Deux sources de données permettent
plus particulièrement d’évaluer la situation : Pôle
Emploi et l’OMPL (Observatoire des métiers des
professions libérales).
4316 pharmaciens étaient
inscrits à Pôle Emploi fin décembre 2012 (contre
3839 fin 2011), alors qu’ils étaient
2420 en 2009,
soit une hausse de 78 % en trois ans.
Ce chiffre
n’inclut pas les non-inscrits et les intérimaires.
Le secteur officine recensait 1110 adjoints sans
emploi fin 2012 contre 886 fin 2011.
Les chiffres
de l’OPLM sont plus précis mais antérieurs (2010),
soit
2808 pharmaciens au chômage ou ayant
connu une période de chômage, pour un effectif
de
27888 exerçant en officine. Ce qui correspond
à un taux de
10,1% pour les pharmaciens
en dehors des chiffres qui traduisent clairement ce que tout le monde ressent sur le terrain, depuis plusieurs années, ce qui est inquiétant c'est que la situation risque bien de s'aggraver si le principal pb des pharmaciens n'est pas résolu dans les années à venir...celui du financement et de la transmission des officines ..ce qui fragilise le reseau ce n'est pas que la baisse et la maitrise des dépenses de santé..c'est aussi des prix d'acquisitions des fonds trop élevés...qui endettent trop lourdement les pharmaciens qui s'installent..les rendant trop vulnérables à la moindre baisse d'activité.....il y a trop de pharmacies, de trop petites tailles et mal réparties sur le térritoire....trop nombreuses dans les centres villes....d'autant que les quotas actuels sont d'une pharmacie pour 4500 hab soit 16000 pharmacies....bien loin des 22 000 actuelles...
Message édité par : PharmaFC / 12-08-2013 20:09