Lu dans l'Express:
"Pis, le pharmacien est désormais tout-puissant ou presque, c'est lui, et lui seul, qui décide du générique que recevra le patient. Au gré des approvisionnements de son officine. Ou des accords passés avec tel ou tel laboratoire, et qui changent tous les six mois."
Bien évidement, je n'ai pas trouvé de mention sur l'engagement de stabiliser la délivrance de génériques pour les patients de plus de 75 ans. (mais je n'ai pas eu le courage de lire tout ce torchon -qui assimile le pharmacien à un exécutant- destiné à faire la promotion du livre du Dr Boukris, ce dernier ayant quand même annoncé sur Europe 1 que le travail universitaire qu'il à fournit était basé sur des thèses d'exercice de pharmacie, mouais ...)
Pour en revenir au débat, si ce que vous décrivez est en augmentation (le médecin qui choisit son labo, je n'ai jamais vu, mais apparemment certains ophtalmos le font pour les marques de verres); organisez vous vite, trouvez un article qui montre que c'est interdit et refusez systématiquement ces ordonnances en les tamponnant en rouge, sinon, c'est la fin des haricots, et effectivement, vous deviendrez un peu plus exécutants et un peu moins indépendants.
Le générique détruirait la relation de confiance établie entre le médecin et le patient, personne ne communique sur la relation de confiance entre le pharmacien et le patient, c'est dommage.