Celà va faire 6 ans en Juillet que je travaille dans la meme officine juste après mon diplome.
Engagée au coeff 500, puis augmentée de 3% la 3eme année et depuis plus rien.

Je suis à 2 doigts de donner ma démission mais j'ai peur de ne pas retrouver un emploi sur paris.


Je fais beaucoup de choses à la pharmacie. Je dirai tout sauf la comptabilité et les commandes en direct avec les labos.

Mes boss ne peuvent "soit disant" pas se permettre d'engager quelqu'un de diplomé et engage des étudiants nullissimes (je m'en suis tapé 3 vrais boulets quand mes boss étaient en vacances).
celà fait depuis le début que je n'ai jamais le reveillon de noel ni le 31 décembre.

Je sers souvent 2 clients en meme temps, pas 30 secondes de pause entre 2 clients, je dois aider la maman de ma titulaire assez agée (85 ans mais qui travaille encore et qui tient à peu près la route), du coup je récupère tous les clients à problème.


je suis en plein doute, car j'ai peur de ne pas trouver d'emploi sachant que souhiate trouver un salaire 550 ou 600 car je ne peux plus tenir à ce rythme.


merci pour vos conseils et votre soutien car j'en ai besoin en plus de mes problemes persos.

Tu ne pourrais pas simplement essayer de changer l'ordre de tes actions en cherchant d'abord un poste ailleurs avant de donner ta démission ? Tout le monde ne veut pas forcément pourvoir une place là tout de suite maintenant.

ça sent le gros coup de fatigue, non je plaisante, mais c'est pas drôle de courir tout le temps.
cherche autre chose avant de donner ta demission, une experience autre t apporterait un vrai plus, mais par les temps qui courent, c'est pas simple de changer de pharmacie.

servir deux client en meme temps, ça s'appelle juste la verification des ordonnances, c'est le propre du role du pharmacien non ?

Tu parles de problème de rythme , mais tu commence et termine en parlant coef, c'est pas là plutot le vrai problème...?

Après 500 sur Paris même me semble peu si on considère le coup de la vie effectivement...
Mais commence par défraichir le terrain sur les pharmacies qui cherche, sur ta capacité à t'éloigner

bon courage dans ta recherche en tout cas, en oubliant pas l'expression "on sait ce qu'on perd, jamais ce qu'on gagne"

Pourquoi ne pas répondre à quelques annonces, il y en a pas mal, et aller à quelques entretien, histoire de voir ce qui se passe, et après tu prendras ta décision.
Je travaille à Paris depuis quelques années et j'ai toujours trouvé ce que je voulais en max 2 mois. 550 tu peut trouver facilement. 600 c'est plus compliqué, mais il faut oser, bien se présenter,et suivant le poste, être prêt à négocier.

le blues de l'adjoint au bout de qq années..classique.. ennui, travail répétitif, pas d'évolution,régression, tu regardes l'horloge tourner, voir les feuilles tomber si arbres en face....peut être que tu devrais songer à t'installer....si tu le peux...la au moins des états d'âmes t'aura plus bcp de temps pour en avoir....

Vérifier une ordonnance et servir un second client ça n'est pas la même chose : intervenir dans un conseil/une intéraction en plus de sa vente, ça n'est pas forcément évident et pas forcément bien recu de la part du patient servi, en plus de décrébiliser la personne qui était en train de servir le dit patient...
En plus c'est la meilleur facon de perdre le fil de ce que l'on fait et commettre des erreurs avec l'autre patient.

Concernant le coeff, c'est normal qu'il évolue en fonction des responsabilités, mais c'est à toi de le mettre en avant à ton titulaire.
En même temps, il y a de nombreuses annonces sur Paris intra muros, comparé à la région parisienne ou la province.
Jusque là tu n'as travaillé que dans une seule officine et tu en as peut être marre, ce qui est tout à fait compréhensible. En même temps cela te permettrait d'aborder le métier différemment dans une autre officine (clientèle différente, officine de taille supérieure, collègues différents...). D'une officine à une autre, selon le titulaire, le conseil est plus ou moins mis en avant et le service qualité aussi envers les patients.

Quand j'y repense dans ma première pharmacie fraichement diplômé, je me contentais de "donner" les boites. C'est que faisait la titulaire (et parler de ses jumelles), pour moi ca se résumait à ça le métier de pharmacien.
Ce n'est qu'aprés que je me suis penché sur le conseil et le suivi des patients et de me creuser la tête sur leurs ordonnances, car c'est sous l'impulsion du titulaire et d'une préparatrice que j'en ai compris l'importance (et surement aussi avec le recul et l'expérience). Avec cette expérience tu évolues dans ta facon d'aborder le patient et ses problèmes....

85 ans ... fidèle au poste !!!! je rêve :=!

oui, en fait on est souvent 2 à servir, donc on a toujours un truc à faire, non stop, et quand la gentille mamie descent, elle commence à s'occuper du client et puis quand elle voit que c'est un truc un peu plus compliqué que donner du doliprane, ou rentrer une mutuelle, ou pour n'importe quel petit truc, elle m'appelle.

Donc, je sers mon client qui me parle en meme temps que je le sers et il faut se magner car on est à paris, et celui de la mamie qui me demande de l'aider...
je vous jure que c'est assez dur psychologiquement car en plus j'ai des gros soucis persos qui s'accumulent.

J'ai commencé à bosser dès ma 1ere année d'étude, j'ai du faire une dizaine de pharmacie, et c'est la pharmacie les moins arnaqueurs que les autres mais ils n'arrivent pas à trouver un étudiant compétent qui puisse aider (car ils ont pas de sous pour payer un diplomé), et je crois que c'est mort pour mon augmentation.

Les points positifs c'est que quand j'ai déménagé j'ai pu m'installer pas très loin, donc pour les transports c'est cool, et pour mon emploi du temps çà va mais le salaire et le taf non stop c'est très usant.

D'un autre coté, si je me présente dans d'autres officines, et leur dire qu'ils devront attendre 3 mois pour que j'aille chez eux, je ne pense pas que les oficinaux pourraient attendre ce délai.


je suis vraiment paumée.

et je voudrai savoir si dans la jeune génération d'étudiant en pharmacie, vous avez réussi à trouver des gens capables et normaux, car on est tombé sur 3 extra terrestres nullissimes, ce qui m'a encore plus plombé le moral.

Il ne faut pas non plus attendre trop des étudiants. Contrairement à toi, il y en a plein qui n'ont jamais mis les pieds dans une officine, et on fait un travail où il y a peu de place pour l'innée. Si on les balance comme ça en espérant qu'ils seront indépendants, ça ne peut être que catastrophique.

Côté officine, il y a clairement un problème d'organisation. Au stade où elle en est, ta mamie (pharmacienne ?) devrait travailler un peu comme une apprentie... qui aurait parfois le droit de délivrer des médocs. C'est-à-dire qu'elle s'occupe de sortir les ordonnances au fur et à mesure qu'elles arrivent tandis que toi tu sers par exemple. Ca aurait au moins l'avantage de ne pas t'obliger à te disperser et apporter un peu plus de fluidité.

Après, si ton ras-le-bol est surtout dû à tes soucis privés, c'est plus compliqué. L'idéal serait évidemment d'arriver à bien dissocier l'un et l'autre mais quand on a la tête dans le sac, c'est moins évident.
Cela dit, même si tu n'y crois pas, tu ne risques rien à tâter le terrain du marché de l'emploi. Allez, bon courage.

Un étudiant n est pas non plus la pour etre compétent....on ne peut pas attendre de lui qu il soit un salarié comme un autre !! et en plus il est sous ta responsabilité !!

mamie est elle inscrite à l Ordre???

qu'est ce que tu appelles étudiants nullissimes..peux tu expliciter stp?je te trouve bien dur avec tes congénères..on a tous débuté un jour et le décalage entre la fac (cours théoriques magistraux) et la réalité de l'officine (commerce de détail) nécessite qq mois (années..) d'adaptation..peut etre aussi que tes étudiants ne sont pas destinés à la filière officine..en a tu discuté avec eux pour savoir d'ou leur vient une telle nullité.....

La mamie elle sert de prête nom a la fille qui ne doit pas être pharmacienne , je me trompe ? Car j'ai déja entendu parler d'un cas similaire ...mais pas à paris.

Message édité par : zamaiev / 17-01-2011 21:15

Salut, pour moi un étudiant "nullissime" serait un étudiant qui n'aurait jamais mis les pieds en officine entre la première et la sixième année... il y en a toujours quelques uns par promotion...
Enfin bon, je n'aurais pas employé ce terme-là...

Message édité par : syncmaster / 18-01-2011 12:04

non, mais la mamie n'a pas de diplome, elle était la femme du pharmacien (papa de ma boss) et a travaillé depuis 60 ans là,; mais les diplomes de préparateur n'existaient pas à l'époque.


Franchement, je me suis tapé 3 étudiants boulets, c'est assez impressionant !

Une qui passe l'internat et qui ne connait meme pas la chlorhexdine.

Celle qui j'ai eu à noel et qui trouve que 103 cm de tour de cheville c'est normal. et çà ce n'est qu'un exemple.
arriver en 6eme année, et ne pas connaitre l'ibuprofene c'est grave !
On ne leur demande pas la lune mais du bon sens.
Je suis assez desesperée de voir des gens comme çà qui ont déjà la grosse tete alors qu'ils sont ignards. :paf

Salut eternity

la mamie t'a menti en te disant que le diplôme de préparateur n'existait pas à l'époque, mon grand père qui aurait aujourd'hui 85ans était préparateur.

Pour ce qui est du niveau des étudiants, celui ci n'a surement pas changé. On pense toujours que c'était mieux avant.
Certains, comme celui qui te parle de 103 cm pour une cheville, perdent totalement leurs moyens devant des "supérieurs".
Je pense que leur problème ne vient pas de leurs connaissances ou leurs capacités mais de leur gestion du stress, stress qui est souvent créé par des "supérieurs" qui n'ont rien à apporter aux étudiants et qui n'ont que leur position pour s'affirmer.

Quelques dates plus proches :
24 mai 1946 : statut actuel du Préparateur en Pharmacie
10 mai 1948 : création du CAP d'Aide-Préparateur (en 3 ans) et du BP de Préparateur en Pharmacie (2 ans)
8 juillet 1977 : création du nouveau BP de Préparateur en Pharmacie
31 décembre 1983 : suppression du CAP d'Aide-Préparateur
25 avril 1980 : création du CAP d'Employé en Pharmacie
23 juin 1980 : création de la Mention Complémentaire au CAP
1997 : le BP est rénové avec la mise en place d'un nouveau référentiel. Les voies d'accès sont : le CAP d'Employé en Pharmacie et sa Mention Complémentaire, le BEP Carrières Sanitaires et Sociales et tout diplôme permettant l'accès en 1ère année d’études de Pharmacie et niveaux supérieurs.
13 mars 2000 : suppression du CAP d'Employé en Pharmacie et de sa Mention Complémentaire.
Jusqu’au milieu des années 1980, il n’était pas rare que le Préparateur en Pharmacie soit le pilier de l’officine, exerçant des fonctions qui dépassaient largement ses prérogatives : organisation des commandes, relations avec les fournisseurs, gestion de la caisse, encadrement des collaborateurs, formation des apprentis, etc... Bénéficiant très souvent de la confiance totale du pharmacien titulaire, il palliait occasionnellement l’absence de celui-ci. Ces tâches hors-normes s’accompagnaient d’une reconnaissance implicite qui se matérialisait sous la forme d’une rémunération substantiellement supérieure à la grille conventionnelle. Les temps ont bien changé ...

Trouvé sur le site de FO ! ;-)
Donc 1948 !

Pour les étudiants : stagiaires de sixième année ?
Aprés la capacité de qui que ce soit , étudiant ou non , c'est tres personnel .Vivacité d'esprit , adaptabilité , connaissances perso ... Veulent t ils continuer en officine ?
Cela n'a même rien à voir avec l'expérience . J'ai eu beaucoup de problèmes avec des étudiants ayant eu beaucoup d'heures de pratique , et pour d'autres un travail nickel malgré une absence totale de travail entre la 2) et 6) année .

Après combien etes vous dans cette pharmacie ? Peut tu prendre des vacances !?

Pour changer , certains peuvent accepter 2 ou 3 mis d'attente .
Quel est le temps de présence du titulaire ?
Le mamie , c'est quand même problématique !

enfin, ma titulaire m'avait dit que çà n'existait pas, je n'ai jamais vérifié après je pense qu'elle était fille et mari de pharmaciens de génération en génération et elle n'a jamais passé le diplome, quoi.

Ma titulaire doit faire dans les 35 h -40 h par semaine.
en général on est 2 à etre présent à l'officine.

Franchement, ce n'est pas le stress, car ils ne sont pas stressés d'avoir le portable que eux, de le consulter toute la journée.
Le boulet de Noel dernier bossait déjà dans plusieurs pharmacies où il ne lui ont rien appris. Mais c'est un vrai danger public cette fille.
en 6eme année, ne jamais avoir entedu parler d'elastoplaste, de compresses, d'ibuprofene, de calculs du nombres de boites à donner. C'est de la connerie pure et simple.
Savoir faire si peu de choses et se vanter du peu de choses qu'elle sait faire (genre une ordo de 2 lignes), je trouve qu'on est mal barrés avec des gens comme çà. :paf