Bonjour Britty,
Tout dépend du type d'enrobage!
Il existe plusieurs procédés d'enrobage:
la DRAGEIFICATION ce terme est réservé à l'enrobage de sucre c'est le mode d'enrobage le plus courant et le plus ancien on le le réalise en turbine . Cette méthode est complexe et comprend plusieurs opérations:
- l'isolement du noyau ( comprimé nu): par vernissage pour le protéger contre l'humidité et les liquides de montages, on utilise une pellicule de résine ou polymère organique en solution dans un solvant non aqueux et volatil. les solvant utilisés sont l'alcool à 96° , des alcools méthylique et isopropylique, l'acétone, l'acétate d'éthyle , le chlorure de propylène,... Les résines sont la gomme laque, la gomme sandaraque, l'acétate de polyvinyle, le macrogol 20000,...On peut rendre cette péllicule imperméable par adjonction de subtances hydrophones tels que l'huile de ricin, des cires la paraffine, le beurre de cacao,... Ce choix aura une incidence sur la vitesse de délitement qu'il faudra prendre en compte puisqu'il la freine.
- le montage et la coloration: le montage peut commencer par un "gommage" consistant à fixer sur les noyaux une solution adhésive et une poudre de composition particulière nommée "poudre à gommage". La solution peut être du sirop de sucre officinal ou des solutions de gélatine ou de gomme arabique. Les poudres à gommage sont à base de talc et de gomme arabique additionnés de produits divers qui diffèrent selon le dragéiste.Le but du gommage est de bien faire adhérer les couches ultérieures de montage.
Le montage lui même conduit à la taille, au voulume et la forme définitive de la dragée. On le réalise en turbine par addition successives de sirop plus ou moins cuit càd plus ou moins concentré selon le stade du montage concentré et très chaud au départ et dilué à la fin pour avoir un grain très fin et très blanc , on sèche chaque couche grâce à un courant d'air chaud. Les derniers stades de montage sont appelé "lissage" et sont réalisés avec un sirop plus étendu et avec un séchage sans air chaud. Cette étape est très difficile à réaliser et demande une grande expérience du dragéiste.
Une fois ce montage terminé les dragées sont mises à l'étuve pour parfaire le séchage pdt plusieurs heures.
Pour le montage il faut compter une trentaine de couches et l'opération peut donc durer plusieurs jours.La coloration est réalisé en fin de montage grâce à du sirop addiionné de colorant. La difficulté est d'obtenir à chaque fabrication la même coloration en conservant le même poids de couverture.
- le lustrage ou polissage: c'est la dernière étape qui consiste à donner un aspect brillant à la dragée. Le lustrage se fait avec des cires notament la cire d'abeille, la cire de carnauba et aussi des cires synthétiques. Ce lustrage se fait en turbine le plus souvent tapissée de feutre en introduisant les cires sous formes de paillettes ou diluées dans des solvant volatil. On peut également remplacerce lustrage par l'application de vernis à base de gomme laque ou de gomme sandaraque.
l'ENROBAGE A BASE DE POUDRE: les opérations sont sensiblement les mêmes mais ici le sucre est remplacépar des poudres insolubles pour le montage. On utilisedes pâtes fluides à base de produits insolubles en poudres très fines ( talc le plus souvent, carbonate de calcium, amidon,...) délayées dans du sirop de sucre ou une solution diluée de gomme arabique. Les additions de pâtes fluides sont alternées par des saupoudrages qui facilitent le séchage et accélèrent le montage.la coloration se fait par du sirop de sucre coloré. La couverture obtenue est moins dure que pour la dragée mais plus plastique et résistant mieux à l'humidité et la chaleur.
Ces 2 procédés sont très longs et nécessitent du personnels très expérimentés.On a donc cherché à les automatiser grâce à des installations où les différentes opérations se font selon une programmation pré-établie sans l'intervention du dragéiste. Malgré tout il reste des inconvénients tel que le chauffage prolongé qqui peut nuire aux principes actifs.
l'ENROBAGE PAR FILM: on utilise donc des films dont les plus courants sont des dérivés de cellulose, des macrogols de hauts poids moléculaire et des dérivés acryliques, méthacryliques ou vinyliques.
Le choix judicieux du polymère ou de l'association de polymères et d'adujvants permet d'obtenir des films qui peuvent être selon le mode d'action souhaité, insolubles et plus ou moins perméables ou bien solubles seulement à un pH detérminé.
Pour avoir un film suffisamment fin mais solide et épousant les angles des comprimés sans se déchirer on ajoute souvent un plastifiant.
On applique ces films soit en dispersion aqueuse, soit en solution dans des solvants volatils. La dispersion aqueuse présente les inconvénients , comme la dragéification, d'une évaporation lenteet des problèmes posés par l'humidité et le séchage à la chaleur. Avec les solvants volatils, l'enrobage est plus rapide mais il faut gérer le problème des émissions de vapeurs inflammables ou toxiques. Il faut donc un équipement anti-déflagrant, un local correctement ventilé , on tend donc à develloper les filmogènes en solution aqueuse en particulier les dérivés de cellulose. On réalise l'enrobage par film en turbine ou en suspension dans l'air.
Voilà tout ce que j'ai qui concerne l'enrobage j'espère que c'était ce que tu cherchais .
A bientôt.