Salut à tous... non je suis pas (encore, dans les deux sens du terme)au chômage mais dieu sait qu'avec ma petite expérience d'une trentaine d'emplois dans tous les coins de l'hexagone et du globe, d'ailleurs, je peux vous en dire sur la précarité.
Ce qui me navre au premier abord ce sont les points de vues totalement inéxorablement opposées (comme d'hab) entre titulaires et adjoints.Et pour cause, tout nous sépare : conceptions du métier (commercial vs technique),autorité (souvent abusive vs trop absente), considération ( "le pharmacien" vs "l'employé"), et pour les revenus, il est inutile de faire une parenthèse. La fracture est exactement la même qu'entre un patron de bar et un serveur, on fait fi complètement des diplômes et de la compétence. Hélas, les serveurs sont mieux lotis, car rien ne les empêche à eux de monter leur boîte à deux bornes de là. De toute manière ce qui nous oppose fondamentalement, c'est bien notre statut social. Et bing, on repart dans la lutte des classes... Pourquoi, vous croyez qu'elle n'existe plus ?
En corse, il y a une citation très explicite qui dépasse le cadre de l'officine mais qui s'y applique parfaitement : "un repus ne croit pas un affamé". Cela donne toute la mesure et la couleur de la dichotomie des objectifs des uns et des autres sans parler de la teinte arrogante et dédaigneuse qui s'en dégage.
Juste une petite pique au passage du début de ce charmant débat, les seuls pharmaciens golfeurs que je connaisse, ce sont préciseément des titulaires, mais bon, je ne fréquente pas tout le monde.
Bon ceci mis à part, juste pour appuyer sur le fait que le système nous a définitivement mis en concurrence voire en opposition, je voudrais demander si l'auteur du mail qu'à reçu l'auteur de ce post s'est identifié sur ce forum, et ce pour mieux le soutenir. Je ne vais pas manquer de lui envoyer un petit mail d'encouragement même si je ne puis le transmettre à d'autres amis cosituationnaires car j'avoue que j'en suis arrivé à fuir mes collègues les uns à cause de leur cupidité cynique et leur lanque de bois, et les autres à cause de leur naïveté servile(mot à la mode, tiens, mais bien adaptée à la situation de l'équipe dite officinale). Voilà, Pan dans les dents.
Mais je suis sûr que ça va changer.
Voilà, j'accours envoyer mon email.
A bientôt.