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reconversion infirmière?#13345

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a noter aussi que 82% des adjoints sont des adjointes selon le président de la section D, ce qui explique la part importante de temps partiel et de la faible mobilité, difficile de quitter la civilisation pour aller exercer en creuse quand on a des enfants scolarisés et un mari dont l'emploi n'est pas délocalisable....
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Citation : parmentier 

Enquête intéressante, qui montre que la situation de l'emploi est globalement bonne sur le front de l'officine pour les jeunes.C'est ce genre d'étude qui permet de faire progresser les débats et d'avoir des arguments solides (même s'il peut y avoir des biais, liés notamment aux perdus de vue/non répondeurs qui sont peut être ceux sans emploi...).

Un point cependant important pour l'officine, surtout quand on compare officine et industrie: 45 % des diplômés en officine ne sont pas satisfaits des perspectives de carrière qu’offre leur emploi contre seulement 7% en industrie.

Il y a donc bien un certain malaise chez les jeunes pharmaciens de l' officine (mais pas en industrie), objectivement démontrée dans cette étude...

De plus, le % de chômeurs (10 % pour l'officine) n'est pas nul et bien supérieur à celui des cadres (3,7% tous secteurs confondus en 2012) et sans doute aussi très supérieur à celui des médecins ou dentistes qui doit friser le 0,0001%.

Bref, au total, une bonne étude qui serait à généraliser pour avoir des effectifs plus importants et donc des chiffres encore plus fiables...



Attention, là tu compares le taux de chômage général des cadres avec le taux de chômage chez les jeunes diplômés pharmaciens. Ce sont deux chiffres compléments différents, par exemple le taux de chômage en France est de 10,5% alors que le taux de chômage chez les jeune en France est de 25%.

Tu peux difficilement comparer avec dentiste qui est une profession à 95% libérale : moins de chômage (6% d'après la même étude) mais d'autres contraintes, pas de sécurité d'emploi, de congés payés, de congés maladies, etc... comme pour les pharmaciens titulaires quoi.

On peut aussi penser qu'avec la fin du NC, les écoles privés, le désengagement de l'assurance maladie des soins dentaires, les cliniques low-cost, etc... l'avenir risque d'être rude pour les dentistes.

Les médecins c'est différents, ils sont les piliers d'un bon système de santé et le gouvernement aura toujours besoin d'eux. Leur avenir semble assuré. Ce n'est clairement pas le cas des dentistes dont le gouvernement se fiche totalement, ça fait bien longtemps qu'il ne compte plus sur eux. Nous pharmacien avons une carte à jouer car comme dans de nombreux pays, l'Etat semble compter sur nous en matière de prévention, de disponibilité, et de bon usage du médicament, dans une population qui vieillit et dont les risques de iatrogènie vont augmenter.
parmentier parmentiericon_post
Citation : pharma-espoir 

Citation : parmentier 

Enquête intéressante, qui montre que la situation de l'emploi est globalement bonne sur le front de l'officine pour les jeunes.C'est ce genre d'étude qui permet de faire progresser les débats et d'avoir des arguments solides (même s'il peut y avoir des biais, liés notamment aux perdus de vue/non répondeurs qui sont peut être ceux sans emploi...).

Un point cependant important pour l'officine, surtout quand on compare officine et industrie: 45 % des diplômés en officine ne sont pas satisfaits des perspectives de carrière qu’offre leur emploi contre seulement 7% en industrie.

Il y a donc bien un certain malaise chez les jeunes pharmaciens de l' officine (mais pas en industrie), objectivement démontrée dans cette étude...

De plus, le % de chômeurs (10 % pour l'officine) n'est pas nul et bien supérieur à celui des cadres (3,7% tous secteurs confondus en 2012) et sans doute aussi très supérieur à celui des médecins ou dentistes qui doit friser le 0,0001%.

Bref, au total, une bonne étude qui serait à généraliser pour avoir des effectifs plus importants et donc des chiffres encore plus fiables...



Attention, là tu compares le taux de chômage général des cadres avec le taux de chômage chez les jeunes diplômés pharmaciens. Ce sont deux chiffres compléments différents, par exemple le taux de chômage en France est de 10,5% alors que le taux de chômage chez les jeune en France est de 25%.

Tu peux difficilement comparer avec dentiste qui est une profession à 95% libérale : moins de chômage (6% d'après la même étude) mais d'autres contraintes, pas de sécurité d'emploi, de congés payés, de congés maladies, etc... comme pour les pharmaciens titulaires quoi.

On peut aussi penser qu'avec la fin du NC, les écoles privés, le désengagement de l'assurance maladie des soins dentaires, les cliniques low-cost, etc... l'avenir risque d'être rude pour les dentistes.

Les médecins c'est différents, ils sont les piliers d'un bon système de santé et le gouvernement aura toujours besoin d'eux. Leur avenir semble assuré. Ce n'est clairement pas le cas des dentistes dont le gouvernement se fiche totalement, ça fait bien longtemps qu'il ne compte plus sur eux. Nous pharmacien avons une carte à jouer car comme dans de nombreux pays, l'Etat semble compter sur nous en matière de prévention, de disponibilité, et de bon usage du médicament, dans une population qui vieillit et dont les risques de iatrogènie vont augmenter. 


Tu as peut être raison sur ces points...

Un des points importants de l'étude reste cependant que 45 % des diplômés en officine ne sont pas satisfaits des perspectives de carrière qu’offre leur emploi contre seulement 7% en industrie. Des jeunes professionnels (3 ans de pratique) qui ont le sentiment que l'avenir est bouché, c'est pas terrible? Que fait la profession pour ses jeunes? Il y a en tout cas un réel malaise....
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Tu as déjà tout résumé dans d'autres posts Parmentier:

La "bureaucratie de marché" donc la possibilité que l'Etat a donnée de faire du commerce de licences , à partir de licences initialement données, fait que les titulaires se sont focalisés sur la valorisation de leur bien, plus que sur un Exercice mettant en avant la plus value patient de l'Analyse pharmaceutique.

Les adjoints fraîchement sortis de la fac, ont peut être été déboussolés entre l'écart de la réalité, et celle enseignée au sortir de la salle d'amphi où ils ont récité le serment de Galien...

L'Etat a continué de favoriser le côté "business " du métier , en souhaitant concentrer l'économie dans peu de mains.
Ces concentrations favorisant l'enrichissement d'un faible nombre mais d'une manière beaucoup plus importante.

Ceci permettant d'accentuer le premier point évoqué.

A partir de là comment s'étonner de l'évolution "naturelle" du métier: culte du développement économique à outrance ( développement qui vient à contre sens des intérêts de l'Etat, et c'est tout le paradoxe !), retard important de la France par rapport à l'Amérique du nord sur la pharmacie clinique...
Là ou se situe la réelle plus value du pharmacien.

L'Etat n'a pas su jusqu'à présent, servir de boussole à la profession...

Message édité par : PoLoGwADa / 21-02-2014 11:30

poussin_arverne poussin_arverneicon_post
Ton analyse est erronée Polo, car l'un de tes points de départ est faux : les pharmacies françaises ne sont pas concentrées entrés quelques mains, elles sont au contraires les plus nombreuses du monde (après peut-être la Grèce) et l'inexistence des chaînes de pharmacies font que les pharmaciens titulaires français sont les plus nombreux au monde par habitant.

D'autres part, croire que d'autres modèles plus libéraliste en terme d'installation sont plus vertueux est une ineptie largement en-dessous de ta grande intelligence.
PharmaFC PharmaFCicon_post
il faut ouvrir le capital des officines et enlever aux pharmaciens la propriété de l'outil de travail, ainsi débarrassé du "souci" du maintien de la valorisation de son fond et de sa revente, ils pourront se concentrer pleinement sur leur art premier....l'acte pharmaceutique...il faut en finir avec ces rentes de situation....encore une fois la plupart des pays occidentaux le font depuis longtemps....c'est une révolution pour la france mais elle apparait inéluctable...nécessaire pour l'intérêt général.....rien ne s'opposera à ce que les pharmaciens gagnent toujours bien leur vie avec des salaires élevés, mais la spéculation et la revente de licences données par l'état...ce sera terminé...
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
La valorisation sera alors liée à l'emplacement, ce qui reviendra exactement au même puisque les pharmacies françaises sont déjà trop nombreuses ...

MKIII MKIIIicon_post
Et les capitaux partirons rémunérer de gentils retraités américains, pourquoi pas.
PharmaFC PharmaFCicon_post
Oui mais les pharmacies appartiendront a des chaînes, grossistes et Labo ou groupes financiers, comme partout ailleurs, et les pharmaciens seront tous salariés , ils devront s'enrichir par leur seuls compétences pharmaceutiques , managériales mais plus Grace a la revente d'un fond ....plus de spéculation sur les licences...
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Citation : poussin_arverne 

Ton analyse est erronée Polo, car l'un de tes points de départ est faux : les pharmacies françaises ne sont pas concentrées entrés quelques mains, elles sont au contraires les plus nombreuses du monde (après peut-être la Grèce) et l'inexistence des chaînes de pharmacies font que les pharmaciens titulaires français sont les plus nombreux au monde par habitant.


je parlais d'évolution : la tendance est à la baisse du nombre d'officines, donc si je ne m'abuse, une concentration des pouvoirs.
La possibilité pour un titulaire d'avoir "des parts" dans une offiicine où il ne met pas les pieds est, pour moi, un exemple de la perversion du système.
Mais tout le monde ne sera pas de mon avis.


Citation : poussin_arverne
D'autres part, croire que d'autres modèles plus libéraliste en terme d'installation sont plus vertueux est une ineptie largement en-dessous de ta grande intelligence. 


je parlais de l'Amérique du Nord en matière d'exemple pour la pharmacie clinique. Je ne vois pas comment on peut le nier. La France est à la traîne.
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Citation : poussin_arverne 

La valorisation sera alors liée à l'emplacement,

 


c'est déja le cas.

Message édité par : PoLoGwADa / 21-02-2014 12:37

poussin_arverne poussin_arverneicon_post
Citation : PoLoGwADa 

Citation : poussin_arverne 

La valorisation sera alors liée à l'emplacement,

 


c'est déja le cas.

Message édité par : PoLoGwADa / 21-02-2014 12:37

 


Non, la valorisation se fait au CA (dont l'emplacement n'est qu'un facteur parmi d'autres) et la région.
saccarine saccarineicon_post
Citation : Ragereve 

@pharma FC, merci pour le soutien, même si ca parait cynique c'est rassurant de voir d'autre personne dans son cas, je me dis que c'est pas forcément moi mais le diplôme qui ne vaut plus rien.

@poussin arvene, je te conseille de regarder le nombre de demandeurs et c'est le double par rapport à l'offre. Moi je viens de l'indus, j'ai fuis cette filière car il y avait des difficultés à trouver un poste, mais l'officine c'est pire. Pour ne rien arranger j'ai une faible xp en officine. Quand tu vois des demandeurs diplomés depuis les années 80 ca fait froid dans le dos, et j'ai bien sur tout tenté pour me faire une place et même demandé à etre préparateur, mais selon eux ma qualification est supérieur au poste à pourvoir. PFFF même pas possible de le brader ce diplome :-| . Les titulaires qui daignaient me répondre étaient choqués de voir autant de monde en galère et de cv s'accumuler dans leur bureau.J'envisageais de faire officine pour devenir titulaire même dans une petite pharmacie avec une petite paie, histoire de créer mon propre boulot et dieu sait que je ne crache pas sur les longues journées de travail. Devant mon désespoir, toute ma famille était prete à m'aider financièrement, bien que je sois issu d'un milieu ouvrier et que nous ne roulons pas sur l'or. Mais, aucun titulaire ne ma laissé ma chance....

Aujourd'hui je cherche tous azimuth, le premier job qui s'ouvre à moi je le prends. J''ai fais un retour en marche arrière et l'indutrie est de nouveau une piste à prendre. Affaire à suivre, bien que devenir titulaire me tente énormément.
 


Persevère!!!! Nous avons un homme d'une trentaine d'année qui vient de l'industrie depuis le mois de septembre dans l'officine où je travaille. Il n'a pas encore passé sa thèse, alors je suppose (je suis adjointe) qu'il est payé comme un étudiant 6ème année validée. Au début, c'était dur, pour lui , comme pour nous , car il n'avait vraiment aucune expérience et si l'option officine existe ce n'est pas pour rien. Bref, il fait d'énormes progrès, s'informe, a de très bonnes qualités humaines, qui je pense , font de lui un bon candidat pour l'officine.
Bref, ça se trouve une place comme ça! Il est juste passé au mois d'août, directement , me déposer son cv et se présenter. alors ne désespère pas, et retourne au combat! ;-)
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
Citation : PoLoGwADa 

Citation : poussin_arverne 

Ton analyse est erronée Polo, car l'un de tes points de départ est faux : les pharmacies françaises ne sont pas concentrées entrés quelques mains, elles sont au contraires les plus nombreuses du monde (après peut-être la Grèce) et l'inexistence des chaînes de pharmacies font que les pharmaciens titulaires français sont les plus nombreux au monde par habitant.


je parlais d'évolution : la tendance est à la baisse du nombre d'officines, donc si je ne m'abuse, une concentration des pouvoirs.
La possibilité pour un titulaire d'avoir "des parts" dans une offiicine où il ne met pas les pieds est, pour moi, un exemple de la perversion du système.
Mais tout le monde ne sera pas de mon avis.

Non, mais avoir des parts dans 5 pharmacies (49% au maximum), on ne peut pas dire que cela entraîne une concentration massive ...

Certes il y a eu quelques abus liés à un vide juridique (voulu par la profession) aujourd'hui comblé.

Le système actuel est une chance pour les jeunes pharmaciens désargentés, motivés et travailleurs !
parmentier parmentiericon_post
Citation : poussin_arverne 


Le système actuel est une chance pour les jeunes pharmaciens désargentés, motivés et travailleurs ! 


:-o
Très perplexe...
Ce système est surtout en fait une chance pour les pharmaciens investisseurs (et aussi pour les pharmaciens vendeurs).

Si les capitaux requis pour le développement d'une officine correspondaient à un investissement productif en machines, brevets, recherche et développement, là oui le pharmacien investisseur (business angel) serait utile pour les jeunes...

Or les capitaux requis correspondent à la survalorisation des officines liées à la loi de l'offre et de la demande, et ici le système conduit à majorer la demande (via l'arrivée sur le marché des pharmaciens investisseurs) et donc à renforcer la survaleur des officines, à accentuer sa financiarisation, et contribuera à écarter au final un plus grand nombre de jeunes. Auparavant, 2 jeunes pouvait s'associer pour racheter une officine; avec ton système Poussin, cela sera un pharmacien investisseur et un jeune, donc au final un jeune en moins...

Tout cela me semble bien cynique, mais c'est vrai que dans cette profession plus rien n'est étonnant. Les étudiants qui désertent les études de pharmacie l'ont sans doute heureusement bien compris...
PharmaFC PharmaFCicon_post
tout cela devrait sauter avec le recours des 500 selas auprès des tribunaux....et cela créera une jurisprudence favorable à la constitution de chaines...sans minimum ...voir l'ouverture du capital....
PharmaFC PharmaFCicon_post
PACES : choix par défaut, manque d’encadrement… ce que révèle l’enquête de l’Anepf
La grande enquête nationale lancée cet été par l’Association nationale des étudiants en pharmacien de France (Anepf) à destination des étudiants de deuxième et troisième année de pharmacie livre ses premiers résultats. Réalisée auprès d’un panel de 2600 étudiants en pharmacie, cette enquête révèle que la filière pharmacie est souvent considérée comme un choix par défaut au sein de la PACES. Pour l’Anepf, « la PACES a encouragé les stratégies de choix au détriment de la motivation et de l’intérêt pour la filière. » L’enquête a également pris le pouls des stages officinaux. Ce document souligne par exemple qu’encore un quart des étudiants ne se sentent pas encadrés lors du stage d’initiation. Seuls 51% des étudiants ont servi au comptoir lors du stage d’initiation. Pire, à l’issue de leur stage, 60% des étudiants interrogés souhaitent se réorienter.

source www.pharmasite.fr nov 2013

Message édité par : PharmaFC / 21-02-2014 18:51

PharmaFC PharmaFCicon_post
c'est sur qu'avec 50% des pharmacies dans le rouge, un chômage de 10%, une augmentation des contrats précaires, cdd, temps partiels, le peu de possibilité d'évolution de carrière, un prix moyen pour acquérir une officine autour de 1,5 Millions d'euros...l'officine va avoir du mal a recruter ou a susciter des vocations.....
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
J'aurais aimé répondre à poussin, mais Parmentier l'a fait pour moi.
Pas mieux.. ;-)
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Citation : parmentier 


Or les capitaux requis correspondent à la survalorisation des officines liées à la loi de l'offre et de la demande, et ici le système conduit à majorer la demande (via l'arrivée sur le marché des pharmaciens investisseurs) et donc à renforcer la survaleur des officines, à accentuer sa financiarisation, et contribuera à écarter au final un plus grand nombre de jeunes. Auparavant, 2 jeunes pouvait s'associer pour racheter une officine; avec ton système Poussin, cela sera un pharmacien investisseur et un jeune, donc au final un jeune en moins...


Ormis le fait que ce système profite toujours aux mêmes ( les pharmaciens investisseurs ) , en maintenant artificiellement des prix de cession élevés , et en écartant d'autant des nouveaux diplômés à l'accès à la propriété; d'un point de vue "éthique" ce système est tout à fait discutable.

Il vient entretenir la spirale vicieuse déjà évoquée .

Le nier reviendrait à faire l'autruche, un comble pour un poussin tout arverne soit il !



Message édité par : PoLoGwADa / 21-02-2014 21:08

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