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Nouvelle mission, piège a cons ?#13078

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ManagerWhoopsBixente64bultus
riep riepicon_post
tout à fait
les syndic sont en train de négocier un mode de rémuneration à la boite et non plus a la marge qui est tout aussi stupide et ne ressemble absolument pas à un véritable honoraire.

le système suisse aurait été meilleur :

-forfait pharmacien 4.30 FRS par ligne pour


la vérification de l'ordonnance
la vérification du bien-fondé du renouvellement d'une ordonnance
la vérification du dosage d'utilisation et des limitations éventuelles
le contrôle des interactions de l'ordonnance
le contrôle des facteurs de risque et des contre-indications (par ex. allergie au médicament)
la prise de contact avec le médecin prescripteur, si cela est médicalement nécessaire ou souhaité par le patient
la modification de la prescription dans les cas urgents.
le choix de la taille d'emballage économiquement optimale en fonction des posologies prescrites

et bien sûr, les conseils au patient comme :

vérifier s'il connaît le dosage, la durée de la thérapie, le moment optimal de prise
donner l'indication écrite des dosages prescrits
instruire le patient sur la façon d'utiliser correctement le médicament
motiver le patient à bien suivre son traitement
informer le patient sur les prescriptions d'utilisation et de conservation
informer le patient sur les effets secondaires possibles ou potentiels


-forfait validation pour:

-l'établissement du dossier-patient personnel et sa gestion avec l'assurance
-l'historique des médicaments prescrits
-le contrôle des interactions sur la base du dossier pharmaceutique

avec bien sur les forfait générique pour la remise de génériques
forfait urgence pour les gardes
forfait compliance pour la préparation de petits semainiers
forfait stup etc...
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Exact... Sion veut espérer changer qqch. ose , il va falloir y passer: la réflexion sur la rémunération du pharmacien d'officine, et les moyens de contrôle qui peuvent être utilisés afin de vérifier que ses missions sont bien remplies.

Autant dire ground zéro.

Pour cela il faudra une bonne dose de courage de certains acteurs ... Mais lesquels d ailleurs ?

Autant dire qu' on peut encore attendre longtemps avant que ça ne change.. Le ministère de la santé , l'inspection en pharmacie et l ordre se renverront le bébé tour à tour ...

Il sera toujours urgent d attendre :b
riep riepicon_post
En fait ACTUELLEMENT le syndic majoritaire a signé un changement de rémunération :

1€ la boite
et 0.50 si ordo de plus de 5 lignes

a croire qu'ils ont envie que les pharmaciens disparaissent :paf

la décision sera définitive le 11 decembre

j'essaie de joindre l'ordre et la sfpf sans succes
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Si ce que tu dis est vrai, c est exactement l l'inverse de ce qui devrait être fait qui va se faire :
Pour compenser les baisses de marges , la course à la boi boîte sera encore plus effrénée qu elle ne l est aujourd'hui .

Au lieu de prendre le virage de la rationalisation, de la vertue et de l intérêt de l analyse pharmaceutique, on va accélérer le consumérisme basique, la banalisation du médicament, la iatrogènie en mettant la carotte toujours dans le sens d'une hyper consommation .

Quand les décideurs auront compris que c est en rémunérant le travail bien fait que les professionnels travailleront bien, je pense qu'ils auront fait un grand pas.
Mais c est pas gagné ... :#
riep riepicon_post
mais soyons clair les décideurs sont fortement influencés par les gros pharmaciens-businessmen quand ils ne le sont pas eux même.

-Sinon pourquoi rehausser le CA au delà duquel il faut un pharmacien en plus ?
-pourquoi avoir fait pression pour que MURCEF voit le jour ?
-pourquoi s'insurger contre le texte qui régit les holdings (et enterre les SELAS)
-pourquoi avoir laisser les confrères déléguer leurs prérogatives au lieu de leur dire d'aller bosser dans les années 80 ?

les décideurs sont les fossoyeurs de la profession (ou alors ce sont des imbéciles)
il faut absolument que les jeunes pharmaciens s'organisent pour reprendre la main
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Excellente analyse.

Mais j ai bien peur que la motivation des adjoints pour réagir soit proche du néant.
La domination des "fossoyeurs / décideurs" s étant fait insidieusement . L apogée étant les systèmes permettant d entretenir la bulle spéculative du ticket d entrée à l acquisition :

-"jeune pharmacien je te donne la chance de travailler à 100 % dans cette superbe officine., tu me rendras juste en retour 75 Pc des bénéfices ."

-"Merci , vous êtes trop bon".

Grace a cela les prix pourront continuer d être délirants à la revente de notre cher et rendre ainé qui ne veut bien sur que du bien à son jeune con - frère.
charles17 charles17icon_post
Citation : riep 

tout à fait
les syndic sont en train de négocier un mode de rémuneration à la boite et non plus a la marge qui est tout aussi stupide et ne ressemble absolument pas à un véritable honoraire.

le système suisse aurait été meilleur :

-forfait pharmacien 4.30 FRS par ligne pour


la vérification de l'ordonnance
la vérification du bien-fondé du renouvellement d'une ordonnance
la vérification du dosage d'utilisation et des limitations éventuelles
le contrôle des interactions de l'ordonnance
le contrôle des facteurs de risque et des contre-indications (par ex. allergie au médicament)
la prise de contact avec le médecin prescripteur, si cela est médicalement nécessaire ou souhaité par le patient
la modification de la prescription dans les cas urgents.
le choix de la taille d'emballage économiquement optimale en fonction des posologies prescrites

et bien sûr, les conseils au patient comme :

vérifier s'il connaît le dosage, la durée de la thérapie, le moment optimal de prise
donner l'indication écrite des dosages prescrits
instruire le patient sur la façon d'utiliser correctement le médicament
motiver le patient à bien suivre son traitement
informer le patient sur les prescriptions d'utilisation et de conservation
informer le patient sur les effets secondaires possibles ou potentiels


-forfait validation pour:

-l'établissement du dossier-patient personnel et sa gestion avec l'assurance
-l'historique des médicaments prescrits
-le contrôle des interactions sur la base du dossier pharmaceutique

avec bien sur les forfait générique pour la remise de génériques
forfait urgence pour les gardes
forfait compliance pour la préparation de petits semainiers
forfait stup etc... 


Pensez-vous que les préparateurs sont impliqués ?
Pensez-vous que les préparateurs autonomes au comptoir sont capables de tout faire comme vous pharmaciens ? (Préparateurs autonomes = préparateurs qui remplacent des adjoints car moins chers (délivrances non contrôlées, travaillant sans pharmaciens, parce que le titulaire l'impose, et oui, ça existe encore).
Personnellement, j'espère qu'avant que tout cela prenne place, on distinguera bien les rôles de chacuns... Je sens que malheureusement, de mauvais titulaires vont donner ces rôles à des préparateurs....
dd
riep riepicon_post
il me semble qu'en Suisse cela se passe comme cela devrait se passer en France.

Phase 1.
-le préparateur reçoit le patient qui lui présente son ordonnance
-demande les renseignements d'usage (age, poids, etat physio/patho etc)
-en fonction de l’ordonnance demande d'autres renseignements (d'ou l’intérêt de leur formation)

Phase 2 .
- préparation l'ordonnance par le préparateur
Phase 3 .
-transmission des infos au pharmacien
-analyse de l'ordonnance par le pharmacien
-validation pharmaceutique (ou pas)
-possibilité de joindre le prescripteur a ce moment en cas de soucis

Phase 4.
Tarification de la facture par le préparateur
Phase 5.
-dispensation des médicaments au patient ou son représentant par le pharmacien (avec les conseils et les adaptations en fonction d'éléments qu'il aura jugé pertinent).


Du coup chaque ordonnance est validé par un pharmacien , les patients sont mieux soignés, mieux conseillés (moins d'accident iatrogènes).


Plus le préparateur est efficace plus le travail du pharmacien est efficace, il y a une vrai coopération !
charles17 charles17icon_post
C'est un bel exemple la Suisse, merci pour tes infos.
Bonne journée.
dd
Manager Managericon_post
Oui mais les préparateurs ne sont pas des préparateurs. La formation est très différente et bien inférieure. De plus la pharmacie Suisse ressemble plus à un drugstore qu'à une officine française. L'organisation est également différente, il s'agit plutôt de chaines de distribution. Bref c'est différent.
Les préparateurs qui aiment leur métier se retrouvent sur preparateur-en-pharmacie.com
PharmaFC PharmaFCicon_post
je connais bien la suisse pour y avoir travaillé qq temps, dans une des 2 grandes chaines locale, la répartition des taches et très claire et personne ne fais comme en france...un peu de tout...les préparatrices sont très bien formées et très compétentes mais elle sont sous le contrôle permanent de pharmaciens qui valide effectivement toutes les prescriptions par une signature...mais la principale différence réside surtout dans le fait que tous les pharmaciens sont salariés du groupe, les managers comme les assistants, le fond de commerce ne leur appartient pas....et ça change tout...quand à la comparaison avec les drugstores, c'est partiellement vrai...certains points de ventes des aéroports ou des centre co des grandes villes sont comme certaines pharmacies en france, pas plus pas moins....par contre il existe une grande variétés de types d'officines, avec dans certains cantons des petites officines qui ne font que du conseil et de la proximité....il existe aussi des indépendants et des petites chaines locales.....et dernier point...la liberté d'installation existe en suisse.....pour tout les diplômés.....
riep riepicon_post
En fait le protocole que je cite plus haut et celui qui devrait être utilisé en France mais pour des raison d'effectifs puis économiques à certaines époques on a laissé faire le préparateur car "il avait de la bouteille" et "on avait confiance" petit à petit la validation pharmaceutique est devenue TACITE .

La rendre plus visible à nouveau permettrait de rappeler a certains l’intérêt de notre profession.

enfin si les syndicats ne signent pas la mise en place de ce pseudo honoraire de 1 € la boiboite .

J'invite tous ceux qui ont compris les enjeux a savoir au syndicats qu'il nous faut de vrai honoraires et pas une indem de tableau revalorisée.
PharmaFC PharmaFCicon_post
sur le fond tu as raison, riep, mais tu fais face à des enjeux qui vous dépassent, et le plus puissant d'entre eux est la valeur économique des fonds de pharmacies...en france depuis toujours il est l'alpha et l'oméga des prises de décisions vous concernant...vos intérêts et ceux des salariés de la branche passeront toujours après cette valeur patrimoniale, cette rente de situation (dixit N.S)....tant que les fonds appartiendront à des pharmaciens titulaires seuls maitre à bord, et responsable personnellement d'un crédit d'emprunt, vous n'aurez que faiblement voix au chapitre....la france est a ce titre une singularité remarquable dans le paysage pharmaceutique mondial....tant qu'il n'y aura pas d'ouverture totale du capital des officines, il n'y aura pas de changement pour ses salariés..la pharmacie française pour rentrer dans le 21 éme siècle doit entamer cette mue fondamentale, dans un monde d'hyperspécialisation chacun doit faire ce pour quoi il a été formé...aux pharmaciens l'acte pharmaceutique, aux gestionnaires la gestion...a tout vouloir faire, on fait tout mal....
parmentier parmentiericon_post
La crise actuelle (qui reste relative) en pharmacie semble être à la fois une crise structurelle (déprofessionalisation de la fonction de pharmacien) et conjoncturelle (recul des ventes de médicaments).

La réponse à ce malaise de la pharmacie en France est double:
- Le développement de nouvelles missions, s'inscrivant dans une stratégie de reprofessionalisation du pharmacien d'officine (ou d'arrêt du mouvement de déprofessionalisation), et qui touche peu ou prou tous les pays occidentaux (en étant particulièrement présent dans les pays anglosaxons).
- Le mouvement de concentration des officines (être moins nombreux pour vivre mieux ou au mois aussi bien), qui est déjà organisé et planifié par les augmentations du numérus géodémographique décidées notament par Madame Bachelot et les syndicats. C'est donc géré par la loi (spécificité française) et cela vise finalement à renforcer la "rente". Avec ces nouvelles règles (une pharmacie pour 4500 habitants au lieu de 1 pharmacie pour 2500 habitants ou pour 3000 habitants, en dehors du seuil de la première pharmacie de la commune qui reste fixé à 1 pour 2500 habitants), il y a au moins 25 à 30 % de pharmacie surnuméraires en France (soit 5000 à 6000 officines). La disparition logique de ces pharmacies (puisqu'en surnombre vis à vis de la loi) redonnerait une bouffée d'air à celles qui resteront... et il n'y aucun risque de désertification pharmaceutique, juste un strict respect de la loi de répartition. Le véritable enjeu est donc qui va disparaitre et comment? En ce qui concerne les salariés, le mouvement de concentrations devrait s'accompagner d'une compression des effectifs pour les pharmaciens et les préparateurs... Enfin, c'est un peu le bal des hypocrites quand les représentants de la profession se plaignent de la disparition d'une pharmacie tous les 3 jours, puisque ce sont les mêmes qui sont à l'origine des nouvelles regles du numérus clausus à l'installation.

Plus que les nouvelles missions et la renégociation de la marge et/ou de l'évolution de la rémunération (forfait, honoraires...), c'est l'adéquation à la nouvelle loi de répartition qui devrait être l'élément clé de l'évolution officinale dans les prochaines années...Le débat actuel est finalement un peu vain: le choix stratégique a sans doute déjà été fait (privilégier une certaine forme de rente et un mouvement de concentration). Ce choix français d'une surrégulation de la pharmacie et d'une défense des situations acquises pourrait par ailleurs freiner au final les évolutions et le développement des nouvelles missions...(comme toute situation de rente freine les développements). N'est-il pas curieux que les pays les plus en pointe pour la reprofessionalisation et les nouvelles missions du pharmacien soient les pays anglos saxons ou la régulation pharmaceutique est la plus faible? Dans ces pays, le pharmacien ne se protége pas par un numérus clausus ou un monopole étendu; son seul salut est donc de développer sa compétence et sa plus value...
parmentier parmentiericon_post
Citation : Manager 

Oui mais les préparateurs ne sont pas des préparateurs. La formation est très différente et bien inférieure. De plus la pharmacie Suisse ressemble plus à un drugstore qu'à une officine française. L'organisation est également différente, il s'agit plutôt de chaines de distribution. Bref c'est différent.
 


Il y a donc de grande différences entre les 2 systèmes. Et au total sait-on pour les patients quel est le système le plus efficient (la pharmacie suisse ou la pharmacie française?). Y-a-t-il des indicateurs objectifs permettant de comparer le service pharmaceutique rendu et son coût?.
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Citation : parmentier 

La crise actuelle (qui reste relative) en pharmacie semble être à la fois une crise structurelle (déprofessionalisation de la fonction de pharmacien) et conjoncturelle (recul des ventes de médicaments).

La réponse à ce malaise de la pharmacie en France est double:
- Le développement de nouvelles missions, s'inscrivant dans une stratégie de reprofessionalisation du pharmacien d'officine (ou d'arrêt du mouvement de déprofessionalisation), et qui touche peu ou prou tous les pays occidentaux (en étant particulièrement présent dans les pays anglosaxons).
- Le mouvement de concentration des officines (être moins nombreux pour vivre mieux ou au mois aussi bien), qui est déjà organisé et planifié par les augmentations du numérus géodémographique décidées notament par Madame Bachelot et les syndicats. C'est donc géré par la loi (spécificité française) et cela vise finalement à renforcer la "rente". Avec ces nouvelles règles (une pharmacie pour 4500 habitants au lieu de 1 pharmacie pour 2500 habitants ou pour 3000 habitants, en dehors du seuil de la première pharmacie de la commune qui reste fixé à 1 pour 2500 habitants), il y a au moins 25 à 30 % de pharmacie surnuméraires en France (soit 5000 à 6000 officines). La disparition logique de ces pharmacies (puisqu'en surnombre vis à vis de la loi) redonnerait une bouffée d'air à celles qui resteront... et il n'y aucun risque de désertification pharmaceutique, juste un strict respect de la loi de répartition. Le véritable enjeu est donc qui va disparaitre et comment? En ce qui concerne les salariés, le mouvement de concentrations devrait s'accompagner d'une compression des effectifs pour les pharmaciens et les préparateurs... Enfin, c'est un peu le bal des hypocrites quand les représentants de la profession se plaignent de la disparition d'une pharmacie tous les 3 jours, puisque ce sont les mêmes qui sont à l'origine des nouvelles regles du numérus clausus à l'installation.

Plus que les nouvelles missions et la renégociation de la marge et/ou de l'évolution de la rémunération (forfait, honoraires...), c'est l'adéquation à la nouvelle loi de répartition qui devrait être l'élément clé de l'évolution officinale dans les prochaines années...Le débat actuel est finalement un peu vain: le choix stratégique a sans doute déjà été fait (privilégier une certaine forme de rente et un mouvement de concentration). Ce choix français d'une surrégulation de la pharmacie et d'une défense des situations acquises pourrait par ailleurs freiner au final les évolutions et le développement des nouvelles missions...(comme toute situation de rente freine les développements). N'est-il pas curieux que les pays les plus en pointe pour la reprofessionalisation et les nouvelles missions du pharmacien soient les pays anglos saxons ou la régulation pharmaceutique est la plus faible? Dans ces pays, le pharmacien ne se protége pas par un numérus clausus ou un monopole étendu; son seul salut est donc de développer sa compétence et sa plus value...
 


J espère que beaucoup de monde lira ce post :=!
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Paradoxe typiquement français : parler ( et uniquement "parler") de re professionnalisation tout en accentuant les rentes...

2 choses incompatibles, comme tu le prouves bien. La rente entraîne une non
Concurrence qui sécurise le pharmacien dans sa situation. Pourquoi se démarquer si ce n est pour la gloire ?

Encore des contradictions à l origine de la non reconnaissance des spécificités du métier ( "expertise pharmaceutique")par la population, et d une perte de repères pour le pharmacien lui même , qui perd la face: Tiraillé par ses aspirations ( dans le meilleur des cas) mais rattrapé par ses vieux démons de rentier. Je rembourse mon crédit et je suis peinard .

Après comment voulez vous donner la vocation aux jeunes ? le fameux "pharma c est pour moi... ( ... Si j ai raté médecine") ? :#

Message édité par : PoLoGwADa / 29-11-2013 22:34

riep riepicon_post
enfin ce n'est pas parce que l'état a fixé le quorum à 4500 au lieu de 2500 que les pharmacies vont se regrouper par magie , c'est surtout la pression économique qui les fera disparaître.
L'entourloupe des pouvoirs publics a été d'accepter à la demande des syndics d'augmenter ce quorum, eux pensaient gagner en tranquillité , l'état lui a vu là une occasion de légitimer le regroupement et a donc diminué les marges des pharmaciens.
bien vu.

Pas de désert pharmaceutique....tout dépend où,
dans certains centre ville où les officines sont effectivement en surnombre OK

mais dans les petits bleds si il faut faire 15 à 20 min de bagnole pour trouver une pharmacie c'est un mauvais calcul


Message édité par : riep / 30-11-2013 13:15