@galak : je me suis mal exprimé, je voulais dire que bosser chez un grossisse est possible quand on a fait officine, sans reprendre de master. Bien sur que c'est beaucoup de boulot, à l'image de tous les cadres de grandes boites. Mais derrière la récompense est au bout, avec des rémunérations en fin de carrière deux fois plus importantes que pour un adjoint d'officine.
Sinon Oxy, en tant qu'ancien corporatiste et ancien ANEPF, je me suis constitué un réseau solide et je connais des dizaines de diplômés dans toutes les 24 facs de France. Je peux donc te dire que globalement l'insertion des jeunes est très bonne quelque soit la fac. Même si c'est pas aussi facile qu'avant et que la situation n'est pas la même dans toutes les régions, à la sortie de la fac, tout le monde a un job.
Les rares problèmes rencontrés, c'est pour les gens qui considèrent que si ils ne trouvent pas du boulot dans la rue où ils habitent, il n'y a pas de boulot et c'est bouché. Dans le sujet sur les heures supplémentaires, PommeCitron nous explique qu'il ne peut pas démissionner parce que "les CDI ne courent pas les rues dans sa commune". Ca ferait mourir de rire (jaune !) n'importe quel salarié d'un autre secteur une réflexion pareille : je peux te dire qu'un jeune ingénieur qui arrive sur le marché, si on lui propose un bon poste à Lille alors qu'il habite Marseille, non seulement il ne se pose pas de question, mais en plus il est content ! Alors que pour certains pharmaciens d'officine, prendre la voiture pour aller dans un patelin à 20km, oulala, c'est duuuuuuur.