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Entretiens pharmaceutiques#12188

7Contributeur(s)
syncmasterducheOCEMAjytpharma-espoirPharmaFCami89
4 Modérateur(s)
ManagerWhoopsBixente64bultus
duche ducheicon_post
Comme leur nom l'indique ils devront être réalisé par des pharmaciens et donneront lieu à une rémunération par la CPAM. Pensez vous qu'une parti de cette rémunération puisse revenir directement au pharmacien qui conduit l'entretien ? Pourront-il être réaliser en dehors de la pharmacie par exemple au travers d'une SISA.

vos avis m'intéresse.
OCEMA OCEMAicon_post
Cela fait parti de ton travail , pourquoi veux tu etre payé en plus ?
Cette nouvelle tache vient en compensation d'une partie des baisses subies pas les officines depuis quelques années . Pas pour rémunerer en plus les collaborateurs .
jyt jyticon_post
Non, les SISA sont financées par l'ARS, c'est donc un financement à part.
Il suffit de réunir quelques professionnels de santé pour en créer une autour d'un thème pour commencer et de demander un budget à l'ARS.

Dans la réalité, c'est énormément de démarche administrative pour un gain qui restera au final assez modeste.
syncmaster syncmastericon_post
Il faut aussi et surtout que l'objet de la SISA soit pertinent, c'est à dire corresponde à un besoin de santé publique local défini par l'ARS. Besoins très différents d'un département/région/zone à l'autre.
Donc, se renseigner avant. C'est dommage de passer quelques semaines voire mois à monter un beau projet à plusieurs pour s'entendre dire par l'ARS que ça ne les intéresse pas... (je connais quelqu'un à qui c'est arrivé...)
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Citation : OCEMA 

Cela fait parti de ton travail , pourquoi veux tu etre payé en plus ?
Cette nouvelle tache vient en compensation d'une partie des baisses subies pas les officines depuis quelques années . Pas pour rémunerer en plus les collaborateurs .  


FAUX. Ce sont les honoraires de dispensation qui compensent la baisse des marges. Les nouvelles missions, ce sera une source de rémunération supplémentaire. Tout est expliqué dans la convention.
PharmaFC PharmaFCicon_post
attention les SISA sont des société civiles de moyens entre pro de santé...mais il faut obligatoirement 2 MEDECINS...et ensuite les dotations financières viendront de l'ars en fonctions de missions de la sisa...les revenus seront partagés entre les actionnaires de la sisa et ils devront la déclarer en plus de leur activités liberale....est ce que les pharmaciens adjoints pourront intégrer une sisa alors qu'ils sont déja salariés? est que les sisa ne vont pas rechercher des pharmaciens titulaires avec leur officines plutot?

à mon avis la préocupation principale des adjoints réside ailleurs...il circule actuellement 2 scenarios..en fonction du virage pris par l'économie officinale....

2 scénarios pour l'avenir
Ces deux scénarios se différencient sur le plan des
stratégies mises en œuvre par les entreprises en
réponse à ces nouveaux défis.

Scénario 1 : absence de réaction de la profession
dans un contexte de concurrence accrue
Les officines cherchent à répondre à la crise plutôt par
une réduction des coûts que par une redynamisation de
l’offre de service.
Le réseau se réduit en nombre d’officines et en
couverture géographique (de l’ordre de 3 000 à 3 800,
soit la moyenne des hypothèses avancées
).

La taille
moyenne des officines augmente légèrement mais il n'y
a pas de réelle restructuration du réseau.
Le développement de nouvelles activités est limité car
leur rémunération est jugée trop faible par une grande
partie des entreprises.
La baisse démographique du nombre de pharmacies
d’officine impacte négativement le volume d’emplois,
cet effet est accentué par la baisse de l’emploi moyen
par officine.
La baisse de l'emploi est estimée de 11 000 à 12 000
pertes d'emplois salariés

par rapport au niveau de 2010.
Le turnover de la branche a tendance à augmenter dans
ce contexte.

Scénario 2 : la profession prend sa place dans
le nouveau paysage du système de santé
L’activité reste soumise à une conjoncture difficile ainsi
qu’aux efforts constants de maîtrise des dépenses de
santé. Mais les entreprises cherchent à répondre à la
crise par une redynamisation de l’offre de service et
développent de nouvelles activités.
Un mouvement de reprise d'officines se confirme
ainsi qu'une relative concentration du réseau. La taille
moyenne des officines augmente
mais la différenciation
s’accroît entre les plus petites officines qui n'ont pas
les capacités suffisantes pour s'adapter aux nouvelles
missions, et les plus dynamiques (moyennes et grandes)
qui se positionnent sur une offre de conseil et de
services.
L'emploi baisse néanmoins, de l’ordre de 3 000 à 4 000
emplois à l’horizon 2015.


Le développement des nouvelles missions va
probablement inciter au recrutement d’adjoints plutôt
que de préparateurs. Dans les officines de plus de
20 salariés, des rayons spécialisés pourront générer
des emplois de personnels spécialisés, de préparateurs
formés sur ces spécialités mais également d’autres
vendeurs spécialisés. Le turnover de la branche a
tendance à diminuer dans ce contexte.
La recherche de gains de productivité nécessite des
compétences renforcées en gestion, management,
logistique, achats… mais une partie de ces compétences
est mutualisée au niveau des groupements ou des petits
regroupements locaux.
Synthèse des scénarios
La différence entre les deux scénarios se joue
principalement sur la capacité de la branche à se
positionner sur les missions de conseil-accompagnement
des patients, sur de nouvelles demandes, et à s’affirmer
comme un acteur incontournable du système de
soins. C’est un investissement qui ne donnera pas
de résultat économique immédiat et nécessitera un
temps d’adaptation. Cela n’empêchera pas une certaine
restructuration du réseau ni une diminution de l’emploi,
mais celle-ci peut être plus limitée dans le scénario 2
que dans le scénario 1. L’évolution des compétences
apparaît bien comme un enjeu central pour passer du
scénario 1 au scénario 2.

dans les 2 cas il va falloir s'attendre à des licenciements et c'est tout à fait logique, l'association est privilégiés, 2 pharmaciens rachetent une officine ou il y avait 1 titulaire et un adjoint...voila le modele le plus en vogue actuellement et à l'avenir...et la suppression d'un pharmacien adjoint qui coute 60 000 euros /an charges comprises va devenir la norme...

voila à mon avis des choses plus préoccupantes que les sisa.....
ami89 ami89icon_post
Les honoraires de dispensation?
C'est quoi? C'est quand? C'est comment?
Pourquoi personne n'évoque clairement la situation? La marge perdue est perdue: il est temps de faire des économies pour tout le monde. :-?
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Citation : ami89 

Les honoraires de dispensation?
C'est quoi? C'est quand? C'est comment?
Pourquoi personne n'évoque clairement la situation? La marge perdue est perdue: il est temps de faire des économies pour tout le monde. :-?  


Les modalités sont en cours de négociation avec l'assurance maladie. La baisse des marges sera compensée par ces honoraires : C'est moins couteux pour l'AM.
jyt jyticon_post
.....est ce que les pharmaciens adjoints pourront intégrer une sisa alors qu'ils sont déja salariés? est que les sisa ne vont pas rechercher des pharmaciens titulaires avec leur officines plutot? .....

PharmaFC, je peux te répondre d'emblée sur ce point, la question est tranchée, les adjoints ont le droit d'intégrer les SISA mais on peut penser effectivement que les SISA vont plutôt intégrer des pharmaciens titulaires.

J'ai toujours pensé que les SISA était un moyen supplémentaire pour coordonner l'offre de soin mais que sur le terrain, elles trouveront peu d'applications et que c'était à mon sens une belle usine à gaz.

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