Ah enfin. Moi aussi la discussion me choque, autant de la part des salariés qui attendent tout des employeurs qui eux-même ne se sentent pas responsable de la formation de leurs salariés.
Comme en toute chose il faut trouver des compromis.
Je me suis régulièrement formé, souvent le soir(franchement après une journée de boulot ce n'est pas très profitable). De plus la plupart du temps il s'agit de formation labos, d'une objectivité... orientée.
Non une vrai formation, c'est en journée, en live et les échanges entre "élèves" sont aussi important que la formation elle même. D'ailleurs si les formations étaient multi professionnelles ce serait mieux. Chaque fois que j'ai participé à ce type de formation, ça a toujours été très riche.
Je n'ai rien contre le e-learning, mais je le considère plutôt comme un complément.
Second sujet soulevé : les formations pendant ou en dehors du travail?
Si on se place du point de vue légal, à partir du moment où un employeur demande à un salarié de participer à une formation choisie par lui(le titulaire), c'est du travail donc c'est rémunéré.
Si le salarié demande à aller suivre une formation, trois cas possibles :
- La formation n'est pas prise en charge par l'OPCA PL
- La formation est prise en charge par l'OPCA PL
- Le salarié participe dans le cadre du DIF
Dans le premier cas il n'y aura pas de remboursement, l'employeur peut refuser la formation, le salarié la prend en charge et la fait sur son temps s'il le souhaite.
Dans le second cas, l'employeur peut bien sur refuser ou accepter cette formation, en cas d'accord une discussion peut s'engager sur la prise en compte ou pas dans le temps de travail.
Dans le troisième cas id 2 mais en cas de deux refus successifs, on passe dans le dispositif CIF et ça peut couter un oeil à l'employeur.
Dans le cadre du DIF le salarié a la possibilité de suivre sa formation sur son temps. Dans ce cas il touche une indemnité de formation correspondant à 50% de son net. Cette somme versée par l'OPCA n'est pas soumise à cotisation, elle est imposable. Je me suis beaucoup formé comme ça.
Au delà de l'aspect légal, il y a tout les accords possibles, le plus équilibré c'est le une fois moi, une fois toi.
Personnellement, j'invite tous les salariés et en particulier les préparateurs à être pro-actifs dans leur formation continue. A l'officine ce sont eux qui ont le plus besoin de mettre à jour leurs connaissances. Une formation initiale désuette et limitée et un métier qui change à vitesse grand V...
Je comprends la position des titulaires d'officine, les plannings sont déjà de vrais casse-têtes entre les congés, les maladies, les grossesses, etc. Rajouter des jours d'absences pour cause de formation, ça complique. D'un autre coté, on ne peut pas nier que la formation bénéficie d'abord à l'officine(mais pas seulement), alors trouvez des compromis.
Enfin, parce que oui poussin ça m'énerve, les préparateurs ont une obligation de formation inscrite dans le code de la santé publique tout comme les pharmaciens et on se fout de qui contrôle. Vous pourriez, au moins, avoir une conscience professionnelle.
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http://www.ordre.pharmacien.fr/Nos-missions/L-examen-de-la-capacite-a-exercer-la-pharmacie/Le-developpement-professionnel-continu
Et vous préparateurs et trices, bougez vous les fesses!!!