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Fin du quorum au sens strict?#13648

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Les blogueurs ne sont pas tous des jambons....
Les affirmations et autres incohérences de Poussin relevées par Sans- Remord ne nous avaient pas échappées ....
Pire: il suffit de croiser 2 affirmations de Poussin ( volontairement données par lui...) pour savoir qui se cache derrière son pseudo... car enfin le nombre de pharmacies autorisées à la vente en ligne donné par l'ordre des Phiens est très réduit....
La différence avec JYT ;c'est que lui avance à visage découvert, et c'est tout à son honneur...
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Citation : parmentier 

- Le numérus clausus de formation reste paradoxalement élevé, car c'est sans conséquence pour les pharmaciens en place en raison du numérus à l'installation: Cela peut conduire à un surnombre de pharmaciens sur le marché, bénéfique pour les pharmaciens protégés par le numérus clausus, qui ont une main d'oeuvre abondante, donc moins couteuse, et plus d'acheteurs pour leur officine, mais source de paupérisation à long terme pour la profession


Je ne suis pas d'accord, si le NC était vraiment trop élevé il n'y aurait pas tant de titulaires qui n'arriveraient pas à recruter d'adjoints. Le problème est tout autre, comme le souligne le quotidien : le manque de mobilité. L'offre correspond à la demande mais elle est mal répartie.
Disons que les pharmaciens sont en surnombres dans les 30 plus grandes ville de France, qui doivent représenter la moitié de la population. L'autre moitié devrait aussi avoir le droit d'avoir accès à un nombre suffisant de pharmaciens, or ce n'est pas le cas. Le quorum permet un maillage efficace mais n'assure pas un nombre suffisant de pharmaciens, qui sont en pénurie dans les petites villes.

En baissant le NC, on fait plaisir aux pharmaciens urbains qui verront moins de concurrence mais on accentue la pénurie en milieu rural.

Et si si il y avait une sur-abondance d'acheteurs, les prix moyens de cession ne baisseraient pas comme c'est le cas actuellement.

Enfin, étant donné que la formation est longue (minimum 6 ans) il faut prévoir à l'avance les besoins de main d'oeuvre pour ne pas se retrouver démunis : déjà il faut anticiper les départs massifs à la retraites des vieux pharmaciens dans les 10 prochaines années, ensuite anticiper les nouvelles missions (pharmacie clinique, éducation thérapeutique, entretiens pharmaceutiques) qui ne pourront pas être délégués à des préparateurs et qui nécessitent donc de nouveaux pharmaciens.

Citation : parmentier

(c'est ce qui s'est passé dans les années 1980 pour les architectes suite à l'accroissement des flux de formation).


Notre situation est incomparable à celle des architectes, puisqu'ils n'ont pas de NC et une sélection très limitée. Il me semble qu'on a environ 12 000 candidats au concours de pharmacie chaque année. Si on avait le même système que les architectes, ces 12 000 candidats seraient tous formés pour devenir pharmaciens : là effectivement il y aurait un surnombre important.

Citation : parmentier

Les titulaires séniors dont l'officine est rembousée, peuvent au contraire, pour au moins certains, bénéficier d'une vraie rente de situation, ce qui ne va pas les stimuler à innover ou à faire preuve d'un dynamisme professionel; le retard important pris en France en pharmacie clinique par rapport aux pays anglosaxons le démontre.


On est d'accord, une officine remboursée ne pousse pas à l'innovation.


Citation : parmentier 

Pour terminer, je suis même perplexe quant à la justesse de l'argument justifiant actuellement le numérus clausus (éviter des déserts pharmaceutiques en milieu rural): une profession très proche de la pharmacie dans sa façon d'exercer et de se structurer (les opticiens) n'a pas de quotas, et il y a pourtant de nombreux magasins d'optique en milieu rural et aucun désert "optique".


Je trouve justement que la pharmacie ne ressemblent pas du tout à l'optique. Le pharmacien est un profession de proximité, comme le généraliste ou l'infirmier libéral. Ces 3 professions peuvent êtes sollicitées très régulièrement par des patients malades et doivent être proches de la population.

A l'inverse les opticiens, comme les spécialistes et les dentistes sont des professionnels qui sont consultés beaucoup moins régulièrement et qui n'ont pas besoin d'être au plus prêt de la population.

Autre différence notable : nous avons des urgences, y compris la nuit, alors que les urgences sont inexistantes en optique.

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