Bonsoir, je vais tenter de répondre aux questions de manager.
Fayotage, certes ; mais je ne compte pas pour autant me présenter comme candidat au poste de modérateur adjoint, je vote pour OliHulk modérateur ! (peut on être et avoir été ?)
Pour en revenir au sujet, mon point de vue d’adjoint :
Je n’ai que trop rarement l’impression d’être un véritable éducateur de santé.
Cela m’arrive par exemple lorsque j’apprends à un patient comment utiliser son lecteur de glycémie ou lorsque je revois intégralement le plan de prise des médicaments parce que le médecin ne l’à pas fait.
Le reste du temps je délivre les médicaments (avec ou sans prescription) en tentant d’être à la fois efficace, rapide tout en faisant acheter des produits annexes sans grande efficacité car c’est ce qu’on attend de moi.
Parfois, je donne quelques conseils hygiéno-diététique ou je distribue les super brochures gratuites du Cespharm en pensant à ma cotisation.
Les freins à l’éducation santé :
- le temps me manque et ça n’est jamais agréable de s’entendre dire qu’il ne faut pas dix minutes pour délivrer une ordonnance de quatre lignes ou une ordonnance d’exception avec un seul produit …même si parfois rien que d’en parler ça aiderait.
- Le manque de connaissance de certaines pathologies lourdes et l’absence d’accès au dossier patient qui serait pourtant essentiel pour mieux cerner les problèmes du malade.
- L’organisation de la pharmacie ne permet pas la confidentialité et il est difficile d’établir un dialogue avec quelqu’un sur sa maladie quand un mètre derrière lui il y à son voisin de pallier qui trépigne d’impatience pour se faire encaisser une lotion micellaire que sa femme l’à obligé à aller acheter…
.
-Certains patients qui viennent pour discuter de la pluie, du beau temps et de leur vacances parce qu’ils te trouvent vachement sympa mais avec lesquels il est difficile d’avoir une relation patient-soignant.
L’évolution du rôle :
On nous parle depuis quelque temps de l’éducation thérapeutique du patient mais au vue des
définitions de la HAS
je ne vois pas comment on pourrait appliquer tout ça à l’officine.
Reste aussi les formations type DU de 130 heures, mais je ne sais pas qui va investir dans la formation d’un collaborateur alors que les capacités acquises ne sont toujours pas reconnue avec une rémunération propre.
PS :
Ce nouveau thème « vers le futur » , est ce une réminiscence de l’esprit JYT ?
Message édité par : pharmacestpourmoioupa / 06-12-2011 01:49