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reconversion infirmière?#13345

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poussin_arverne poussin_arverneicon_post
J'espère que tu plaisantes ...
vbm vbmicon_post
à la CERP, 79 annonces toutes régions confondues pour les pharmaciens.... :#
michelm michelmicon_post
pourquoi ne pas envisage l'instal dans des cas comme celui la, en plus il est au chômage donc possibilité d'accre; et selon la région de ZRR
Ragereve Ragereveicon_post
@pharma FC, merci pour le soutien, même si ca parait cynique c'est rassurant de voir d'autre personne dans son cas, je me dis que c'est pas forcément moi mais le diplôme qui ne vaut plus rien.

@poussin arvene, je te conseille de regarder le nombre de demandeurs et c'est le double par rapport à l'offre. Moi je viens de l'indus, j'ai fuis cette filière car il y avait des difficultés à trouver un poste, mais l'officine c'est pire. Pour ne rien arranger j'ai une faible xp en officine. Quand tu vois des demandeurs diplomés depuis les années 80 ca fait froid dans le dos, et j'ai bien sur tout tenté pour me faire une place et même demandé à etre préparateur, mais selon eux ma qualification est supérieur au poste à pourvoir. PFFF même pas possible de le brader ce diplome :-| . Les titulaires qui daignaient me répondre étaient choqués de voir autant de monde en galère et de cv s'accumuler dans leur bureau.J'envisageais de faire officine pour devenir titulaire même dans une petite pharmacie avec une petite paie, histoire de créer mon propre boulot et dieu sait que je ne crache pas sur les longues journées de travail. Devant mon désespoir, toute ma famille était prete à m'aider financièrement, bien que je sois issu d'un milieu ouvrier et que nous ne roulons pas sur l'or. Mais, aucun titulaire ne ma laissé ma chance....

Aujourd'hui je cherche tous azimuth, le premier job qui s'ouvre à moi je le prends. J''ai fais un retour en marche arrière et l'indutrie est de nouveau une piste à prendre. Affaire à suivre, bien que devenir titulaire me tente énormément.
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
J'ai du mal a comprendre que venant de l'industrie tu ne bénéficies déjà plus de l'assurance chômage ?

J'ai cru que ton premier post était un troll, je suis plus ému par le second post ... Mais je sens que quelque chose m'échappe.
PharmaFC PharmaFCicon_post
avec un taux de chômage de près de 10 % en France, la situation de l’emploi ne s’est pas améliorée depuis de nombreuses années. Dans ce contexte, le marché de l’emploi en pharmacie fait figure de parent riche de la Nation, à en croire quelques acteurs du secteur. Les chômeurs ? « Quelques centaines tout au plus… », « Ça n’existe pas en pharmacie ! »… Et pourtant.

Génération précaire
Lors de son habituel rendez-vous sur la démographie, l’Ordre des pharmaciens avait évoqué une « précarisation » des adjoints, traduite par l’augmentation soudaine du nombre d’intérimaires, un chiffre qui a bondi de 9 % entre 2009 et 2010. Côté Pôle emploi, au dernier pointage en juillet, les chiffres montrent 4 099 demandeurs d’emploi pour des postes de pharmaciens et près de 7 100 pour les préparateurs (voir encadré) . Des taux à rapporter aux effectifs des deux professions : près de 15 % pour les adjoints et 10 % pour les préparateurs. Faramineux pour un marché censé être protégé par la stabilité économique du modèle officinal ! D’où viennent ces milliers de chômeurs, dont tout le monde semble ignorer l’existence ? Premier indice, ces fameux intérimaires. « On était historiquement autour de 3 000 remplaçants, ce chiffre est passé à près de 4 000 récemment. Depuis deux ans, il est clair qu’un certain nombre d’adjoints en poste à temps partiel ont été basculés vers du remplacement de courte durée », analyse Jérôme Parésys-Barbier, président de la section D du conseil national de l’Ordre. Entre deux postes, ces adjoints « volants » pointent à Pôle emploi, venant gonfler les chiffres du chômage. « Certains adjoints choisissent de ne travailler que pendant les vacances scolaires. Estce une situation choisie ou imposée ? Certainement un peu des deux », témoigne Philippe Denry, président de la commission Relations sociales et formation professionnelle à la FSPF. Sans chiffres précis, les « vrais » chômeurs se comptent donc au doigt mouillé.

Territoires abandonnés
Les syndicats salariés et patronaux réunis au sein de la commission nationale paritaire pour l’emploi (CPNE) estiment de leur côté que le chômage ne dépasse pas 4 % des adjoints, soit 600 à 1 000 demandeurs d’emploi « chroniques » : « Seuls quelques-uns sont véritablement en recherche : ce sont par exemple des personnes qui ont changé de région pour aller vers des bassins d’emploi où il n’y a pas d’offre », explique Jérôme Parésys- Barbier. « Les CDI à temps plein ne courent pas les rues. » Damien Chesnel


Un constat rassurant que ne partage pas Damien Chesnel, le président de l’association des pharmaciens adjoints de Bretagne (Apab
), seule organisation à représenter uniquement les adjoints : « En quelques années, le seuil d’embauche du premier adjoint a été relevé de 30 %, alors que le chiffre d’affaires des officines n’a augmenté que de 17 %. Beaucoup de titulaires préfèrent engager un préparateur. » Ce n’est pas tout : « La situation économique a beaucoup joué, abonde Philippe Denry. L’augmentation du nombre de redressements judiciaires a empêché de nombreux renouvellements de postes. » Cette tendance est-elle passagère ? Pas sûr. Les chiffres de l’emploi montrent que « l’évolution nette annuelle des effectifs salariés n’a cessé de diminuer et ce de manière continue [entre 2000 et 2009, NDLR] dans les pharmacies d’officine », peut-on lire dans le « Portrait de branche », édité en 2009 par Ithaque.

Temps très partiels
Les représentants des salariés pointent en outre une fragmentation de plus en plus importante du temps de travail : « J’ai de nombreux cas d’adjoints travaillant à temps extrêmement partiel », témoigne Corinne Bernard, permanente de la Syncass-CFDT en charge des pharmaciens. « Les CDI temps plein ne courent pas les rues », conclut Damien Chesnel. Un coup d’oeil aux offres d’emploi d’adjoints parmi les sources habituelles (voir « Nota bene ») permet de moduler un peu le propos : au 13 septembre, moins d’un tiers des CDI proposés les trois derniers mois incluait un temps partiel. Mais les postes à temps complet sont souvent dans des régions jugées peu attractives : Lorraine, Centre… Voilà tout le paradoxe de ce marché du travail où les tensions constatées depuis au moins deux ans n’ont pas encore poussé les salariés à accepter des postes en dehors de leur zone géographique. Trop d’adjoints en Île-de- France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, pas assez dans le Nord ou le Centre, l’équation provoque des difficultés à la fois pour les titulaires et les adjoints partout en France, avec des offres d’emploi en nette diminution : « Les adjoints doivent plus jouer le jeu en allant là où les besoins se font sentir ! », martèle Jérôme Parésys-Barbier. D’autant que le numerus clausus a été maintenu à un niveau élevé : 3 095, alors qu’on recense 1 700 départs à la retraite chaque année. Le marché de l’emploi pharmaceutique (officine, industrie, hôpital) arrivera-t-il à absorber les 1 400 professionnels formés « en trop » tous les ans ? Rien n’est moins sûr. ❙

le pharmacien de france 2011
Ragereve Ragereveicon_post
L'industrie ca tourne beaucoup au cdd également, les missions de 3 ou 4 mois sont légions. En sachant que même si tu arrives à faire tes preuves et que tu es compétent, à la fin de celle ci c'est salut au revoir.

J'ai peut etre perdu mon temps à chercher en officine, une offre qui n'est jamais venu.
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Ragereve, je vis dans un monde difficile, avec un pays en crise profonde, où on a la chance d'avoir un diplôme qui peut nous permettre de nous en sortir mieux que les autres.

Ce n'est pas moi qui dit que les pharmaciens sont une pièce maîtresse d'un système de santé, c'est l'OMS. En Amérique on s'appuie très fortement sur le pharmacien pour optimiser la prise en charge médicamenteuse. Et même si c'est plus poussif en France, on y vient progressivement avec les entretiens pharmaceutiques, les honoraires, la validation pharmaceutique systématique à l'hôpital, les équipes pluridisciplinaires cliniciens/pharmaciens.

Officines en moins ou pas, toutes ces nouvelles tâches nécessiteront des pharmaciens supplémentaire. Sans compter que comme le souligne régulièrement Mme Adenot, 1/3 des pharmaciens sont proches de la retraite, et la population vieillit.

On a un diplôme qui nous permet de faire une multitude de métiers pharmaceutiques mais aussi non pharmaceutiques. Bien sur certains s'en sortent mal mais comme partout.

Je vous mets le lien d'un article qui parle du chômage chez les infirmiers :
http://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/fnesi/chomage-infirmier-quelle-realite-2014.html

A partir de là il faut être sacrément naïf pour croire que l'herbe est plus verte ailleurs, c'est moi qui me demande dans quel monde tu vis Ragereve pour ne pas voir que la situation est la même dans tous les secteurs d'activité.
Ragereve Ragereveicon_post
Maintenant on lit tout et n'importe quoi, comme des articles qui citent pharma comme un diplome anti-chomage, la blague.

Moi si je viens ici c'est en tout état de cause et avec ce que j'ai vécu. Un infirmier au chômage, je l'invite à travailler en Suisse. Car, dans ma quête despérée de trouver un emploi j'ai sondé les agences de placement de la Suisse romande. Pharmaciens...? ils ne connaissent pas vraiment ce job, en même temps c'est normal ils regardent sur leur listing les besoins de leur client. Une employée m'a même demandé si physiothérapeute pouvais me convenir, j'en ris encore. A chaque fois, c'est infirmier infirmier infirmer qu'ils recherchent. La bàs le gars il pourra gagner 4500-5000e minimum et l'emploi est garanti. De plus, pour revenir sur la France, dans ma ville je connais pas mal d'infirmier qui ont des besoins importants pour réaliser des missions en libérale, les remplacements ici rapportent 300e/jour minimun, sans compter les primes du dimanche et jour férié. Comme le disait pharma FC on se rapproche d'un médecin gé en libéral (j'ai un virement de sécu sous les yeux). L'investisement nécessaire pour se lancer en libéral, une petite voiture diesel à 1000e fera très bien l'affaire. Le risque financier est donc de 0.

Après effectivement leur condition se sont dégradés on est d'accord. Mais par rapport à pharma il mangent pas encore du pain noir. Je voulais reprendre mes études sur ce diplome d'infirmier mais comme la passerelle n'existe pas, pour moi, ca vaut pas le coup de reprendre à 0, la passerelle médecine serait plus judicieuse.

Point positif, en vous lisant et surtout les optimistes ;-) , je me dis que que pharma titulaire est peut etre l'opportunité à prendre et le meilleur choix maintenant ou dans les années à venir. Avec la morosité ambiante, le prix des licences baissent et c'est tant mieux pour les nouveaux comme nous.


Message édité par : Ragereve / 19-02-2014 18:11

pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Alors en Suisse (comme dans la majorité des pays), les pharmaciens sont classés parmi les professions médicales contrairement aux infirmiers (donc les gens qui ne connaissent pas ce métier... humhum) :
http://www.bag.admin.ch/themen/berufe/?lang=fr

Pour le salaire, c'est vrai en Suisse un infirmier confirmé peut toucher 5000€ par mois, mais un pharmacien adjoint confirmé en touche 7000€. C'est l'ensemble des salaires qui sont plus élevés, mais il faut aussi avoir conscience que le coût de la vie est plus cher.

Les infirmiers libéraux gagnent en moyenne 40 000€ par an contre 70 000€ pour un généraliste donc non ce n'est pas rapproché. Sachant qu'elles travaillent en moyenne beaucoup, avec des horaires infernaux. L'investissement pour se lancer en libéral est nul on est d'accord, mais la capitalisation est nulle aussi du coup. Et c'est difficile de se former une patientelle au début.

Sans bien sur aborder la teneur même du métier : la principale mission du pharmacien est de contrôler les ordonnances du médecin ; celle de l'infirmier, c'est d'exécuter ces mêmes prescription. Passer d'un rôle de décideur à un rôle d'exécutant c'est quand même un curieux plan de carrière.

Ragereve Ragereveicon_post
Pharma-espoir la situation est telle qu'il faut bien gagner sa croute et être pharmacien désolé, mais pour moi c'est l'enfer et je mange des cailloux actuellement. Ce n’est pas faute d'avoir cherché, depuis mes recherches pas un seul pharmacien m'a permis de faire une seule heure en poste. Un seul voulait me proposer un cdd d'un mois à temps partiel, mais la veille de la signature du contrat, il me rappelle pour me dire qu'il n'a plus besoin de moi. Franchement la rage que j'avais et puis la perte de motivation qui s’ensuit est incroyable.
C'est dévalorisant d'être d'un milieu médicale et d'envier le milieu paramédicale, certes, mais que veux-tu les politiques et l'ordre nous ont roulé dans la farine en nous faisant croire que l'emploi était garanti.
Ce qui me fais rire, c'est que les facultés continuent à former des bataillons de pharmaciens soit disant "pivot" de la santé qui pointeront pour la plupart à pôle emploi, mais sinon à part ça tous va bien.
La Suisse n’est pas vraiment l’Eldorado du pharmacien. Avec les difficultés ici je suis certains que les adjoints français cherchent là-bas et doivent créer de la tension sur leur marché du travail, mdr. Quand les offres apparaissent elles sont immédiatement pourvues dans le secteur romand. Avec sans doute une préférence de l’employeur pour le diplômé suisse. Sur des sites comme sun store, ils cherchent que des pharmaciens parlant l’allemand couramment en Suisse alémanique.
La bas avec notre diplôme je ne sais même pas si on vaut plus de 4000 ou 5000 e par mois, et le salaire de 7000 e je veux bien te croire mais en attendant y a personne qui veut me donner un poste. Parce que la difficulté première actuellement, c’est de trouver du travail.
En conclusion, je suis rentré dans ce cursus et je regrette amèrement ce choix stratégique qui s'est révélé être une catastrophe du point de vue professionnel et personnel. Pourtant quand je suis rentré en pharma, le pharmacien était un métier prestigieux, avec une position enviable et à l'abri de la précarité. Après tout ce lot de poisse tu te dis que la chance va finir par revenir au point d’en devenir superstitieux et te dire qu’il est temps de jouer au loto.
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
T'es-tu demandé s'il était possible que le problème vienne de toi et non de ton diplôme ?

Si oui, qu'elle est ta réponse ?
riep riepicon_post
tu n'est pas seul ragereve et nous sommes nombreux MP
Ragereve Ragereveicon_post
Merci poussin arvene pour cette question qui est pertinente, légitime et que j'attendais venir. D'ailleurs c'est étrange qu'elle ne soit pas venue plus tôt.

Effectivement le problème vient de moi, j'ai très peu d'xp en officine, en industrie je suis considéré comme un profil junior, donc pas d'accès aux nombreux débouchés et aux postes intéressants. Après je partais du principe que le NC était censé nous protéger et que la reprise en direction de l'officine serait aisée, j'étais encore dans les années 2008 ou à l'époque, j'étais étudiants et j'enchainais les heures en officine et le patron me laissait de nombreux messages pour des remplacements de dernière minute.

Hélas, les temps ont bien changés, et je me remets en question chaque jour en me disant qu’effectivement, qu'il y'a quelque chose qui cloche et surtout chez moi. J'ai changé plusieurs fois de cv en étant pertinent sur le job recherché, mais rien n'y fait. Comme je n'ai pas eu la possibilité de faire mes preuves je me dis que c'est l'xp qui bloque les titulaires en sachant qu'ils ont des adjoints expérimentés et en quantité illimitée là où je me situe.

Sinon je ne pense pas être un cas social ;-), si c'est ce que tu penses. Au cours de ma dernière mission en industrie j'ai eu un très bon contact avec les autre employés et mon manager ma fait une lettre de recommandation pour des futurs employeurs. Si tu es dans l'optique de me recruter lol je pourrais te fournir des références qui je l'espère te feront changer d'avis sur le pharmacien chômeur.

Enfin, l'erreur tactique que j'ai commise, c'est peut-être de ne pas être assez mobile. Grosso modo le max que je peux faire c'est 60km autour de chez moi. J'ai déjà fais 80km (1600 aller- retour) de distance pour un stage et c'était infernal entre le budget essence, les péages, les bouchons et le temps de trajet. Mais cela est en passe d'être corrigé, car vu ma situation je n'ai d'autre choix que de chercher même sur la lune si il faut mdr.
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
Je te remercie pour ta réponse précise et complète.

Je n'ai pas vraiment d'avis sur le pharmacien chômeur, comme tu dis. Ni sur toi-même et ton parcours, que je ne connais pas.

Je connais bien le monde de la pharmacie, aussi bien en industrie, qu'à la fac, qu'en officine. Et je sais qu'il y a des emplois. Un pharmacien qui reste si longtemps sans pouvoir accéder au moindre poste est forcément un pharmacien qui a au moins un point faible.

Le tien est apparemment facile a identifier tellement il est classique : le manque de mobilité. Je ne connais pas tes contraintes personnelles, mais tu as fait un choix : tu préfères rester dans une région qui ne t'offre pas d'emploi plutôt que de prendre un emploi dans une région différente.

Je ne critique pas ce choix, mais il faut l'assumer : c'est cela qui te met en difficulté, pas ton diplôme. Si tu as cru qu'un diplôme pouvait te permettre de trouver un emploi dans un rayon de 30 km autour de ton lieu d'habitation, c'est une erreur. Il fallait au contraire choisir une formation dans cet objectif.

Tu peux certainement voir ta carrière décoller, à condition de remettre les bœufs devant la charrue : d'abord tu trouves un poste, ensuite tu déménages, puis tu fais décoller ta carrière, et enfin, si tout se passe bien et que tu fais tes preuves, tu peux envisager de sacrifier ta carrière (toute ou partiellement) en revenant dans ta région en saisissant une opportunité qui pourrait se présenter.

Si tu as raté quelque chose dans ce bas monde, ce n'est peut-être pas ton orientation, peut-être pas ta formation, peut-être pas non plus ton "savoir-être" (je n'en sais rien), mais tu as zappé au moins une étape cruciale : tu n'aurais dû avoir aucune exigence géographique pour ta première expérience professionnelle. Si je suis le premier a te le dire, c'est terrible. Sinon, il faut que tu assumes ce choix sans repousser la faute sur les autres.

Il est clair qu'il serait maintenant urgentissime de corriger cette erreur si tu ne veux pas prendre le risque qu'elle soit irrémédiable ...

Si tu souhaites se je te donne mon point de vue sur ton CV, envoie-moi un MP et je te donnerai mon Email.
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
J'ajouterai que des enquêtes d'insertion des jeunes selon le diplôme sont disponibles sur certains sites web d'universités. Et on est toujours très placés, parfois devant les médecins et toujours devant les diplômés de droit.

Et des titulaires postent régulièrement des offres d'emplois sur le mur Facebook de mon ancienne corpo... Si les piles de CV s'accumulaient sur tous les bureaux des titulaires, ils ne prendraient surement pas la peine de faire ça.
PharmaFC PharmaFCicon_post
Pharmaespoir tu me régales!!!!! A chaque fois sur je te lis..tu prends quoi comme champi? Ils ont l'air d'être sympa...Lou ravi!!! C'est toi!!
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
PharmaFC, plutôt qu'un long discours, des chiffres :
http://www.etu.univ-bordeauxsegalen.fr/_attachments/l-insertion-article/4%2520pages%2520pharmacie%25202009.pdf?download=true

Le taux de chômage des jeunes diplômé en pharmacie est donc de 6% dans une ville du sud courtisée par les jeunes.
A titre de comparaison, sur la même période le taux de chômage des -25 ans en France est de 25% pour toutes les catégories professionnelles confondue (chiffres INSEE).

Quelque chose à rajouter PharmaFC ;-) ?
PharmaFC PharmaFCicon_post
Non rien ..je t'adore comme tu es!!! Ne changes rien...je te verrais bien chef de publicité pour le recrutement des pharmaciens...
parmentier parmentiericon_post
Citation : pharma-espoir 

PharmaFC, plutôt qu'un long discours, des chiffres :
http://www.etu.univ-bordeauxsegalen.fr/_attachments/l-insertion-article/4%2520pages%2520pharmacie%25202009.pdf?download=true

Le taux de chômage des jeunes diplômé en pharmacie est donc de 6% dans une ville du sud courtisée par les jeunes.
A titre de comparaison, sur la même période le taux de chômage des -25 ans en France est de 25% pour toutes les catégories professionnelles confondue (chiffres INSEE).

Quelque chose à rajouter PharmaFC ;-) ?  


Enquête intéressante, qui montre que la situation de l'emploi est globalement bonne sur le front de l'officine pour les jeunes.C'est ce genre d'étude qui permet de faire progresser les débats et d'avoir des arguments solides (même s'il peut y avoir des biais, liés notamment aux perdus de vue/non répondeurs qui sont peut être ceux sans emploi...).

Un point cependant important pour l'officine, surtout quand on compare officine et industrie: 45 % des diplômés en officine ne sont pas satisfaits des perspectives de carrière qu’offre leur emploi contre seulement 7% en industrie.

Il y a donc bien un certain malaise chez les jeunes pharmaciens de l' officine (mais pas en industrie), objectivement démontrée dans cette étude...

De plus, le % de chômeurs (10 % pour l'officine) n'est pas nul et bien supérieur à celui des cadres (3,7% tous secteurs confondus en 2012) et sans doute aussi très supérieur à celui des médecins ou dentistes qui doit friser le 0,0001%.

Bref, au total, une bonne étude qui serait à généraliser pour avoir des effectifs plus importants et donc des chiffres encore plus fiables...





Message édité par : parmentier / 20-02-2014 18:04

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