Heu... à la réfléxion, ce crash-test pourrait se limiter au 8ème arrondissement de Paris (39 000 habitants pour 44 officines, soit 32 excédentaires, soit un Taux de Surdensité Officinale de 74%: record national à battre... excellent terrain d'essai théorique, il serait intéressant de connaître les avis ordinaux voisins...)

Merci qui?

Le 8 eme :
Le triangle d'or : la haute bourgeoisie , les trés riches étrangers vivant occasionnellement
Les touristes (Champs élysées, Palais de l'Elysée , La Madeleine, les Palaces...)
Les travailleurs non-résidents (du 8eme ).
Tout ce "beau" petit monde fait que l'économie desdites officines est un particulière et doit aller à l'encontre d'un quelconque calcul basé sur le simple recencement de la population non ?

Message édité par : zamaiev / 28-09-2008 23:45

Effectivement Zamaiev, dans géo-démographie: il y a aussi géo. C'est dailleurs la raison pour laquelle nous faisons partie des rares à parler de géo-démographie et non pas de démogéographie. Subtil, mais jusqu'à preuve du contraire: les mots ont un sens! Et faire passer les mathématiques avant les réalités, n'en déplaise aux scientifiques, peut parfois produire de belles absurdités.

Ceci dit, avec ses 74 % de surdensité officinale, le 8ème arrondissement de Paris est un record national, aussi bien démographique que géographique, et si proche des instances ordinales, qu'il eut été stupide de ne pas proposer ces beaux quartiers comme crash-test pour l'abrogation du quorum. Autrement dit, si l'abrogation du quorum est supposée réduire le nombre d'officines... pourquoi ne pas commencer par le 8ème? Juste pour voir si ça marche là où cela semble géo-démographiquement le plus nécessaire...

Enfin, pour tranquiliser tout lecteur soucieux de cohérence, sachez qu'après enquête sur le terrain aucune des 44 officines du 8ème ne pense "transfert" ou "regroupement". Un peu par manque de mobilité géographique, un peu grâce aux 10 millions de touristes annuels, un peu parce que si le quorum n'existait pas il y en aurait sans doute 44 de plus.

Pas merci qui?

Bonsoir Whoops, et les autres,

Je suis parisien et titulaire de surcroit. On est 5 pharmacies dans un mouchoir de poche dans mon quartier mais cela n'empêche pas mon équipe et moi-même d'exercer notre métier avec toute la discipline nécessaire.

Curieusement, je ne perds rien au change. Pourtant certains de mes confrères font du renouvellement de somnifères, substituent jasmine et jasminelle, délivrent du norlevo sans le message de prévention, donnent du curacné à des jeunes femmes sans le tampon du dermato sur l'ordonnance, et j'en passe ... Je m'y suis fait également aux clients qui me disent que je suis trop cher par rapport à un concurrent situé à 5 kilomètres (qu'il y aille !). Je ne parle pas des jeunes hommes qui me narguent avec leur norlevo obtenu ailleurs et refusé chez moi (ben oui, le norlevo, c'est pour les dames).

Ne généralisons pas, que diable !

Khôi.

;-) le coup du sac sur la tête, c'était en référence à l'avatar de pepinos, un truc bien gros et léger qui était à l'origine là pour tenter de détendre l'atmosphère. Comme on a pu le voir, cette audacieuse tentative a été couronnée de succès. ;-)

Bonjour Kdang
vous ne cherchez pas une adjointe par hasard?
Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave, vous me donnez de l'espoir!

Bonsoir Milipimousse,

Il faut garder espoir malgré tout, rentrer sa tête dans les épaules et foncer. Rien qu'à voir le PLFSS qu'on nous prépare ... Je ne lis plus les journaux professionnels, leurs articles défaitistes, les avis des experts en tout genre, le courrier des lecteurs, ...

On fait un beau métier, on en vit : il ne doit avoir aucun tabou sur la rémunération des professionnels de santé, au regard de la responsabilité que l'on porte (pour ceux qui exerce correctement bien sûr). Et au-delà du "commerçant", on tisse malgré tout un lien avec nos patients, on les suit, affectivement, administrativement, socialement, ... C'est très gratifiant et ça, personne ne nous l'enlèvera.

Khôi.

PS : Whoops, je n'ai pas fait attention à l'avatar de Pepinos ...

Vous avez un confrère proche qui vous fait une concurrence déloyale par déficience de déontologie?

Chers confrères et consoeurs une solution simple existe:

Deux organismes sont là pour garantir la déontologie pharmaceutique et protéger les malades: L'ORDRE DES PHARMACIENS et l'INSPECTION DE LA PHARMACIE!

Contactez les et restez dans le bon camps plutôt que de faire comme les voisins et cracher sur votre profession!

(Et jusqu'à preuve du contraire ce n'est pas plus difficile de les contacter à Paris qu'en province)