C'est un choix de vie.. Soit tu t'accroches à la ville et tu fais le choix d'une rémunération moindre... En contre partie, tu peux profiter de Sushi shop, des derniers films dans des supers salles de cinéma, de piscines olympiques... Soit tu pars à la campagne, tu gagnes plus d'argent mais tu as à peine la 3G, tes enfants font du sport dans des salles bulgares, tu peux à peine échanger.. Les deux points de vue se discutent.. De toute façon, à un moment, faut se trouver... Même se tromper... Vaste débat..

c'est en effet un choix de vie...et depuis la fin de la paysanerie en france et son industrialisation le mouvement global des population va des campagne vers les villes..pratiquement 80% de la population vit dans des villes et 90% proche de point d'eau...bord cotier, fleuve, lac....les pharmaciens ne sont pas different des autres..ils fuient les zones rurales pour rejoindre les grosses villes....c'est un phénomène mondial qui va s'amplifier....on ne fera pas machine arrière..les campagnes n'attirent pas et n'interresse qu'une toute petite minorité qui marche à contre courant.....

Coeff 650 avec remboursement des frais de transport, je bosse 45h par semaine (payées en heures sup) et je partage les gardes avec le titulaire à 250€ la garde.
Prime annuelle basée sur le taux de génériques délivrés.
On choisit ensemble les challenges qu'on met en place et les procédures d'assurce qualité. On fait un planning de comptoir où on se partage équitablement la tache.
Prise en charge à 50% des DU.
On forme les preps et les étudiants dès que quelqu'un rentre de formation continue.
Je refuse de délivrer des fleurs de
Biques, cigarettes électroniques, prothèses auditives made in china, et autres poudre de perlimpinpin pour maigrir.
Si on bosse avec une maison de retraite, quelqu'un (titulaire du DU vieux) valide les ordos dans un bureau fermé et les preps remplissent les caisses.

À ce tarif là tu trouves personne? Même moi j'y réfléchirais.

Et


Oh là c'est totalement faux!!!
Je suis relancée régulierement par des pharmaciens qui me demandent si j'ai pas des copines de promo sérieuses qui chercheraient un CDI.

Loin des fac, du boulot, il y en a plus que de candidat Mais un mauvais cheval reste un mauvais cheval, dans le sud , dans le nord, à la ville comme à la campagne.

Et c'est peut-être par là qu'il faut regarder, car votre problème me parait inhérent à votre personne (attitude de pleurnichards et mentalité basée sur le rapport de classes).
D'autant que vu le nombre d'adjoint fréquetant le forum, on trouve seulement 2 ou 3 qui passent leur temps à pleurnicher depuis leur premiers pas sur le forum.
Toujours, les mêmes!!!!

Pour les autres le chomage est lié à un accident de parcours, ( mésentente avec le boss, rachat par 2 titulaires...) mais tous ont retrouvé un poste après quelques CDD.

Messieurs, si vous perdurez dans votre situation c'est bien que le problème est ailleurs.

Message édité par : Jezek89 / 14-04-2013 11:37

mais oui. c est parcequ on est des gros nazes des merdeux des moins que rien. on est fichés catalogués plus personne ne veut de nous. bref les rois de l incompétence des raleurs génériques.... des personanongrata de la pharma

:-D

j'ai gardé qq relations pharmaciens certains sont installés d'autres sont adjoints...tous sont unanimes pour dire qu'il y a désormais un pb d'emplois et de chômage en pharmacie dus à la baisse des CA et de rentabilités des officines...le pharmacien adjoint avec ses 60 000 euros de salaire chargés represente un cout trop élévé pour des pharmacies en perte de vitesse ou trop petite qui préférent embaucher une préparatrice ou un mi-temps.....les adjoints qui ont un cdi ont intérêt à le garder s'il le peuvent car d'aprés ce que j'observe autour de moi c'est la galère pour retrouver un poste stable ...recherche de plusieurs mois, contrats précaires, mi-temps, cdd....alors certe pour les pharmaciens ruraux, il y a moins de pb..mais ils representent une minorité peu representative des réalité d'une majorité qui galère....une solution , allez regarder du coté des grosses officines qui ont toujours besoin de personnels grace à des CA qui augmentent et des rentabilités meilleurs....

+1
Tu as quand même des moment de lucidité. ;-)

Il y a des tensions induites par la crise : Ok

Par contre tu évalues à combien le rapport " officines en ville universitaire /totalité des officines" ? à mon avis c'est plutôt elles qui sont dans la minorité :#

Message édité par : Jezek89 / 14-04-2013 12:34

vous avez un quorum qui répartie les officines en fonction du nombre d'habitants...1 pour 4500 désormais, 1 pour 2500 avant, sans compter les créations par voie dérogatoires d'avant...donc dans une ville de 1 M il y a 400 pharmacies...dans un bled de 8000, 3 ou 4...peu importe que la ville soit universitaire ou pas..les pharmaciens sont comme tout le monde ils préferent s'installer dans les grands centres urbains...pas dans les campagnes rurales, isolées...et ils ne peuvent déménager si facilement que ça car ils ont une famille , un conjoint qui a un boulot....une villa dans la creuse coute 3 fois moins chere qu'un appart dans le centre de lille..ce n'est pas pour rien.....personne ne veut vivre à la campagne sans y être obligé ou retraité....ce n'est pas un pb spcifique à la pharmacie, c'est pareil pour tout le monde, même les professions qui peuvent s'installer n'importe ou...regarde les médecins avec leur liberté d'installation..ils preferent s'entasser en ville plutot que d'exerçer à la campagne....

Non, les zones semi-rurales arrivent à attirer tous les commerçants ainsi qu'une population qui en a marre de payer un jambon-beurre industriel bien dégueu à 7€.

La tendance "tous en ville" des années 80 est révolue, il n'y qu'à voir comment les centres-villes sont de plus en plus désertés, ce qui provoque un surnombre de pharmacies dans ces coins.

Les professionnels de santé ne s'adaptent pas à la démographie de leurs concitoyens, en boudant des bassins entiers situés en dehors des villes universitaires.

Sinon pharmaco, je sais pas pour toi, mais moi je bouffe beaucoup mieux que quand j'étais au centre d'une grande agglo : viande, fromage, oeufs, fruits... beaucoup plus de bons produits... mais pas de sushi c'est clair.

http://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/nouveautes/77-5-des-francais-vivent-en-ville

« Mais un mauvais cheval reste un mauvais cheval, dans le sud , dans le nord, à la ville comme à la campagne. »
Tout dépend à quoi tu évalues les compétences de ton adjoint.
Personnellement, quand je vois que la réponse standard à toute demande d’ATB c’est un complément alimentaire Cranberry en le présentant comme un médicament, je ne me sens pas moins compétent que mon (ex)titulaire.
Quand on m’apprend qu’un mal de gorge se soigne avec pastille collutoire et propolis, je ne me sens pas moins compétent que mes ex-patrons.
Quand je vois qu’on propose à un accidenté de la route de prendre du magnésium pour soigner ses tremblements (véridique), je ne me sens pas plus bête que mon ex-patronne.
Quand mon ex-titulaire me demande si j’ai entendu parler du CYP450, je ne me sens pas incompétent.
Tu vois, des gens incompétents, il y’en a aussi chez les titulaires (et les adjoints) et si tu évalues la compétence d’un pharmacien à sa capacité de charlataniser la clientèle en plaçant un maximum d’oscillo et de probiotiques, c’est sûr qu’en sortant de la fac, t’es pas très bon, mais pour faire le boulot tu peux le filer à un BTS force de vente. On n’exerce pas une profession artisanale où on apprend en faisant (comme un ébéniste ou un potier) mai une profession intellectuelle où il faut constamment se remettre en cause et je pense que le jeune diplômé a beaucoup à apporter à une équipe quand bien même sa faible expérience au comptoir fait qu’il manque d’assurance.
Quant à tes amis qui ont du mal à trouver un adjoint, c’est vrai que sur les sites, on retrouve beaucoup plus d’annonces de remplacement congés mat que de CDI plein temps, mais si ils sont loin de tout, il y’a un concept qui s’appelle l’offre et la demande qui fait que certains acceptent des postes en dessous de leur coeff pour bosser dans la ville où ils ont fait leurs études, et que certaines villes sont prêtes à offrir un local à un toubib et lui garantir un salaire minimum pour qu’il vienne chez eux.
Je ne cherche pas de boulot en officine (Dieu m’en garde !) mais j’ai lu cette annonce ce matin :
« besoin urgent d'un étudiant, préparateur ou pharmacien pour un remplacement maladie de longue durée ( date reprise inconnue) horaires a déterminer selon possibilité (de 12 à 35H) »
Ca ressemble pas vraiment à ce qu’on est en droit d’attendre en sortant de 6 ans d’études, un poste de bouche trou qu’on est prêt à filer à n’importe qui.

PharmaFc, je suis d'accord avec toi... Les pharmaciens, médecins,dentistes, cadres sup privilégient les villes... Par contre, les marges en officine sont supérieures en campagne par rapport à la ville.. C'est certainement le seul commerce... On en revient au départ soit tu restes dans ta ville du sud inerte, soit tu sacrifies une partie de ta vie en campagne.. Débat.. Je ne juge personne.. Je suis citadin dans l'âme, j'ai acheté en campagne car je n'avais pas le choix.. Je gagne bien ma vie, ne suis pas malheureux... J'espère en acheter une plus grosse.. Par contre, si je n'avais pas fait ces choix, je serai toujours assistant à 500, à me lamenter..

oui on est d'accord..et c'est bien la seule fois... ;-)

Vous connaissez un peu les modèles des autres pays européens ? Pour avoir fait une partie de mes études ailleurs qu'en France, visité pas mal de pays ou l'ibuprofène ou le paracétamol sont en libre service à la caisse des supermarchés ou dans les stations services (en conditionnement différent cependant, moitié moins que nos doses exonérées en France), les dérives dont on parle me semblent obsolètes.

Je n'ai pas compris la dernière partie de ta phrase.
Peux-tu développer STP?

C est faux, dans le 77 à 30 min de Paris, j ai galéré pour retrouver une assistante coefficient 600 !!! Les jeunes peut être par rapport au travail de leur conjoint boudent le semi rural, certes j ai changé mon fusil d épaule: si je sens un problème dans une candidature, j esquive, trop de soucis par le passé. Par contre en ville universitaire c est la " grosse merde" et avec les les lafa---- et autres ça ne va pas s arranger, ex à Reims 2 fermetures, + 2 a venir, une dizaine d emplois supprimes.et c est pas MEL qui va résoudre le problème, lui ce qu il veut : c est faire du fric, et des qu il pourrait se passer de nos services il va pas se gêner ( com en Italie), ceci dit manage à raison, l otc, c est notre gagne pain, tout le reste passe dans les frais ( loyer, informatiques, salaires) ou bien l état nous perfuse com ils vont perfuser les médecins de campagne, ou bien on reste com aujourd'hui, ce qui est tout a fait légitime, chacun son métier, une pharmacie reste une pharmacie, on n est pas au supermarché, je ne vous parle même pas des conséquences des fermetures de tous les quartiers sensibles en France : un magnifique feu d artifice en perspective. Loulou77

Message édité par : loulou77 / 14-04-2013 22:04

Message édité par : loulou77 / 14-04-2013 22:14

Je viens de regarder la fin d'un reportage sur les complements alimentaires vendu sur internet. Tres interressant. des medicaments dangereux dedans.

une putain de répartie. :=!

Risque de mésusage, augmentation des consommations... Les gens ont chez eux une Pharmacie qu'il utilisent à plus ou moins bon escient. Qu'ils piochent dans leur stock persos ou dans les rayons d'un super marché, je ne vois pas très bien le problème.

Par contre, lorsqu'ils viennent avec une ordo (les médicaments en supermarché n'étant pas vignettés) contenant des médicaments similaires à ceux disponibles en grande surface, à nous de faire un rappel sur le bon usage de ceux-ci.