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Une webpharmacie que pour les grosses officines ?#12461

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Becanne va encore dire que je ne dors jamais :-) .


[E-pharmacie] Le monde de l'aspirine en pleine effervescence ! - Frenchweb.fr
Lancée officiellement en décembre dernier, la marketplace 1001pharmacies permet aux pharmaciens de vendre sur internet leurs produits de parapharmacie. D’ici quelques jours, ces derniers auront également la possibilité de vendre en ligne des médicaments, grâce à la récente publication d’une ordonnance au Journal Officiel. Décryptage.



Co-fondée par Cédric O’Neill, jeune pharmacien de 24 ans passionné par le web, et Sabine Safi, la plateforme 1001pharmacies propose aux professionnels détenteurs d’une officine physique d’obtenir un espace en ligne pour vendre sur internet leurs produits de parapharmacie.

Après une phase beta de plusieurs semaines, la marketplace compte aujourd’hui 30 pharmacies adhérentes et ne cache pas son ambition de regrouper, à terme, près de 2000 pharmacies sur les 25 000 que compte la France.

Côté business modèle, la plateforme 1001pharmacies a mis en place un système d’abonnement fixe à partir de 99€ par mois et prélève une commission de 10% sur chaque commande.

Afin de développer son activité, la plateforme compte rendre possible, dans les prochains jours, la vente de véritables médicaments sur internet.

Courante dans de nombreux pays européens depuis la publication de l’arrêt DocMorris en 2003, cette activité vient seulement d’obtenir un cadre législatif en France, avec la publication d’un ordonnance au Journal Officiel le 21 décembre dernier.

« Tant que le décret d’application, qui devrait être publié à la fin du mois, n’est pas entré en vigueur, les contours de cette pratique resteront encore très flous » nuance Cédric O’Neill.

Malgré la persistance de cet environnement indécis, les professionnels pourraient tout de même bien être séduits par ce nouveau canal de ventes. En effet, d’après une étude menée par le cabinet Eurostaf, en 2011, le marché européen de la vente de médicaments en ligne a pesé plus d’un milliard d’euros. L’Allemagne serait particulièrement active en la matière.

En France, l’ordonnance précise que seuls les pharmaciens également détenteurs d’une officine physique pourront recourir à Internet. Par ailleurs, seuls les médicaments OTC (Over The Counter), qui désignent les médicaments disponibles en vente libre, pourront être commercialisés en ligne.

Dans cette optique de développement, Cédric O’Neill prévoit de mettre en place une batterie de services annexes, dont un système de drive en pharmacie ou encore la mise en place d’un « symptômes checker » pour faciliter les interactions entre les internautes et les pharmaciens.

En France, contrairement à Cédric O’Neill et Sabine Safi, certains professionnels n’ont pas attendu une prise de position du pouvoir législatif pour se lancer sur ce marché. Deux pharmacies, PharmaGDD.com, située à Caen, et LaSanté.net, située à Villeneuve d’Ascq, proposent depuis novembre dernier une sélection de médicaments sur leur site respectif.

« Leur impact reste local » souligne Cédric O’Neill « alors que 1001pharmacies couvre déjà une dizaine de régions ».

Si les professionnels voient avec Internet un nouveau canal pour booster leurs ventes, ces derniers pourraient néanmoins se retrouver confrontés à la réticence du public.

Selon une étude menée par l’IRACM, en partenariat avec l’Ifop en novembre dernier, seuls 17% des Français seraient prêts à acheter en ligne des médicaments sur prescription. Un pourcentage qui grimpe à 26% concernant les médicaments ne nécessitant pas de prescriptions médicales. Par ailleurs, 61% des sondés se disent très mal informés sur cette activité.

http://frenchweb.fr/e-pharmacie-le-monde-de-aspirine-en-pleine-effervescence/93519



Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
C'est marrant parce que je me disais, dans le fond, demain qu'est qui va empecher de racheter la plus petites et moins cher pharmacie qui soit pour peu qu'elle propose à proximité un enorme local lui aussi à la vente , ou qu'elle soit situé juste à coté d'une poste ou d'un transporteur.

A priori au jour d'aujourd'hui je ne vois pas bien l'interer de la vente en ligne , mais j'aurais probablement été aussi visionnaire y a 20 ans en disant que ça serait aberrant de commander par minitel des chaussures qu'on a meme pas essayer, un ordi qu'on pourra pas voir, etc...
D'un autre coté, y a 20 ans on se disait certainement qu'en 2010 on aurait decouvert la teleportation....
Entre ce qui va revolutionner et ce qui fait un bide...

Ceci étant, quand je vois des clients refusé d'acheter un nurofen parce qu'ils l'ont vu 5 centimes moins cher à l'autre bout de la ville qu'ils vont retraverser, je me dis qu'un certains nombre de client sont déja psychologiquement pret pour la future vente en ligne.
Certes pas la generation actuelle (on va dire au dessus de 50 ans pour ne froisser personne sur les capacité respectives de chacun avec l'information, franchement variable selon les ages ;) ), mais la prochaine....

Reste qu'il faudra un sacré investissement au depart.... donc soit le projet est solide et soutenu, soit le budget de l'auteur du projet l'est... soit les deux :)
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" Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché ! "
saumix saumixicon_post
si nous partons du principe d'égalité , donc sur le principe que les patients ont droit aux memes prestations et services de leurs pharmaciens , ( mis à part l'optique et l'orthopédie ) il ne doit pas exister , comme au temps de flaubert des pharmaciens de premiere ou seconde classe comme dans Madame Bovary !!! cela entraine une inégalité à l'acces au soins et à leur dispensation qui est innaceptable....surtout pour les petites officines...
h.p
Whoops Whoopsicon_post
En tout cas, le mode de fonctionnement de ce site ne me semble pas des plus intéressants, à la fois pour les vendeurs et pour les acheteurs... peut mieux faire.
jyt jyticon_post
Peut mieux faire en effet.....

Quand MEL s’en mêle

« Ça y est ! s’enthousiasme Michel-Edouard Leclerc (MEL) sur son blog >>> : vendre des médicaments sur Internet sera bientôt légal. L’impact pour le grand public est potentiellement très important », estime le chantre de la vie moins chère.

Pour lui, cette mesure ne participe en rien à la banalisation du médicament comme s’en sont inquiétés de nombreux acteurs de la filière : le texte concocté par le ministère de la Santé encadre strictement la pratique en réservant la possibilité de vente en ligne aux pharmaciens installés en « dur ».

Une chose est certaine, « la conséquence de cette décision sera d’instiller un peu de concurrence dans le secteur, avec l’espoir (secret) de faire baisser les prix ». A le lire, les associations de consommateurs auraient presque débouché le champagne à l’annonce de la nouvelle.

Un argumentaire poussif

L’affirmation semble bien péremptoire tant on ne sait rien de l’intérêt que les pharmaciens et les patients porteront à la dispensation de médicaments sur Internet.

Où MEL veut-il en venir réellement ? A ce propos : puisque la vente en ligne a été mise en place afin de faire baisser les prix, « pourquoi ne réserver cette faculté qu’aux seules personnes munies d’un ordinateur et d’une connexion internet ?

Cette ordonnance ministérielle ne crée-t-elle pas finalement une distorsion entre les patients dans l’égalité d’accès à des médicaments moins chers ?, questionne l’industriel avec angoisse. Si la réponse est positive, alors rien ne devrait plus s’opposer à ce que nos parapharmacies puissent elles aussi vendre des médicaments OTC ! » Nous y voilà...

Celtinews® du 18 janvier 2013 - Un nouveau plaidoyer de MEL pour vendre des médicaments
becanne becanneicon_post
on y arrive... quelle tristesse...
nichlo nichloicon_post
En même temps cela semble si logique que des pharmaciens leclerc puissent vendre du médicament.....
nichlokk
ERNAM ERNAMicon_post
Je m'interroge sur le sujet...

Pour une pharmacie, entre la création de son site, sa maintenance,son coût, le temps que ça prend (validation de commande, préparation de commande, expédition...), est ce que pour une officine "classique" de quartier, est ce pertinent?

J'ai toujours pas saisi la portée de le vente par internet, y'a t il un intérêt réel pour la santé publique, et un intérêt pour la profession? désolé si ça semble idiot pour certains!


Et quid du SAV, des retours?
syncmaster syncmastericon_post
Citation : nichlo 

En même temps cela semble si logique que des pharmaciens leclerc puissent vendre du médicament.....
 


ah bon? Pourquoi?
nichlo nichloicon_post
Tu penses qu'ils n'ont pas le même diplôme que toi? Ha oui c'est sur ils ne sont pas inscrits dans la grande section A! Je n'ai d'ailleurs jamais compris le besoin de faire des sections différentes à l'ordre! Ils n'ont pas acheté une licence? Les pharmaciens en PUI délivrent bien des médicaments sans posséder la fameuse licence....
nichlokk
Delphine66 Delphine66icon_post
ERNAM, je pense aussi que ce ne doit pas être pertinent pour une petite Pharmacie. Est-ce que ça vaut le coup aussi pour une Pharmacie de taille moyenne ? Entre le côut et le temps que cela prend... je n'en suis pas certaine. Encore faudrait-il évaluer les retombées...
ERNAM ERNAMicon_post
Je crains que cela ne radicalise et les pharmaciens qui s'organiseront pour avoir de meilleures conditions et les patients/clients pour grouper leur achats pour amortir les frais de port!

J'imagine déjà :"j'ai acheté ça sur internet, est ce que je peux le prendre avec mon traitement" ou le gars qui prend conseil auprès de toi pour finalement acheter online!
PharmaDuChNord PharmaDuChNordicon_post
http://www.michel-edouard-leclerc.com/wordpress/archives/2013/01/vendre-des-medicaments-sur-internet-cest-bientot-legal-en-france.php/comment-page-1#comment-32207
syncmaster syncmastericon_post
Citation : nichlo 

Tu penses qu'ils n'ont pas le même diplôme que toi? Ha oui c'est sur ils ne sont pas inscrits dans la grande section A! Je n'ai d'ailleurs jamais compris le besoin de faire des sections différentes à l'ordre! Ils n'ont pas acheté une licence? Les pharmaciens en PUI délivrent bien des médicaments sans posséder la fameuse licence....
 


On s'en fout de la section A et de la licence, je te parle santé publique et toi tu me parles administratif!
Ils ont le même diplôme certes, mais ces "pharmaciens" seront-ils soumis à une obligation de formation continue? Auront-ils accès au DP?

Citation : ERNAM

J'ai toujours pas saisi la portée de le vente par internet, y'a t il un intérêt réel pour la santé publique, et un intérêt pour la profession? désolé si ça semble idiot pour certains!


Pour la santé publique: non. Pour la profession? Non plus. Manifestement le seul qui y voit un intérêt est bien MEL, ça lui donne un argument pour ressortir son couplet mensonger habituel.

Message édité par : syncmaster / 20-01-2013 15:20

Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
comme partout, ceux qui s'y lanceront à moitié n'y reussiront pas, tout comme ceux se lançant à fond dans une mauvaise voie non plus...
Aprés, l'avenir nous le dira, mais je ne pense pas que ça soit tant la taille de l'officine de depart qui comptera que les moyens qu'elle y mettra ...
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syncmaster syncmastericon_post
oui et donc, à terme, ça concernera combien d'officines? Une petite dizaine? et ensuite, il en restera 2 ou 3, les plus grosses?
A quoi ça rime?
ERNAM ERNAMicon_post
Ceci dit, en théorie les petites structures auront virtuellement la même taille/zone de chalandise que les plus grosses structures. Se pose après la question des conditions commerciales et des prix pratiqués!


syncmaster syncmastericon_post
Ben voilà. Si je fais l'analogie avec les parapharmacies en ligne, il faut détenir plusieurs centaines de milliers d'euros de stock, donc avoir aussi le local adapté, payer les gens pour faire les colis et pratiquer des prix au ras des pâquerettes.
+ des conditions particulières avec la Poste pour pour pouvoir limiter les frais de port, etc, etc.
Et avec tout ça, combien de paras en ligne arrivent à avoir une rentabilité correcte?

Sans oublier bien sûr, pour le médicament, le(s) pharmacien(s) à disposition de la clientèle par téléphone, chat ou email, et qu'il faut payer aussi...
ERNAM ERNAMicon_post
Du coup, ça me fait dire qu'il faut une taille critique pour que ce soit viable en terme de référencement et de prix.

ça me rappelle les EHPAD, les titulaires couraient après jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que c'était pas forcément rentable.
rastacouere rastacouereicon_post

INFO LE FIGARO - Le pharmacien qui a ouvert le premier site de vente de médicaments en ligne a déposé un recours pour lever les barrières imposées par le droit français.
C'est une bataille feutrée mais sans pitié que révèle Le Figaro. Phillipe Lailler, pharmacien à Caen et pionnier de la vente de médicaments sur Internet, a décidé d'attaquer l'ordonnance prise in extremis le 19 décembre par François Hollande, quinze jours avant l'échéance fixée par l'Europe, sur l'encadrement de la vente de médicaments sur Internet. À sa demande, le cabinet d'avocats Apéry & Associés a déposé le 18 janvier un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d'État. «En créant des limites qui n'étaient pas prévues par la directive européenne sur le sujet, la France ne respecte pas le droit européen», explique l'avocate Virginie Apéry-Chauvin.
La France a notamment décidé que seuls les médicaments figurant sur une liste limitative, dite «de médication officinale», pourront être vendus sur Internet. Celle-ci est fixée par l'Agence du médicament (ANSM). Une restriction qui ne figure pas dans le texte européen. En fait, cette liste ne concerne pas qu'Internet puisqu'elle fixe aussi les médicaments que les pharmaciens peuvent laisser «en accès libre» dans leur pharmacie.
La comparaison des prix facilitée
Mais une liste limitative est-elle légale? C'est toute la question que pose aujourd'hui le recours pour excès de pouvoir. De la décision du Conseil d'État dépendront les médicaments que les Français pourront acheter sur Internet. À condition que le gouvernement ne lui coupe pas l'herbe sous les pieds en légiférant rapidement, avant qu'il n'ait pu se prononcer. Pour l'instant, le pharmacien de Caen continue de vendre sur Internet des médicaments ou tests qui ne sont pas interdits par le droit européen, même s'ils ne figurent pas sur la liste franco-française des médicaments officinaux que l'on peut obtenir sur Internet. Par exemple des tests de grossesse, sur lesquels les marges des pharmaciens, et donc les prix pratiqués, sont très variables d'une pharmacie à l'autre. «C'est vrai que la vente sur Internet facilite la comparaison des prix pratiqués, ce qui ne plaît pas à tout le monde», remarque Phillipe Lailler.
Il affirme pourtant avoir été surpris par la levée de boucliers qu'a suscitée l'ouverture de la vente de médicaments sur le site de sa pharmacie le 14 novembre dernier. «J'aimerais que l'on se réunisse avec les syndicats et les pharmaciens qui ont démarré une activité de vente de médicaments sur Internet pour en discuter», confie-t-il au Figaro. À vrai dire, l'ambiance n'est pas vraiment à la discussion confraternelle.
La crainte de la fraude
Pour Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (Cnop), «la vente par Internet ne supprime aucune des obligations habituelles du pharmacien»: conseil, confidentialité, continuité des soins, etc. Ils devront d'ailleurs être titulaires d'une officine «réelle» et disposer d'une autorisation en bonne et due forme accordée par l'Agence régionale de santé. Les internautes pourront aisément le vérifier car une liste officielle des sites autorisés figurera sur le site du Cnop. Les syndicats de pharmaciens sont tout aussi exigeants dans l'attente d'un arrêté ministériel qui devrait préciser les modalités de bonne pratique. Responsable de la communication de la Fédération des syndicats pharmaceutique de France, Jean-Luc Audhoui, pharmacien à Versailles, craint «l'apparition de faux sites» et une «incitation à la surconsommation de médicaments». Pascal Brossard, président de l'Association française de l'industrie pharmaceutique pour une automédication responsable, est prudent: «Les gens ont besoin du conseil du pharmacien. Même pour une cystite ou une migraine, il doit pouvoir orienter vers un médecin lorsqu'il le juge utile.»
Des craintes certes légitimes mais la réalité est que des sites étrangers de vente de médicaments existent déjà sur Internet. Pour Laurence Silvestre, pharmacien à Domène (Isère), qui possède un site de vente par Internet adossé à sa pharmacie, «il serait ridicule de limiter les sites de pharmaciens installés en France et de laisser proliférer des sites belges ou autres dont on ne sait rien!» Virginie Apéry-Chauvin se veut rassurante: «Théoriquement, les sites étrangers de vente en ligne doivent respecter la loi française.» De même qu'un pharmacien français qui vendrait des médicaments vers l'étranger se doit de respecter la loi du pays destinataire.
Entrave à la libre circulation des marchandises
Car s'il existe un vide juridique français, ce n'est pas le cas au niveau européen. En effet, depuis 2003, un arrêt de la Cour de justice des communautés européennes rappelle aux États membres qu'une interdiction absolue de vente de médicaments par correspondance constitue une entrave à la libre circulation des marchandises. Surtout, une directive européenne du 8 juin 2011 insiste pour que, à l'exception des médicaments soumis à prescription (ceux pour lesquels l'ordonnance du médecin est obligatoire), «les États membres veillent à ce que les médicaments soient offerts à la vente à distance au public». Avec seulement 455 médicaments «vendables en ligne», d'après la liste de l'Agence du médicament, la France y veille pour l'instant a minima.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/01/24/19738-bataille-pharmacies-sur-internet
Rasta.

L'éternité c'est loin.
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