Un célèbre pharmacien propriétaire d'un groupement vient sa faire une proposition audacieuse sur un site professionnel... Pour lui la pharmacie doit évoluer et aller chercher de nouveaux levier de croissance pour contrer l'accumulation de mauvaises nouvelles qui s'amoncèlent dans le paysage officinale français... Parmis certaines propositions l'une d'entre elle est assez novatrice... Il s'agirait tout simplement de développer fortement l'automédication et le conseil et pour cela de supprimer le comptoir pour permettre au pharmacien de rentrer en contact sans barrière physique avec le patient et établir plus de proximité et d'interaction... Une excellente idée a mon avis... Il précise aussi que cette mutation doit se faire dans une vaste réflexion sur la refonte de la surface de vente et de la prise en charge des clients à leur entrée dans l'officine....

Directement à la maison autour d'un bon café? ;-)
J'ai mieux: garder le comptoir et prendre le temps de mieux faire son boulot pour ne pas nous faire avoir par UFC et cie.

Message édité par : ami89 / 05-04-2013 08:13

c comptoir des cotonier ?

Ne me dis pas que tu n'as jamais franchie ton comptoir pour aller à la rencontre d'un patient... Pour chercher son ordo,prendre des mesures, lui porter ses fortimel vanille jusqu'à sa voiture ou tout simplement lui expliquer le mode d'action d'un produit...il fait aussi l'envisager dans le cadre des nouvelles mission et des entretiens que tu feras dans une pièce dédiée...sans comptoir!!!

ils font déjà cela à la poste, moi j'aime bien mais quand on doit délivrer deux sacs pleins e médocs on les mets où?
La baisse de prix sur le vigneté nous fais travailler autant mais avec moins de chiffre donc pas de temps gagné pour développer le conseil, et la rémunération pour les entretien ne nous apporte rien économiquement et ça nous fait perdre du chiffre car un pharmacien en 40 minutes fait bien plus de chiffre que ce qu'on nous propose et plus le prix des médocs baisse plus on a besoin de faire du chiffre.

Ce mois-ci nous nous sommes cassés la figure avec une fréquentation en hausse de 2% et la partie conseil et para qui a bien tenu.
Nous sommes très réglos, pas d'ordo gonflées, pas de forcing sur conseil, au contraire on décourage là où il y a pour nous redondance.

Je suis pour qu'on soit de plus en plus formés et on offre de plus en plus de services pro, mais par contre si dans un an on continue à baisser le chiffre de cette façon qu'est-ce qu'on fait pour payer nos salaires à tous??? On tire au sort qui sera le prochain candidat de pôle emploi???

Et la clientèle me semble un miroir de la société, elle débourse pas pour la santé, elle adore les "bonnes affaires", le discount et la para, elel achète tout et n'importe quoi sur internet alors comment concilier le tout sans faire faillite en un clic!?

En remplacement il m 'est arrivée de proposer un café quand j attendais lossepé pour un manquant.. Toujours très apprécié comme geste.
appr

pharmit tu as raison c'est trés difficile en ce moment pour bcp de monde..mais comme tu le dis il faut se concentrer sur la partie conseil et otc qui est le seul secteur en augmentation constante...malheureusement cela represente une trop petite partie du CA..mais il faut absolument encourager les patients à se tourner vers l'automédication sous contrôle et conseil du pharmacien...pour le grand public le médicament même conseil doit être égal à pharmacie...c'est dans ce sens qu'il faut peut être repenser son approche de l'acceuil dans la surface de vente...parce que si on se bat uniquement sur la para et les prix...ça va être plus dur face aux autres secteurs de distribution, gms et internet...alors que le conseil sur l'otc est indissociable du pharmacien....

Je te rejoins encore une fois pharmaFC sur le principe.. Le conseil et le dévellopement de l'OTC représentera très probablement un levier pour nombre d'entre nous...
La qualité de mon accueil, mon sourire et ma bonne humeur en toute circonstance ainsi que mon conseil toujours pour le bien du patient (et non client !) sont les seules choses qui me distinguent des autres...en tout cas c'est la que j'essaie de faire la différence ! La croix verte du pharmacien représente l'espoir...c'est bien souvent ce que viennent chercher certains... Aussi, je pense que le comptoir n'empeche pas de faire ce conseil, il suffit de le franchir régulierement dés que l'occasion se présente pour casser "cette barrière" qui sépare...
Par contre je pense aussi que ce n'est pas encore pour tout de suite car nous sommes dans un pays ou les patients ont été "habitué" à un système de "gratuité"... Quand je vois certains ne voulant pas dépenser 2e pour du paracetamol et me le faire mettre en avance... Le système actuel ne permet pas encore de remplir cette mission quand on voit par exemple les prix gavis..con, gaviscon...el et c'est un exemple parmi tant d'autres !!!
Certains pensent qu'il faut arreter de rembourser le "petit risque" et les pathologies dites de mauvaise hygiene de vie... Peut etre que lorsqu'il n'y aura plus de remboursement sur un certain nombre de ces pathologies les gens se tourneront plus facilement sur l'automédication... en attendant ils préfèrent engorger les salles d'attentes des médecins voir de plus en plus pour certains les urgences !
Cette reflexion peut etre à double tranchant pour la profession car si deremboursement il y a on constatera également une consommation beaucoup plus responsable et les boites de cyclamed se rempliront surement beaucoup moins vite qu'à présent :#

Comme dit l'autre, je ne donne pas mon avis comme bon mais comme mien...

L'idée est bonne et l'application facile. Il suffit de vouloir aller vers le patient. Je l'ai fait dans mon officine (en n'oubliant pas le fond sonore, les odeurs, le sourire, le bonjour, le en-revoir etc.) et tout le monde a le sourire, patients comme membres de l'équipe.

Maintenant, contrairement à pharmit, il n'y a pas de miracle : -10% de CA en mars (officine de quartier à Paris) du fait de la défiance vis à vis des médicaments suite aux violentes attaques des médecins qui n'ont que ça à foutre.

L'objectif est de répondre à long terme aux besoins de conseil du patient-client perdu après avoir surfer une heure sur le web. Et là, ce n'est plus une question de design de l'espace de vente (le mal nommé), mais une question de compétence, d'empathie et de sens du service.

La mutation est en marche.