Je partage le pessimisme réaliste de FC.
Pour l'instant je suis écoeuré par le métier d'assistant, nous sommes des fusibles qui sautons à la première diffculté, comme n'importe quel salarié certes sauf qu'après 6 années d'études difficiles, je pensais être quand même à l'abri de la précarité. Le sujet sur les pharmaciens sans emploi prouve le contraire.
Alors que comme il a été dit plus haut, kinés, dentistes ou médecins (sauf quelques généralistes mal placés) ont un réel confort de vie, l'assitant malgré des années d'études plus difficiles que le kiné aura un niveau de vie inférieur. C'est assez rageant.
Une pensée aussi pour les préparateurs qui font du bon boulot, à 75% c'est le même boulot que le pharmacien, et qui sont vraiment très mal payés.
Etre salarié en officine c'est vraiment être bloqué, aucune évolution possible sans argent, aucune évolution, quand les dentistes commencent autour de 5000 euros, c'est dur de se dire qu'avec des études plus difficiles, on ne verra pas les 3000.
Désolé de parler de l'aspect financier, je donne peut-être l'impression d'un aigri populiste mais j'ai vraiment l'impression d'être bloqué.
Et je ne suis défendu ni par les titulaires qui voient leurs salariés comme des charges corvéables à souhait qui leur coûtent déjà tellement cher ni par l'Ordre qui m'asphyxie en me prenant 10% de mon salaire en février-mars pour ne jamais me défendre et qui ne fait que m'envoyer une revue pleine d'autosatisfaction mal placée, ni par Mr Leclerc bien entendu.
Le salarié en offcine vaut n'importe quel salarié, les 6 ans d'études s'effacent.
Je me sens beaucoup plus proche, socialement et professionnellement parlant d'un préparateur que d'un titulaire avec lequel je ne partage que 6 ans (au mieux) sur les bancs de la fac.
Pas la peine de se raconter d'histoires en affirmant que le métier est beau et passionnant. Bien sûr, c'est "passionnant" d'expliquer pendant 20 minutes à un patient comment tartiner ses pieds avec une crème ou comment se servir d'un lavement. C'est gratifiant. :paf
Mais ce qui me plairait encore plus, c'estb de pouvoir donner un niveau de vie décent à ma famille.
Les études sont trompeuses, passionnantes, elles ne laissent pas supposer que la suite s'articule surtout autour de la gestion, de la vente, de la gestion d'équipes.
L'officne est globalement un monde en péril, en pleine transformation où ne s'épanouiront intellectuellement et fincancièrement ceux qui auront les moyens d'acheter.
Si la personne qui a inité ce fil ne s'est pas encore pendue, je lui conseillerais de chercher une officine de campagne où les coeff sont plus élevés et le travail sans doute plus intéressant que dans une grande ville et plus proche de l'art pharmaceutique qui se perd.
Message édité par : mycolog / 29-01-2011 22:26