Bonjour à tous,
Pharmacien, un métier sous+estimé à la fois par les patients et les médecins/ autres soignants. Absence de reconnaissance. Considérés comme des épiciers , nous subissons un métier invisibilisé . Pire encore, quand la prise en charge médicamenteuse est bonne, c'est le médecin qui brille. Quand une erreur sur le circuit survient, on recherche la responsabilité du pharmacien, qui pour rappel, a une obligation de résultat, contrairement au médecin, tenu seulement à une obligation de moyens. Rajoutant à cela les conditions exécrables de travail que ce soit en officine qu'à l'hôpital et en clinique (burn-out à gogo), l'absence de télétravail, des salaires qui restent bas au regard du nb d'années d'études et des responsabilités, zéro prestige...Bref, on comprend que les places en fac de pharma restent vides et je me demande comment dans ces conditions , l'attractivité pourrait être de nouveau au rendez-vous ? Seule la filière industrie semble valoir encore le coup peut-être. Constat d'un pharmacien quadra qui a fait le tour de la question...