Vous pouvez être douze ou trente, qu'est-ce que j'en ai à battre. Employez des figurants, tant que vous y êtes.

On sera de toute façon trois fois plus nombreux à être confronté à la réalité.

Si tu crois que j'envie ton salaire, ta bagnole et ton train de vie de coquille vide, mon pauvre, c'est que tu comprendras jamais l'importance de la consistance comparé à de la façade. Je vais même te dire un truc, m'installer m'intéresse pas plus que ça si c'est pour gagner une mentalité pareille. Mon âme vaut plus que 6500 euros, mais tout le monde ne peut pas en dire autant.

C'est bon, je vois que j'ai dû déranger qq part
pour que toute la police politique se mette en branle.

Je réitère ma proposition de stopper là le post car comme vous pouvez le voir, on n'avancera plus.

ça y est, il est tout vert... On te propose des solutions et toi, tu prétends qu'on ne pense qu'à nos salaires... En plus, c'est bien connu, l'argent ne sert à rien...

D'ailleurs on peut avoir une belle façade et ètre consistant... La laideur n'a jamais apporté de la consistance... ;-)

Arrête de jeter de l'huile sur le feu, s'il-te-plaît.
La discussion se déroulait tranquillement, chacun échangeant ses opinions sans agresser l'autre, malgré les désaccords. c'est le principal et la bonne formule ; Je propose que ceux qui sont encore intéressés par ce sujet poursuivent sur ce modèle.

Message édité par : Whoops / 08-08-2011 18:48

En tout cas, j'aime les gens qui ont des convictions.

Olihulk en a, même si ce ne sont pas les miennes.
Je vois aussi quelques excellentes remarques de sa part.

Je crois que si nous sommes là pour échanger, car nous n'avons rien à vous vendre, c'est parceque nous sommes aussi des passionnés, avec des idées qui sont ce qu'elles sont.

Je suis convaincu que toute personne qui tente d'échanger et de débattre avec ses confrères se préoccupe des autres, de ses collaborateurs, des jeunes qui assureront la relève.

Nous nous contentons effectivement de dévelloper simplement une piste d'installation.

Entièrement d accord avec jyt... Moi aussi à une époque j'avais les boules car je n'arrivais pas à m'installer alors je comprend cette frustration ambiante mais je pense que les adjoints qui cherchent activement on besoin de cette vision de réussite qui actuellement est la notre.
Ce n'est pas tabou que de dire à d'autre que en pharmacie et oui on peut très bien gagner ça vie.

Pour ma part, je le répete depuis 2007 sur ce site et à chaque fois, je me fais traiter de fou... Evidemment, il ne faut pas faire n'importe quoi mais il existe des solutions... Pas la peine de "casser" le système... Est ce que j'ai été correct?

A leur décharge principeactif, certains de nos confrères installés donne malheureuse cette triste image que décrit
olihulk.

Je préfère les voir combatifs, déjà dans leurs propos, car celà prouve qu'ils ne sont pas résignés.

Ouah super, continue(z tous) comme ça.

une question jyt..que se passe til au bout des 12 ans..tu vends tes 49% à ton associé? sur quelles bases, valorisation? est ce écrit dans un pacte d'associés? et que se passe t-il en cas de désaccord pendant les 12 ans, vu que tu n'as pas ton mot à dire (49%) sur la politique de gestion courante? as tu un moyen de contrôle qqqonque.....

Dans l'intérêt de chacun, on a un pacte d'associé et un règlement intérieur.

Je ne peux imposer un groupement, un grossiste, un génériqueur, un logiciel... mais j'ai été assez convaincant pour que chacun ait le même.

C'est notre intérêt, ne serait-ce que pour les conditions commerciales et en informatiques, nous sommes tous interconnectés avec les avantages que vous imaginez.

Le gérant a juste des limites dans le montant de ses investissements, il ne peut pas décider seul par exemple de faire 200.000 euros de travaux.

Dans la pratique, toutes les décisions en ce sens ont été prise de manière collégiale, nous débattons et convenons de la meilleure solution.

Après, en cas de revente, chaque associé a une clause de rachat préférentielle.
Le prix, ce sera celui du marché au moment de la revente, avec une décote éventuelle si pas de SPFPL et donc pas de possibilité de déduire les intérêts d'emprunt ( pour partie ) et les droits d'enregistrements.

Mais, je n'ai pas vocation à sortir sauf en cas de divergences stratégiques avec un associé.

J'ai toujours des parts dans ma première SEL depuis 2001 et mon associé n'a pas envie de me voir partir.

Message édité par : jyt / 08-08-2011 22:19

Bonjour. Je vais juste clarifier mon opinion sur le système proposé par Jyt.

C'est sans doute à l'heure actuelle un bon système pour offrir aux pharmaciens l'opportunité de s'installer, un espèce de parrainage donnant-donnant. S'il pouvait même s'étendre, ce serait une bonne chose.

Je dis simplement, et les derniers événements me donnent raison, que dans le contexte actuel de récession galopante en vue, les choses vont être bouleversée, sans doute en profondeur à court et moyen terme.

Vous avez pu constater que l'économie sur la santé va faire parti des premiers sacrifiés, dont principalement la pharmacie. Comme si cette dernière était la plus budgétivore et que taper dessus permettra de renflouer les finances publiques. C'est n'importe quoi mais ça montre la tendance et ça montre surtout que nos divisions, nos différences de traitements constituent notre faiblesse et une proie facile pour les décisions de restrictions budgétaires. Soudés comme nous sommes, on a pas peur de nous rentrer dedans sans avoir le moindre doute sur notre inertie et notre mutisme.

D'un autre côté comme j'ai pu le lire récemment sur le forum, il est possible que pour que notre profession perdure (ce qui n'est pas garanti), elle change de fonction : moins le commerce de biens laissés à d'autres et plus l'offre de service. Donc, je crois que les choses vont vraiment changer bientôt pour le meilleur et pour le pire.
Timoré, prudent ? Histoire de conviction. Mais encore une fois j'aurais été heureux il y a dix ans de pouvoir rencontrer qq qui me parraine une installation. Too late.

Puis en fait, j'en ai pas vraiment rencontré dans mon secteur où les pharmacies invendues se cumulent sous l'entêtement de vendeurs accrochés à une époque bénie qui n'existe plus.

Il n'est jamais too late... On ne connait pas l'avenir mais si effectivement il ne reste que des structures importantes. Alors, il faudra envisager ce genre de montages.. Mème si, la liberté en prend un coup... On ne s'associe que si on est obligé mais on y va tout droit!!!

il est possible que pour que notre profession perdure (ce qui n'est pas garanti).

Pour ma part, je suis sûr qu'elle perdurera car je ne connais aucun pays développé où l'on a pas de Pharmacies.

oui le médicament ... mais peut etre pas les pharmacies: il suffit de voir les médicaments en GMS en italie par exemple

La GMS en Italie avait pris en 2 ans 5% du marché de l'OTC en part de marchés.

Parts de marchés essentiellement acquise sur un développement de ce marché et donc ayant peu impacté les Pharmaciens.

Celà fait belle lurette que l'OTC est en GMS dans de nombreux pays dont les pays
Anglo-Saxons.

ils font aussi de l ordonnance pas seulement de l OTC...

Et les pharmacies ne seront plus obligatoirement gérées par un diplôme spécifique.

Possible.....

Les USA nous montrent souvent la voie dans bien des domaines.

Mais il faudra certainement en passer avant par la case ouverture du capital.

Néanmoins, je ne diabolise pas cette ouverture du capital car la profession va avoir besoin d'argent frais afin d'assurer de mieux en mieux ses missions de santé publique.

A nous de faire qu'elle n'aille jamais au delà de 49% afin qu'un Pharmacien permette de préserver l'éthique dans l'intérêt des patients.

Les laboratoires d'analyse ont ouvert leur capital à hauteur de 25% en 1992, on voit quelques grands groupes prendre pas mal de participations.

C'est vrai que le petit laboratoire vétuste à vécu, mais la plupart ont su très vite s'adapter en se modernisant et en créant des sociétés de moyens.

parlons en des labm : c'est la cata, les jeunes n ont quasi aucune belle opportunité, il y a une telle concentration, que en tous cas en ile de france, une majorité de labm deviennent boites aux lettres.