tres juste ! Montebourg, le paon qui fait la roue.
« Manuel Valls est plutôt serein sur le "cas" Montebourg. Après ses cent premiers jours à Matignon, avec des conséquences limitées sur sa cote de popularité, le Premier ministre est suffisamment sûr de lui pour laisser ses ministres exister. "Ça ne me gêne pas", assure-t-il, car, comme il l'explique lui-même, cela ne change rien à l'essentiel. Sous-entendu : Montebourg peut toujours s'agiter, le président et le Premier ministre sont de toute façon à la barre. Et surtout, le cap est fixé. » (Source Europe 1)
Bref Montebourg s’agite mais l'Élysée décide :
« À l'Élysée, certains estiment qu'une déréglementation totale (de la pharmacie) serait malvenue. Même s'ils votent peu à gauche, pas question de les braquer. "Il y a 22.000 pharmaciens qui voient peut-être 100 personnes par jour. On ne va pas les énerver pour de mauvaises raisons", tranche un contradicteur du ministre, rappelant les objectifs de la loi de santé publique préparée par Marisol Touraine. "Nous cherchons à limiter les ventes de médicaments, pas à les accroître. Nous voulons faire des pharmaciens de campagne des relais de santé publique, capables d'injecter des vaccins, de faire le lien avec le CHU, pas les condamner à fermer." Et d'insister : "Est-on sûr de faire baisser les prix avec la concurrence? Non." Il existe néanmoins des chantiers de réforme consensuels sur les produits non médicamenteux vendus avec ou sans ordonnance ». (source JDD)
Ainsi, comme dans le rapport transmis à Bruxelles (Cf. mon précèdent post), ce sont les produits frontières qui vont sortir du monopole, pas l’OTC.
XoXo