Le dernier décrêt est clair, seuls les pharmacies d'officine peuvent vendre des médicaments sans ordonnance et non un pharmacien, aussi diplomé soit-il, travaillant pour une Centre Leclerc. En renvanche, il serait suicidaire, au regard de la mutation que connaît l'officine tant dans ses pratiques commerciales que dans ses obligations d'éducation de la santé (loi HPST), d'ignorer les clés des pratiques qui gagnent dans d'autres secteurs d'activité. Et n'en déplaise à certains, une caisse autonome est pour ces pharmaciens qui l'acquièrent autant un moyen de consacrer plus de temps à ses missions de conseils (pour ceux qui en ont besoin) qu'un comptoir rapide sans les charges salariales induites. Car honnêtement, pour acheter un test de grossesse ou une crème hydratante avec un dentifrice, est-il besoin de s'engager dans une file d'attentes et patienter derrière un patient/cilent qui doit impérativement échanger avec l'officinal ?
Il est facile de ne voir le problème que sous l'angle de la polémique. Et il n'y a pas plus de cochon que de caviar. Pour connaîre plusieurs centaines de pharmacies, très peu servent à leur client un simple bonjour et je ne parle même pas de conseil.
Pour ma part, je suis ergonome et profère mes propres opinions sur un marché que je vois avec le recul d'un simple prestataire.
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