les spécialités. Il faut savoir que certains obtiennent une place au concours Pharma en ayant une note proche de 0 aux matières de la spécialité. :-o

En fait le concours, si il avait une légitimité il y'a quelques années, n'a aujourd'hui pour effet que de prendre des étudiants peu motivés et bien souvent très limités au niveau des connaissances nécessaires au passage en 2nde année (il n'ya qu'à voir le taux de redoublement en 2nde année, proche de 50% dans de nombreuses Facs)

Voilà en clair aujourd'hui à part un pseudo prestige, ce concours n'a plus aucun interêt. Et je pense que les professeurs des facs de pharma sont aussi assez d'accord avec ça et qu'ils préfèreraient réaliser eux même la sélection (en la durcissant probablement) que de se voir imposer ces numérus.

Message édité par : Czeorca / 22-08-2014 16:25

j'espere aussi que l'on ne va pas faire beaucoup augmenter le nombre de pharmaciens formés ....ils doivent pouvoir trouver du boulot!!!

Non, vous maitrisez mal le sujet. C'est FuturPotard qui a raison : Adenot souhaite la fin du Numérus Clausus, mais pas la fin de la sélection : l'objectif serait de définir un nouveau moyen de sélection.

Si le NC est supprimé, il le sera pour toutes les filières médicales, pas que pour pharma. C'est une réflexion globale et des expérimentation ont déjà commencé comme à Strasbourg, Angers, Rouen... A partir de l'année prochaine, certains étudiants seront admis sur dossier, après une licence de chimie par exemple.

De plus, il ne faut pas exagérer les effets de la PACES : certes le niveau a baissé, mais les profs ont rectifié le lit en rendant les ED de pharmacie obligatoire, en instaurant une note éliminatoire à l'UE spécifique pharma. Selon la dernière enquête de l'ANEPF, 75% des étudiants admis en pharmacie voulaient cette filière en premier choix (contre seulement entre 10% et 20% pour les admis en dentaire).

De plus les doyens ont parfaitement le droit ne pas remplir le Numérus Clausus : C'est ce qui s'est passé à Amiens une année, ou certains étudiants pourtant classés en rang utile ont été recalés par le doyen.

Les facultés sont déjà saturées, elles ne peuvent pas accueillir plus d'étudiants, donc Numérus Clausus ou pas, il y aura toujours une sélection.

C'est incorrect: s'il y aura bien effectivement pour les expérimentations une entrée apres licence ou DUT directement en 2nde année de pharmacie, les places ainsi offertes viendront en déduction du nombre de places offertes en PACES et le numerus clausus de sélection pour la formation globale est conservée (c'est juste le mode de sélection qui change, pas le nombre total de sélectionnés...)

Abolir le numérus de formation, c'est risquer une inflation rapide du nombre de diplômés car cela sera l'intérêt des fac (les postes d'enseignants et les crédits sont souvent proportionnels au nombre d'étudiants) et des formations par des fac privées (genre Pessoa à Toulon...).

J'ai un peu l'impression que le thermomètre actuel (PACES et sélection) montre le peu d'attractivité de la filière pharmacie et que le le CNOP propose par conséquent de casser le thermomètre (plus de sélection). A terme, cela dévalorisera encore plus la filière...

Regarder ce qui marche dans le supérieur: les filières sélectives (grandes écoles, médecine, sciences politiques...) et ce qui ne marche pas: les filières non sélectives (l'université en général hors la santé). Le cas du droit est un peu à part: la sélection se fait progressivement, mais est très forte et très élitiste au final (par exemple le concours de l'école de la magistrature est très sélectif).

Non Parmentier pour avoir participé à des ateliers de réflexion sur la sélection dans l'enseignement, je peux t'assurer que ce que tu dis est faux.

Les facs ne peuvent pas et ne veulent pas accueillir plus d'étudiants, que ce soit en médecine, dentaire, ou pharma. Les capacités maximales sont déjà dépassées.

J'ai jamais dit que les expérimentations contournaient le Numérus Clausus, elles préparent la transition en essayant de trouver des alternatives au concours. L'objectif de tous les acteurs (représentants des médecins, des pharmaciens, des étudiants, du gouvernement) n'est pas de supprimer la sélection, mais de la modifier.

Tout ça se fait en coulisse, il n'y a rien d'officiel pour le moment. Un projet d'une licence santé regroupant 14 professions médicales et paramédicales est dans les cartons. Il y aura un écrémage progressif avec des diplômes pour un maximum de personnes (pour éviter le gâchis humain actuel) : Par exemple pour tous ceux intéressés par la pharmacie, il y aurait des modules obligatoire spécifiques à la pharma pendant la licence. A l'issue de la licence, les étudiants autorisés à continuer vers le master par les profs deviendront pharmaciens. Ceux qui n'auront pas le niveau fixé par les profs auront un diplôme de préparateur qui équivaudrait à la licence.

Mais si ce projet voit le jour (ce n'est qu'un simple projet, mais ça prend de plus en plus forme quand même), ça ne se fera pas du jour au lendemain, puisque ça implique un transfert de formations faites actuellement par des écoles non-universitaires (préparateurs, opticiens, kinés, infirmiers, manipulateurs radios) vers l'université. Ca pourrait se lancer en 2020 au plus tôt d'après les estimations.

Moi qui suis enseignant à certaines heures complémentaires en fac de Pharma, je peux vous assurer que c'est Pharma-espoir qui dit vrai ... Le reste, c'est du fantasme.

Comme d'habitude poussin dit de la merde.

la seule exception a la suppression du numerus clausus restera medecine.

car les etudes de medecine dure de 9 à 12 ans sont plus couteuse qu'aucune autre pour la collectivité ( il faut payer externes et internes).

Ce n'est pas moi qui le dit mais le rapport de l'IGF qui va servir de base à Montebourg pour sa réforme.

Pharm espoir et poussin lancent des phrases à l'emporte pièce ou ils balancent leur croyance et leur certitude.

Moi j'ai juste lu le rapport de lIGF....

Au vu du peu d'attraction que pharma suscite en PACES ça ne m'etonne pas qu'ils préconisent cete mesure.

Une alternative au concours de PACES est aussi recherchée pour médecine. Par contre pour eux difficile d'échapper à une limite de places car le nombre de postes d'internes ne peut probablement pas être fluctuant dans notre système (et un interne est payé, ça coûte cher). D'où les expérimentations évoquées par pharmespoir.

Enfin Aristote, si vous pensez qu'à cause d'un rapport de 2012 de 75 pages portant sur 37 professions (2 pages par profession [source : dossier de l'IGF sur le site de Mediapart]), on va supprimer toute sélection pour les pharmaciens, les chirurgiens-dentistes, les kinés, infirmiers ect...

Message édité par : FuturPotard / 23-08-2014 11:26

Salut,
le rapport n'ayant pas été rendu public, ça m'intéresserait beaucoup que tu me l'envoies (ou que tu me communiques un lien, pas celui de Mediapart car je ne suis pas abonné).
Merci d'avance!

Il y a un monde entre dire "suppression du NC" et "refonte du système de sélection des études médicales" :#

J'ai eu aussi des echos de ces projets de réformes mais perso je ne comprend pas l'intéret de ce machin :

En début de cursus les grosses bases théoriques puis faudra rajouter les années de formation spécifique pour chaque métier
= augmentation du nombre d'années pour préparatrice, infirmière, etc...

Sélection lente des étudiants = tu joues ton avenir chaque année, bonjour le stress !

De plus j'ai peur que l'on perdre en impartialité avec ce système pour des études qui restent très cotées : certes le concours c'est méchant et y a des gens qui restent sur le carreau mais au moins les règles sont claires, les copies anonymes et tu n'attendras pas XX années avant de savoir si tu seras médecin/dentiste/pharmacien

+1, le problème de staps, tu sauras si tu es prof de sport dans le public, qu à la fin de tes études.

:=! :b