Vu ce jour :

"La réforme du diplôme de préparateur en pharmacie est lancée

Elever le niveau du diplôme de préparateur ou seulement dépoussiérer le brevet professionnel, le fameux BP ? Telle est la question qui, depuis le 7 octobre, anime les discussions des partenaires sociaux et des représentants ministériels réunis pour l'occasion au sein d'un groupe de travail. Le cahier des charges présenté permet d'envisager pour les futurs préparateurs et préparatrices un niveau minimal de BTS, voire de licence.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 24 octobre 2009"

Si quelqu'un a accés à cet exemplaire du Moniteur et peut nous en faire une synthèse...

ce serait une belle avancée pour le métier de préparateur... :=! . je ne suis pas certaine que cela fera l'affaire de tous les titulaires car je présume que les futures détenteurs d'une licence ou d'un BTS seront rémunérés en fonction de la valeur du nouveau diplôme non ?
qu'en pensez-vous ?

Le problème aussi est le temps de présence à l'officine: En licence ou BTS, ce sont des stages, et non plus une présence quasi permanente sur 2 ans au sein de l'officine.....

il été temps!! :=!

Que la rémunération d'un BAC + 6 n'est pas la meme dans tout les secteurs, donc qu'il peut en etre de meme pour un bac + 2 (bts) ou + 3 (licence).
Ceci dit valoriser et sa formation (en la réadaptant également), c'est forcément valoriser la profession dans son ensemble, donc on ne peut etre que pour....
Si c'est pour l'argent, il y a de nombreux secteurs mieux payés en étant moins qualifiés, donc je ne crois pas que ça soit la finalité en soit...

je suis d'accord Antoine , je n'ai pas dit que le revalorisation des salaireétait la seule finalité mais elle me semble aller de pair avec un diplôme tel un Bts ou une licence...

on est bien loin de l'apprentie de 16 ans sortant péniblement de 3ème à qui il fallait tout apprendre !! je suppose que les futurs nouveaux diplômés auront des exigeances que les préparateurs d'aujourd'hui n'osent même pas faire valoir....

entièrement d'accord, je pense que tant qu'on y est on devrait aussi s'interroger sur la nécessité d'adapter les études de pharmacie, à la profession de pharmacien ...
La première année d'études commune médecine / pharma, aurait pu être prometteuse à ce sujet... mais je pense que ça ne va finalement rien changer sur les programmes, pas mal éloignés de la réalité du contexte professionnel finalement en ce qui nous concerne.

Je pense que la rémunération est étroitement corrélée à la notion de valeur ajoutée dans tous les domaines d'activités... de quoi nous remettre en cause, si avec un Bac +6 nous touchons à peine plus que certains autres salariés, avec beaucoup moins d'années d'études....

A notre décharge nous n' y sommes pour rien, le système veut cela: que seul le patron puisse jouir d'un salaire valorisant.... en tant que gérant de société, dans un secteur où le résultat marges / volumes, bien qu' appelés à diminuer, soit encore bien au dessus de la moyenne.

Je verrai ce que je peux faire concernant l'article, en vertu du droit d'auteur la recopie d'un article est interdite sans autorisation.

J'espère sincèrement que l'avancée sera plus que substantielle, malheureusement selon mes sources je crains qu'il ne s'agisse que de poudre aux yeux.

et voilà , j'ai bien envie de dire : cela m'aurait étonné.... :-?

attention a la poudre aux yeux ! le metier de preparateur est en pleine mutation et pour ma part je ne pense pas que ce soit la nature du diplome qui soit en jeux mais son contenu en effet le boulot est loin d'etre le meme qu'il y a 10 ans. Quel est le risque de se retrouver avec moins de job en pharma car remplacé au quotidien par des conditioneuses et autres vendeuses .....

Enfin quelqu'un de lucide...

Le problème est bien là notre statut professionnel est si faible(je ne parle pas de ce que nous faisons mais de ce que nous sommes autorisés légalement à faire) que notre avenir peut être en jeu.

Je pense que le problème n'est pas là...

nous sommes nombreux à être lucides sur une situation que nous vivons tous les jours...

mais il n'y en a que peu qui se font entendre, ou qui veulent réellement changer les choses.... on se contente du peu que l'on à, en se rassurant en se disant qu'on est pas les plus à plaindre...
quelques lobbies défendant les lourds intérêts de ceux qui ont tous les pouvoirs, doivent aussi influencer nos dirigeants dans leurs "politique de l'autruche"....

je commence a être résigné et me dire comme tout le monde que:" c'est comme ca, et si on ne veut pas être malheureux toute sa vie, il faudra bien s'y faire...."

Personnellement je suis pas du genre à me résigner.

Nous avons beaucoup travaillé, beaucoup lu, beaucoup écouté pour en arriver aux propositions équilibrées que nous avons faites. Vous les connaissez : elles tiennent compte de la présence du pharmacien adjoint en réservant certaines délivrances au pharmacien, elles tiennent compte de l'évolution présente et à venir de l'officine, elles en font un diplôme moderne et performant pour que l'officine puisse justifier de son monopole par la qualité de ses hommes et de son organisation.

Aujourd'hui, nous allons voir jusqu'où les partenaires sociaux sont capables d'aller. Nous pourrons critiquer. Vous pouvez compter sur nous pour être vigilant et pour continuer à être force de proposition.

Si le nouveau diplôme n'est que le résultat d'un simple dépoussiérage comme les fois précédentes, le système actuel aura montré toute son impuissance à faire évoluer une profession toute entière sans ressort...moribonde...

Maintenant si vous pensez qu'une force alternative est nécessaire pharmaciens et préparateurs rejoignez-nous...Adhérez ==> http://aspharcom.free.fr/sections.php?op=viewarticle&artid=5

J'avoue être très septique sur l'avenir de notre métier, même si il y a dépoussiérage je ne pense pas
que notre métier soit réévaluer à sa juste valeur.
Je pense que si nous arrivons à ce que le diplôme soit égal à un BTS ou une licence, les pharmaciens auront bien du mal
à embaucher ces nouveaux diplômes et préférerons prendre des petites mains pour nous remplacer.
Effectivement notre métier risque dans ces conditions de disparaître.
:#

Rassurez vous !!
les pharmaciens ne prendront pas le risque de vous remplacer par des petites mains, sans qualification...
Il faut relativiser, vous ne leur "coutez " pas si cher que ça, par rapport a ce que vous leur (r)apportez après tout, et vous leur offrez une certaine légitimité....quand ils ne sont pas au comptoir... il y a au moins un professionnel du médicament....

encore une utopie, dans combien de pharma des employé(e)s qui n'ont pas finit ou validé leur
diplome de prep et qui sont restés dans la meme pharmacie pendant 10 15 20 ans ont plus d'estime des clients (patients pour ceux que ça choque) que les assistants bien plus jeunes ...........dans certains cas le probleme se retrouve avec le ou la conjoint(e) du patron(ne).
Les qualitées que sont le serieux l'engagement l'efficacité ........ ne sont pas proportionnels a la nature du diplome sinon ça se saurait

Pas d'accord avec toi Jules.

Il ne s'agit pas d'un nouveau métier, il s'agit d'un nouveau référentiel de formation et d'un diplôme revu et corrigé en fonction de ce nouveau référentiel.

Mais tout ceci n'est rien si le référentiel d'activité qui est le point de départ de tout ça ne nous donne pas un nouveau statut professionnel. C'est notre statut actuel qui est dangereux.

Je dis et je répète tout le monde s'est arrangé avec le code de la santé publique. Chaque jour les préparateurs délivrent des ordonnances sans contrôle effectif, sont pris pour des pharmaciens et ça arrange tout le monde. Les préparateurs pour leur ego, les pharmaciens parce que ça fait illusion auprès de la clientèle.

Je comprends que ma manière d'aborder les choses puisse dérouter. Moi je dis : il est dangereux pour nous, préparateurs, d'accepter cette base là. Notre formation n'est pas en accord avec ce que nous faisons chaque jour dans les officines. Notre statut professionnel ne correspond pas à nos vrais responsabilités. Notre métier ne pourra jamais évoluer sur ces bases là.

Tout le monde parle d'un nouveau diplôme mais sans cette nouvelle vision de notre métier nous n'évoluerons pas.

J'attends de lire l'article dans le Moniteur...

je suis bien d'accord avec toi manager c'est un probleme de fond et pas de forme

tellement de choses entrent en compte dans cette réforme que le sac de noeuds est immense

C'est un problème de fond d'abord. Quel est notre métier réel?

De forme ensuite. En tenant compte de ce métier réel, quelle est la formation nécessaire?