Bonjour,

Vers la 3e minute, un reportage sur le mode de communication des pharmaciens du sud de la France. Efficace ?

http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_languedoc_roussillon.html

Manu

On ne plaindra pas les pharmaciens ( pas le grand public ni les médias ).
Un coup d'épée dans l'eau.

coup de com qui n'a pour seul (et vraiment seul) mérite d'exister.....
........................................................................................................................................
sinon sans langue de bois c'est de la merde

encore une fois le véritable problème des pharmaciens n'est absolument pas évoqué, le taux d'endettement pour l'acquisition des fonds, le crédit du titulaire, le prix des officines, qui est aussi responsable des difficultés actuelles, les mesures de baisses des dépenses de santé ne faisant qu'amplifier et aggraver la situation...demandez à ceux qui ont fini de rembourser leur prét s'ils sont au bord du précipice comme un titulaire qui vient de s'endetter pour 12 ans...bien sûr que non...cette crise qu'ils traversent les pharmaciens en sont en parti responsables...par cette volonté de donner bcp trop d'importance à la valeur de la licence au détriment du revenu du travail immédiat...il faut maintenant assumer ce choix.....

Par contre, il y a quelque chose que tu oublies dans ton exposé.. Quand tu désires vraiment t'installer, c'est au prix d'énormes efforts.. C'est valable dans tous les secteurs d'activité.. Les prix des officines sont élevés et ne s'adressent qu'à des gens très motivés.. On ne peut pas avoir capitalisé des milliers d'euros en douze sans effort.. Donc reste derrière ton clavier et ne dégoutes pas certains jeunes qui en ont la volonté... Tu incarnes l'immobilisme...

+1

En fait pharmafc n'a pas tort dans le sens ou il souligne le fait que pour le moment en pharmacie c'est la capitalisation qui l'emporte sur le travail et de ce fait la valeur du travail du pharmacien n'est absolument pas mis en valeur.

C'est une (juste une) des raisons pour lesquelles les pharmaciens ne sont pas (assez) reconnus en tant que prof de santé.

Voyons un cab de kiné , prix d'achat et de revente faible mais le travail est bien rémunéré et en fonction des efforts (beaucoup d'heures, bon boulot).

Pareil pour infirmier, médecin (ou le prix des cab est nul)

Les revenus des kinésithérapeute, infirmières et autres sont certes supérieurs en début de carrière mais pas longtemps..

Mes relations de collège trouvaient leur situation meilleure que la mienne, quand j'étais étudiant et qu'ils avaient un salaire... Je ne suis pas sur qu'ils pensent la même chose aujourd'hui... Il faut se lancer, point barre...

il y a aussi une autre différence fondamentale entre les pharmaciens et les autres professionnels de santé....un pharmacien qui possède sa pharmacie fait travailler les autres pour lui, ses salariés et en récupère le fruit...ce qui n'existe pas chez les médecins, kinés, infirmières, dentistes...un pharmacien qui ne vient pas travailler et laisse sa pharmacie a ses salariés, perçoit quand même son revenu, son crédit se rembourse sans lui, grace a ses employés, sa pharmacie peut tourner sans lui..un médecin qui ne vient pas travailler n'est pas payé, son cabinet s'arrete....il n'y a pas corrélation stricte entre travail et revenu...d'ou une certaine image de rentier, de commerçant...pour certains bien entendu...

et là on aborde la seconde raison qui font que les pharmaciens ne sont pas reconnus par les autres prof de santé, pouvoirs public et patients comme étant une vrai profession de santé.

Ce qui au passage est a l'origine de l’acharnement de l’état contre eux

En déléguant l'acte pharmaceutique a une autre profession ils prouvent par la même que l'on a pas besoin d'eux.

On ne peut faire du battage médiatique pour dire que l'on est pas assez reconnu et en même temps laisser a d'autres une pseudo-analyse pharmaceutique.

Ben, justement personnellement je trouve que c'est un avantage de déléguer l'acte pharmaceutique de temps en temps ;-) Avec tout ce que j'ai à faire par ailleurs... Ce que peuvent penser les autres professionnels de santé, ça me fait une belle jambe...

oui mais ce qu'en pense les pouvoirs publiques nous fait une belle merde....

le retour sur investissement est une ineptie chez les pharmaciens... un sou est un sou...

tu n'empecheras pas les pouvoirs public de penser qu'avec un monopole, des quotas protecteurs, des revenus moyens de 100 ke/an et un prix moyen de cession autour des 1,3Me ...la profession n'est pas en péril et qu'on peut encore lui demander des efforts...il faut simplement qu'elle se restructure et se modernise...l'officine n'est pas encore rentrer dans le 21ème siécle..elle doit faire sa mue...l'ancien système de financement est archaique et arrive à bout de souffle, il faut inventer une nouvelle organisation et répartition du capital...augmenter la taille moyenne, les effectifs, les surfaces de ventes, se regrouper, comme les LABM...proposer de nouveaux services...ne plus se contenter de la simple dispensation...bref, ya du boulot!!

Ne t'inquiètes pas PharmaFc... On ne t'attend pas pour développer, se former, éduquer les patients.. Tu as une fausse vision de notre exercice... Beaucoup de professions nous envient... Tu cites souvent les labos en exemple.. Désole mais dans mon secteur ils ne font même pas le tiers payant.. Arrêtez de vous flageller.. Tu n'as pas le courage de t'installer mais tes confrères ne sont pas des blaireaux et on ne va pas mourir demain.. Ni après demain..

Les Labm: se regroupent ??? Oui ils centralisent les machines mais rien n à changé pour les prélèvements: faut bien se trouver au cœur de la population .
Agrandir les pharmacies : Paris ne s est pas fait en un jour, on peut certes augmenter les surfaces, mais on ne contrôle pas tout.
Le patron gagne des sous alors qu il s abscente: oui c est une entreprise, il est où le problème ? :# :#.
Taille critique : je suis d accord, par contre ça dépend du type de localisation, si perdu au milieu de la brousse ou bien en centre grosse ville, la oui attention.( en ville)
Prix des fonds: ça va faire 40 ans qu ils font le yoyo, il y a des bons et des moins bons moments pour acheter ( si la banque vous suit), je vois pas le problème, sauf qu il y en a qui perdent des sous ça c est clair, comme dans beaucoup d autres domaines.

bon je vais être plus clair:

-si l'acte pharmaceutique n'est pas effectué du tout ou pas effectué par un pharmacien alors le pharmacien n'a pas sa place dans le système de soins laissons cela a des vendeurs.

-si la capitalisation sur le prix des officines importe plus que le travail fournit alors autant laissé la gestion a des professionnels de la gestion (école de commerce etc...)

Voila les raisons pour lesquelles les jeunes se désintéressent du métier

la taille, les regroupement on en reparlera apres.

la communication du syndic de pharmaciens de l'herault est justifié mais elle ne sert a rien...si trois péquenots sur les plage ont lu la banderoles "pharmacies en danger" et france 3 region en parle trois minutes je ne vois pas en quoi ça fait avancer le shmilblic,
ça sert tout au plus a montrer qu'il y a un syndic qui fait quelque chose....de la merde mais quelquechose....

Il faut évoluer un peu. Tu en connais encore beaucoup des pharmaciens qui passent juste le soir pour faire la caisse ??? Aujourd'hui quelque soit son CA, un pharmacien est dans son officine. Peut-être reste-t-il quelques dinosaures qui ont fini de rembourser et qui peuvent se prendre un peu plus de bon temps, mais les autres, ils sont derrière leur comptoir et dans leur paperasse.

http://www.lasantepublique.fr/politiques-publiques-et-organisation-des-soins/15062013,pharmacien-un-metier-encore-attractif-,337.html

Message édité par : PharmaFC / 16-08-2013 10:51