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QUel est le rôle du pharmacien adjoint?#1145

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ManagerWhoopsBixente64bultus
Eliseeeee Eliseeeeeicon_post
Bonjour, j'ai lu dans plusieurs de vos messages qu'il y avait des pharmaciens adjoints, mais en quoi consiste son rôle par rapport au pharmacien? :-?
Merci de vos réponses.
Lliane Llianeicon_post
"pharmacien adjoint"=titre pompeux donné au pharmacien qui travaille dans une officine dont il n'est pas le titulaire.

Voilà. Donc il assure un travail de pharmacien : délivrance des ordos, contrôle des stup, contrôle des délivrances auprés des préparateurs (tapez pas, c'est comme ça qu'on dit !), et conseil au comptoir sur de la bobologie et sur les traitements (contre-indications, moments préférables de prises, effets indésirables == tout ça si question bien sûr !).

Voilà, en gros c'est tout. Sinon, on peut aussi assiter le pharmacien titulaire quand il n'est pas là. Mais on n'est pas payé plus. Mais on s'enrichit intellectuellement ! :-D
olihulk olihulkicon_post
Salut à tous.

Le pharmacien adjoint, bah il (ad)joint les bouts. Il se fait taper dessus par le titulaire parce qu'il est pas assez motivé (les kloranes se sont mal vendus...) et pour cause, parce que de toute façon même s'il était, il serait pas payé plus (fonctionnaire ?, oui, mais sans les droits.).
Et il se fait critiquer, jalouser voire envoyer chier par le personnel parce qu'il fait le même boulot soit disant qu'eux et que lui est payé un peu plus (pas trop). Donc, position batarde, en tout cas souvent délicate. Bon, je noicis le tableau, mais c'est souvent ce qu'il en ressort de ma longue expérience, faut être diplomate pour se faire respecter.

Enfin, pour tous ceux que ça intéressent, il faut juste passer un concours ultra hard, six ans d'études bien galère quand même, surtout si on est besogneux (bon moi, j'étais un peu branleur), des stages où on se fout de votre gueule, pour comprendre que si vous avez pas un radis, ça va rester comme ça peut-être à vie.

Génial, non ?

Ok, on va dire encore que je suis pessimiste.

En tout cas ravi de vous retrouver !
pharma84 pharma84icon_post
et bien vous êtes pas optimistes les jeunes !

la première chose, me semble-t-il, c'est de faire respecter votre bac + 6 en terme de compétences. Mais pas au sens que ce mot a pris dans les banlieues ! mais bien en utilisant toute "l'épaisseur" de vos savoirs quand une ordonnance bien complexe arrive. De toute façon il me semble évident que le dialogue technique sur les ordonnances doit être permanent entre les prépateurs et les pharmaciens. C'est là que se gagne le respect et pas sur la capacité à vendre le Klorane. C'est un autre aspect et on a ou on a pas le sens du commercce. Ca se développe, ça s'organise et le diplome de pharmacien n'est pas un sésame de ce point de vue. Et puis il y a suffisamment de types de pharmacie pour que chacun trouve son bonheur , non ?

S.
Manager Managericon_post
Et quand on pense qu'olihulk bosse en Corse, çà en ferait rêver plus d'un !
Il faut positiver, le patron n'est pas nécessairement un type qui te prend pour une serpilère et tes collègues préparateurs ne te regarde pas nécessairement comme un concurent.
C'est aussi a toi de nouer le dialogue, le complexe de supériorité comme celui d'infériorité nuit beaucoup aux relations humaines, à mon point de vue.
Lliane Llianeicon_post
Tout à fait !
Chacun son travail et tout le monde doit s'entre-aider dans ce que l'on appelle "l'équipe officinale".
Le travail est trés intéressant et les échanges avec les "clients-patients" sont dans certains cas rigolos, dans d'autres plus basés sur une vraie complicité face à une maladie, une vraie relation de confiance dans toutes les périodes de la vie. Et certains titulaires sont super aussi !

Enfin bref, c'est cool quand même ! Il faut aimer le relationnele et le don de soi ! :=!
olihulk olihulkicon_post
Euh, là je vous trouve carrément angélique, excusez-moi du peu...

On se croirait dans le quotidien du pharmacien : compétences, esprit d'équipe, épaisseur du savoir.... Sur une ordonnance du huit kilomètres faxés par une maison de retraite, je vois pas où l'épaisseur du savoir et les compétences vont interférer quand on a même pas le client en face (qui de toute façon est grabataire).

La corse c'est bien, mais peut-être aussi que la pratique de santé est un peu spéciale (genre, par dessus la jambe, tu vois).

Et enfin, mon boss est super cool, le problème n'est pas tant dans la personnalité de l'officine que dans la structure même de la dispensation des soins et de l'établishment officinal.

Sur tous les types d'officines que j'ai pu faire (y'en a eu un paquet et pas que sur des îles)petite, moyenne, grande, rurales, résidentielles ou de centre ville, saisonnières, on retrouve de toute manière et je peux vous l'assurer, une vénération du chiffre, un mépris plus ou moins exprimé de votre opinion pharmaceutique, une crainte obséquieuse du médecin et un acte de délivrance qui consiste à "sort la liste et tais-toi". quant au conseil, c'est "deux produits vendus, c'est bien, mais trois c'est mieux".
Je suis désolé mais pour quelqu'un qui ose espérer avoir effectué des études scientifiques poussés avec une certaine éthique (naïveté ?) sur la santé et le médicament en particulier (efficacité, utilité, intéraction), on tombe de très haut.
Mais je suis un peu idéaliste, on dira. En fait, j'ai cru au père Noël.
Quant au respect, comme je le dis sur un autre poste, la position d'un adjoint est très bancale, vous pouvez user de toute votre habilité relationnelle, à partir du moment où vous semblez faire le même travail en continu, c'est dur de se faire respecter. Je reproche par ailleurs fortement aux titulaires de très mal introduire (peut-être volontairement) les assistants dans leur personnel ; on les lances dans l'arène sans lui fournir la moindre légitimité. Et que celui-ci ose se distinguer (complexe supériorité-infériorité : vu tout à fait juste), il n'est soutenu par personne : pour qui se prend-t-il celui-là ?
Certe avec l'expérience on apprend, moi-même j'ai pas mal arrondi mes angles obtus, mais cela reste fondamentalement un problème le positionnement de l'adjoint dans l'officine.

Enfin, si vous pensez que tout va bien dans la répartition des rôles et que ce n'est question que de personnes, alors j'ai dû rêver les nombres de postes d'amertumes et les témoignages désabusés de collègues.
sophieserena sophieserenaicon_post
Tu es revenu en pleine forme ;-)
Lliane Llianeicon_post
'scuse moi pour l'angélisme comme tu dis ! J'essaye de trouver des avantages dans ma profession et de ne pas me faire un trou plus grand à l'estomac en me rabachant toute la journée que le travail de pharmacien est une catastrophe !
Il faut aussi voir les côtés positifs. Personnellement j'ai réellement ressenti ce côté complicité avec certaines personnes et le titulaire je m'en tape ! A chacun de prendre sa place dans l'officine aussi ! Tu ne peux pas attendre tout des autres sous le simple prétexte que tu as fait six ans d'études !
Je suis déçue par bon nombre de choses dans mon travail mais qui est parfaitement heureux dans son travail excepté celui qui réalise une passion ?
D'accord pour les polémiques, mais chacun peut avoir son avis aussi et ne pas toujours trouver tout noir ! Tu sais, il y a des choses plus graves dans la vie. Prends en conscience et relativise ! Les problèmes peuvent être évoqués sans pour autant perdre de vu les avantages.
pharma84 pharma84icon_post

Citation : olihulk

Quant au respect, comme je le dis sur un autre poste, la position d'un adjoint est très bancale, vous pouvez user de toute votre habilité relationnelle, à partir du moment où vous semblez faire le même travail en continu, c'est dur de se faire respecter. Je reproche par ailleurs fortement aux titulaires de très mal introduire (peut-être volontairement) les assistants dans leur personnel ; on les lances dans l'arène sans lui fournir la moindre légitimité. Et que celui-ci ose se distinguer (complexe supériorité-infériorité : vu tout à fait juste), il n'est soutenu par personne : pour qui se prend-t-il celui-là ?
Certe avec l'expérience on apprend, moi-même j'ai pas mal arrondi mes angles obtus, mais cela reste fondamentalement un problème le positionnement de l'adjoint dans l'officine.

Enfin, si vous pensez que tout va bien dans la répartition des rôles et que ce n'est question que de personnes, alors j'ai dû rêver les nombres de postes d'amertumes et les témoignages désabusés de collègues.






tout simplement parceque les titualires n'ont pas appris la b a ba du management d'équipe, de la répartition des rôles et qu'ils gérent tout celà par relations inter-personnelles.

Mais l'adjoint peut être imaginatif pour deux, faire des propositions d'organisation !

Tiens une petit sondage auprès des assistants. Combien d'entre vous travaillent dans des pharmacies ou existe un descriptif écrit des fonctions et responsabilités des membres de l'équipe de vente (pharmaciens+ préparateurs+ divers) ?

Et pour ceux chez qui cela existe, combien ont un entretien annuel individuel formel ?

Dans combien de pharmacies, ya t-il des réunions d'équipe au complet, en dehors des heures d'ouverture bien entendu, pour discuter de la marche de la "guinguette" ?

S.
Manager Managericon_post
Je suis assez d'accord avec çà, six années d'études supérieures, cela ne donne pas nécessairement des bases pour le management, et ce que tu décrits de tes difficultés à trouver ta place viennent en grande partie, à mon avis, de çà !
Peut-être et même surement du côté de tes employeurs, peut-être aussi de ton côté.
Ne penses-tu pas que toi aussi, tu peux faire évoluer le management dans les officines où tu travailles?
Dans le sujet suivant tu parles de tes difficultés à trouver ta place, ce que je comprends très bien, surement que ton positionnement à ton arrivée dans l'entreprise serait nécessaire. Mais tu ne crois pas que la place d'un scientifique est plus au comptoir qu'au bureau, que c'est là que tu dois valoriser ton rôle, ton savoir, auprès de tes clients, auprès de tes collègues préparateurs?
Il y a beaucoup à faire pour améliorer la qualité de dispensation dans les officines, c'est là que, vous, les adjoints avez des choses à apporter.
olihulk olihulkicon_post
Entièrement d'accord avec vous.

Seulement faut-il encore prendre l'assistant un minimum au sérieux et accepter ses vues.
Hélas dans beaucoup d'officines, et je parle encore par expérience tout en refutant le fait que je sois seul à le voir, on vous demande de ne surtout rien changer à un équilibre où l'on n'a pas vraiment sa place, et qui fonctionne par un nivellement par le bas des employés avec un employeur complètement au-dessus, voir déconnecté des difficultés et des réalités du fonctionnement de l'entreprise.
Cependant j'ai connu une fois une officine où il existait des réunions périodiques comme décrit par pharma84, et c'était très bien sauf que l'inertie en l'occurence venait vraiment du personnel qui s'en foutait royalement, car démotivé.

Merci bien d'éclairer le débat en tout cas, c'est intéressant.
Manager Managericon_post
Je ne te dis pas que c'est facile, les galons çà se gagne !
Mais encore faut-il y croire soit même.
sophieserena sophieserenaicon_post
J'ai bien tout lu....
je voudrais revenir sur 2,3 trucs.... je sais, ca ne me concerne pas vraiment puisque je ne fais pas vraiment partie de la même caste que vous tous mais bon....
je reviens tout d'abord sur le sujet des réunions d'équipe. Ayant travaillé dans une grande chaine de para ( à l'américaine) je peux vous dire que j'en ai fait... je les organisais et ca permettait de recadrer tout le monde ( c'était hebdomadaire) : chiffre, produits à booster, nouveautés...
mais en pharma, c'est une autre histoire...
Dans la denière pharmacie, mon boss m'ayant entendu parler de ces réunions, il a décidé de faire de meme mensuellement...le désastre : personne n'était motivé, tronche en biais, les faillots d'un coté, les "anti-patron " de l'autre....le boss en a profité pour régler ses comptes...la débacle...jamais renouvelé !!!
Mais l'idée est bonne!

Pour ce qui est des échanges avec les "clients-patients" pour citer Lliane, je veux bien mais concrètement, c pas toujours possible.
Il faut avoir le temps et je me suis déjà fait tirer les oreilles parce que je prenais trop de temps à conseiller, noter sur les boites....

Pour le descriptif des fonctions : Manager, on devait pas faire un truc là dessus ???

Et une spéciale dédicace à (mon ami) Olihulk : Tu es idéaliste et un peu utopiste mais c'est bien....il faut des gens comme toi.
Je suis d'accord avec toi pour dire que la corse c'est un pays magnifique (pardon :# , j'ai dit pays.....) mais tous les jours, ca peut etre pesant...la mentalité y est assez particulière et y'a que en ayant vécu ça qu'on peut comprendre.

Quant au fait que tu ai cru au père Noël.....c'est bien alors tu comprendras que nous on croit encore au prince charmant ;-)


Message édité par : sophieserena

Manager Managericon_post
On en a parlé Sophie, mais c'est leonard qui est propriétaire du dossier, c'est à réfléchir, Personnellement, j'aime bien cette manière de travailler avec des postes et des tâches bien définis.
Lliane Llianeicon_post
Coucou !
pour le principe du conseil et de la vraie relation qui s'établit avec le "client-patient", je pense que je suis peut-être un peu biaisée parce que j'ai travaillé dans un petit village. Et comme je vis également dans ce village, je rencontrais et je rencontre toujours ces personnes qui continuent à entretenir la relationqu'ils ont connu au comptoir. Dans un village, le patron est et doit ^petre plsu souple quand au temps que chaque employé va prendre avec chaque personne. Il ne peut pas venir critiquer derrière au risque de créer une mauvaise ambiance dans la pharmacie.
Cela dit, l'équipe s'organise autour de cet échange. Je m'explique : quand quelqu'un joue ce rple de conseiller auprés d'un patient il est évident que les autres servent les autres personnes en essayant de ne pas trop s'appesantir pour que cela tourne. On ne fait pas salon non plus !
Voilà , tout ça pour vraiment dire que le côté "petit village " ou grosse pharmacie "de passage" joue aussi beaucoup. :=!
olihulk olihulkicon_post
Je réponds à Liane et vous souhaite en même temps un bon week-end.

J'ai étais plusieurs fois et suis encore dans un petit village... Certes les clients on commence à les connaître par coeur, mais c'est hélas pas pour ça qu'ils n'ont pas un regard disons réducteur sur votre fonction.
Avant tout, on est là pour délivrer l'ordonnance, et malgré ce qu'on croit (le bonheur est dans le prés)... le plus vite possible. Et oui, tout le monde est préssé, même lorsqu'on est à la retraite depuis dix ans. Deuxio, la pharmacie est là aussi pour tout arranger : on veut rien payer, pas se déplacer et encore moins attendre. On va dire que c'est dû à ma situation géographique particulière, mais j'en suis pas sûr.

Je pense malheureusement que depuis déjà pas mal d'année (on va dire l'instauration du tiers payant), les relations client-pharmacie se sont considérablement détériorés.
Je dis bien détériorés, car non seulement l'officine devient une sorte de centre de soin où tout doit être gratuit et rapide, mais également une annexe de la sécu.
Ca m'arrive moi-même d'être un client des pharmacies à l'occasion, et j'ai l'impression d'être au guichet des assedics. La délivrance devient mécanique et froide. En fait, on s'aperçoit que plus ça va et moins les clients veulent rester dans la boutique. Pourvu qu'ils aient tout ce qui est prescrit, c'est tout ce qu'ils veulent.
Pour continuer de répondre à Liane, même dans un petit village (tout dépend le nombre d'employés disponible en fait), on a hélas pas toujours le temps de s'attarder sur un client, aussi intéressant et sympathique soit-il : ce à cause aussi du manque d'espace de confidence, du travail de paperasse qu'il y a derrière (et devant) et de la gestion des commandes.

Bref, on a affaire à mon avis à tout un contexte général où chaque officine, malgré leur apparente hétérogénéïté, se retrouve mêlé.
Il est incontestable que la profession dans son ensemble est victime d'un manque de crédibilité, d'une image toujours plus négative et d'un manque de répères et de définitons de ses rôles ; si on veut bien avoir le courage bien sûr de se sortir de la langue de bois de nos officilels.

Maintenant chacun voit midi à sa porte et certes, il faut pouvoir également intéragir au mieux avec ce contexte en positivant, mais on est guère encouragé dans le quotidien de ce labeur.

Sur ce encore bon week-end à tous.


Message édité par : olihulk

sophieserena sophieserenaicon_post
bon week end à toi et bonne "Festa di u Mele"...

Pour ceux qui connaissent aps ( Lliane, tu adorerais ça...) c'est une foire sur le miel corse ( aoc et autres produits du terroir).
Lliane Llianeicon_post
Je suis contente que tu me répondes à moi personnellement et rien qu'à moi !
C'est peut-être dû à ma situation géographique alors ! ou alors simplement à ma faculté de positiver et de ne me souvenir que du bon !
Je suis désolée mais je maintiens ce que j'ai dit, parce que je ne vais pas non plus dire amen à tout ce que tu dis. Chacun ses opinions et ses expériences?. Tu ne fais pas la majorité et moi non plus, mais bon !
Cela dit, je suis quand même d'accord avec toi sur le fond et sur la mécanisation de la délivrance. Mais je pense à une pharmacie qui n'est pas loin de chez moi et qui a une titulaire du feu de dieu chez qui le conseil est un principe et la délivrance une passion.
Le monde n'est pas non plus tout gris cher olihulk !
olihulk olihulkicon_post
On s'éloigne un peu du sujet, ma chère Liane, puisque on arrive sur un débat philosophique sur le monde. Je te rétorquerai que oui, ce dernier est tout gris, ce qui signifie qu'il est à la fois noir et blanc. Donc du bon et du mauvais.
Pour revenir à l'officine mais pas uniquement, je me pose quand même une question toute simple. Le fait qu'il y ait autant de points noirs dans cette profession même si je ne prétend pas que ça inonde tout, n'est-ce pas une raison suffisante pour le dénoncer ?
Après tout, je me demande bien quel est la raison d'être de ce forum, si ce n'est de soulever les problèmes du cadre de l'officine. S'il n'y avait aucun malaise, il y aurait 80 % de posts en moins.
Il est donc normal d'en décrire tous les aspects car ils sont nombreux. Et ceux qu'on accuse de râleurs inconditionnels ou d'insatisfaits chroniques sont les mêmes qui feront évoluer les choses surtout lorsque je pense leurs plaintes sont légitimes et concernent de surcroît tout le monde. Les "contents" ou les "timides" seraient bien avisé de les soutenir un peu plus s'ils ne veulent pas voir leurs fonctions se dégrader de jour en jour. Je persiste à penser encore une fois que depuis trente cela n'a cessé de se détériorer. La preuve la désaffection des étudiants actuels qu'on ne voyait pas à l'époque.
Maintenant, je propose qu'on ferme le débat optimiste/pessimiste et qu'on revienne, dans un autre sujet par exemple, sur les moyens et les idées pour que cela progresse dans le bon sens.

Message édité par : olihulk