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Menace imminente sur le monopole#14133

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michelm michelmicon_post
Citation : padaOne 

Oui c'est très intelligent, ça fait une raison de plus pour nous laisser seulement les ordonnances. 


qui sont 80 a 90% de notre rémunération quand même...
padaOne padaOneicon_post
Les ordonnances représentent 80% de notre rémunération seulement.
On pourra donc licencier 20% de nos salariés, c'est pas grave ;-)
padaOne padaOneicon_post
Citation : pharma-espoir 
réclamer l'élargissement de notre liste limitive serait la pire chose à faire. Ce serait comme dire "Bon bah Leclerc c'est comme nous donc on devrait avoir le droit de faire pareil". Et ça achèverait la valeur de nos études et métiers : Qui va vouloir se taper un doctorat pour vendre des yaourts ?  


On n'a aucune valeur ajoutée ni valeur tout court aux yeux de l'état, puisqu'ils nous prennent pour des clowns depuis des années à nous massacrer sans que personne se révolte.
Quant aux gens.... beaucoup continueront de venir en pharmacie, mais beaucoup iront aussi chercher leurs médocs au supermarché, tu as l'impression d'avoir une grande valeur là ?

Arrêtez donc avec la valeur ajoutée, on nous fait gober ça pour qu'on se sente importants et qu'on accepte de faire passer des entretiens pharmaceutiques qui nous coutent énormément et qui sont rémunérés kedal et à J+500 qui puis est.
michelm michelmicon_post
Citation : padaOne 

Les ordonnances représentent 80% de notre rémunération seulement.
On pourra donc licencier 20% de nos salariés, c'est pas grave ;-)  


Parce que tu crois que tes salarié tu les paye avec tes 20% de para ;-)
l'argent dans une officine et surtout celui qui te permet de payer ton personnel et ton pret c est:
1- le generique
2- le grossiste
3- l ortho
4- de bonne procedures internes notées, validées et aplliqués par tous poiur eviter de gaspiller ton argent
deja si tu negocie bien ca tu assure une bonne partie de ta pharmacie
mais peut etre fais je fausse route ou suis je trop idealiste....



Message édité par : michelm / 14-07-2014 11:05

riep riepicon_post
dire que l'on a aucune valeur ajouté c'est un peu comme dire :
"peu importe chez quel médecin je vais j'aurais une ordonnance alors celui la ou un autre.."

Afin de faire valoir notre rôle et notre mission il nous faut montrer notre présence par la validation signé a la main ou électroniquement de toutes les ordonnances et même des conseils/produits conseils.

Si cela avait été fait avant nous n'en serions pas là,

il est clair qu'a la rentré il n'y aura pas de surprise tous les produits dits frontières seront en vente en GMS la semaine passée j'ai vu toutes les gammes Billon,Supradaîn,arkau,santévairte dans un hyper avec même des spécialités que je n'avait jamais vu, et bien sur a coté la gamme mairchurocraum avec sirop pour la toux, collutoire et spray rhume.
parmentier parmentiericon_post
La pharmacie d'officine a longtemps (trop?) vécu sur une certaine facilité: des CA (et donc des revenus et des valorisation de fond) qui augmentaient mécaniquement, sans finalement trop se fatiguer et surtout sans se soucier des problèmes de fond (réelle valeur ajoutée du pharmacien officinal dans le système de soin? valorisation de cette valeur ajoutée face à la valorisation commerciale et entrepreneuriale? place (réduite?) faites aux jeunes et aux pharmaciens salariés par la profession en terme d'évolution et de reconnaissance?).

Ces questions de fond se posent maintenant avec acuité à l'ensemble de la profession ... en sachant qu'un certain malaise est maintenant clairement objectivé par la faible attractivité de la profession (voir à ce sujet l'intervention du président de l'observatoire démographique des professions de santé dans le dernier journal de l'ordre des pharmaciens):
"La profession est en crise. Et, pour la première fois, elle connaît le chômage..." et "En premier lieu, la profession apparaît moins attractive chez les jeunes, car elle figure en 4e position des choix des étudiants en fin de Paces. Ensuite, seules les filières hôpital et biologie restent prisées, c’est nettement moins le cas pour la filière officine".

L'évolution prévisible:
- une diminution du nombre de pharmacies, déjà actée par le durcissement du numérus d'installation, qui va heureusement permettre aux titulaires en place de garder peu ou prou leurs revenus actuels (être moins nombreux pour vivre aussi bien) et la valorisation de leurs fonds.

- un zeste de nouvelles missions (conseil, entretien pharmaceutique, vaccination...) qui va tenter de conforter ou de maintenir la place de l'officinal dans le système de santé (opération de communication ou réelle implication?)

- une image de moins en moins attractive de l'officine pour les jeunes ; le niveau de recrutement va continuer à baisser, ce qui est au final logique car il s'agit d'une adaptation aux perspectives (les jeunes auront pour certains d'entre eux des perspectives médiocres, puisque une majorité ne pourra pas d'installer...).

La pharmacie d'officine risque au final de décrocher du peloton noble des professions de santé (médecin, dentiste, sage femme, vétérinaire) pour devenir une profession intermédiaire de santé...(au statut proche de celui de l'opticien) et seuls les plus entreprenants et commerciaux s'en sortiront. Ce décrochage n'est-il pas déjà une réalité en terme de conditions d'emploi, de salaires et de perspectives pour de nombreux pharmaciens adjoints?




padaOne padaOneicon_post
Citation : michelm 
Parce que tu crois que tes salarié tu les paye avec tes 20% de para ;-)
l'argent dans une officine et surtout celui qui te permet de payer ton personnel et ton pret c est:
1- le generique
2- le grossiste
3- l ortho
4- de bonne procedures internes notées, validées et aplliqués par tous poiur eviter de gaspiller ton argent
deja si tu negocie bien ca tu assure une bonne partie de ta pharmacie
mais peut etre fais je fausse route ou suis je trop idealiste....


Ok pour le générique, mais certainement pas pour le reste.
Et comme ils veulent nous bouffer les 20% de para+otc ainsi que nos remises génériques, nous voilà bien :=!
michelm michelmicon_post
Citation : padaOne 

Citation : michelm 
Parce que tu crois que tes salarié tu les paye avec tes 20% de para ;-)
l'argent dans une officine et surtout celui qui te permet de payer ton personnel et ton pret c est:
1- le generique
2- le grossiste
3- l ortho
4- de bonne procedures internes notées, validées et aplliqués par tous poiur eviter de gaspiller ton argent
deja si tu negocie bien ca tu assure une bonne partie de ta pharmacie
mais peut etre fais je fausse route ou suis je trop idealiste....


Ok pour le générique, mais certainement pas pour le reste.
Et comme ils veulent nous bouffer les 20% de para+otc ainsi que nos remises génériques, nous voilà bien :=!  


je ne dirais donc qu 'une chose: choisis bien ton groupement!!!
pour ex achat poignet pouce 17e. au lppr ca donne 65% taux de marque...
l'ortho, le mad et la contention remunerateur+++ si on se debrouille bien et de plus en plus de demande...
pour le reste grossiste et procedure c'est toi qui voit..
moins on a de rejet ou de pb d'enregistrement de dossier moins on a d argent dehors.. au mieux on gere son back office ( et c'est ultra important la gestion du back office) au mieux ca evite gaspillage de tresorerie

Message édité par : michelm / 14-07-2014 13:37

padaOne padaOneicon_post
Je n'ai aucun gaspillage d'argent, j'ai en moyenne 1 rejet par semaine qui se traite très facilement, et je n'ai qu'une employée donc les procédures sont faciles mettre en place pas besoin de se prendre la tête elle comprend de suite.

La remise grossiste c'est un plus que j'ai tous les mois mais ce n'est aucunement ce qui me fait vivre.
Et l'ortho que j'ai tenté de mettre en place (vitrine + brochures comptoir) n'a jamais eu de succès, ils ne prennent des choses que sur prescription (ah si une fois j'ai réussi à filer un oreiller Apnéa simplement sur conseil, mais c'est tout !!).

D'où mon : génériques d'accord ;-)
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Citation : padaOne 
On n'a aucune valeur ajoutée ni valeur tout court aux yeux de l'état, puisqu'ils nous prennent pour des clowns depuis des années à nous massacrer sans que personne se révolte.
Quant aux gens.... beaucoup continueront de venir en pharmacie, mais beaucoup iront aussi chercher leurs médocs au supermarché, tu as l'impression d'avoir une grande valeur là ?

Arrêtez donc avec la valeur ajoutée, on nous fait gober ça pour qu'on se sente importants et qu'on accepte de faire passer des entretiens pharmaceutiques qui nous coutent énormément et qui sont rémunérés kedal et à J+500 qui puis est.  


Désolé mais on a une réelle valeur ajoutée, on peut le voir avec le DP qui s'est développé et qui permet d'éviter des IM, EI ou redondances. Et le gouvernement en a conscience.

Maintenant l'ouverture du monopole ferait mal à qui : en tout premier lieu aux patients, et en second lieu aux pharmaciens qui font mal leur boulot. Tu disais par exemple que tu n'avais pas le temps d'appeler le médecin pour une prescription d'ATB avec un schéma thérapeutique non cohérent. C'est un mauvais calcul : en corrigeant la prescription et en montrant au patient pourquoi tu l'as fait, tu le fidélise à vie. C'est un type qui continuera à venir te voir même si il pourrait avoir ses médocs au supermarché du coin. Je te rappelle que 25% des prescriptions médicales sont inadaptées, alors à moins d'avoir des toubibs exceptionnels à côté, quasiment tous les pharmaciens peuvent progresser dans le nombre d'interventions pharmaceutiques.

En réclamant l'élargissement de notre liste de vente, tu as tout faux car :
- C'est un combat perdu d'avance, tu joues sur le terrain de Leclerc, il sera forcément meilleurs que toi en commerce, il vendra les mêmes yaourts moins cher et il payera des campagnes de pub sur TF1 pour dire que les pharmaciens ne savent plus quoi faire pour s'enrichir.
- Tu dévalues complètement la filière. Les jeunes ne se lanceront pas dans 6 ans d'études difficiles pour faire vendeur.
- L'Etat ne nous soutiendra jamais.
- La qualité du système de soins baisse.

En réclamant plus d'outil pour mieux faire ton métier (accès aux bilans bio, dossier médical, rémunération sur intervention) et en faisant des effort pour plus intervenir quand c'est justifié, tu as tout bon car :
- Personne ne peut te suivre car seul un pharmacien a le bagage pour le faire. Ni les vendeurs Leclerc, ni les médecins, ni les IDE ne peuvent faire ton métier à ta place.
- Tu attires la jeune relève.
- L'Etat te rémunérera en conséquence car en améliorant la santé publique, tu permets à la sécu de faire des économies (hospitalisations couteuses évitées).

Citation : parmentier 
En premier lieu, la profession apparaît moins attractive chez les jeunes, car elle figure en 4e position des choix des étudiants en fin de Paces.


Moins attractive d'accord. En 4ème choix de la PACES par contre c'est faux : ça dépend des années et des facs, et c'est de toute façon compliqué de faire une vraie hiérarchie car je rappelle que les concours sont séparés, avec coefficients différents et certains matières spécifiques. C'est pas comme l'ancienne P1 médecine ou c'était un même classement pour toutes les filières.

Citation : parmentier
une image de moins en moins attractive de l'officine pour les jeunes ; le niveau de recrutement va continuer à baisser, ce qui est au final logique car il s'agit d'une adaptation aux perspectives (les jeunes auront pour certains d'entre eux des perspectives médiocres, puisque une majorité ne pourra pas d'installer...).


Personne n'est devin, on peut pas prévoir l'évolution de l'attractivité, c'est seulement ton avis personnel. Moi je pense qu'au contraire on a touché le fond il y a quelques années : Aujourd'hui beaucoup de pharmaciens/étudiants ont conscience que l'avenir passe par la qualité, on a signé une nouvelle rémunération à l'honoraire très médiatisée, et à l'avenir nos missions et rémunérations devraient de plus en plus s'axer sur ces missions. C'est ça qui va attirer les jeunes.

Citation : parmentier
La pharmacie d'officine risque au final de décrocher du peloton noble des professions de santé (médecin, dentiste, sage femme, vétérinaire) pour devenir une profession intermédiaire de santé...(au statut proche de celui de l'opticien) et seuls les plus entreprenants et commerciaux s'en sortiront. Ce décrochage n'est-il pas déjà une réalité en terme de conditions d'emploi, de salaires et de perspectives pour de nombreux pharmaciens adjoints?


Ce qui est une réalité, c'est que le métier d'opticien offre déjà depuis très longtemps plus de perspectives que les métiers de sage-femme et de vétérinaire. Et que le métier de dentiste semble aussi menacé par les assurances privées.
PharmaFC PharmaFCicon_post
parmentier bravo pour ton analyse que je partage à 100%...même si pour moi, la sortie de crise ne se fera que par une ouverture totale du capital, et la constitution de chaines, dans les mains des grossistes et fonds privés...qui auront le cash flow suffisant pour moderniser le réseau, finançer les énormes investissements qui permettront aux officines de sortir du moyen âge, et de l'amateurisme actuel....
FuturPotard FuturPotardicon_post
Bonjour.
Il y a un article sur le rapport de Bercy dans les Echos :
http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203640930083-professions-reglementees-le-rapport-choc-de-bercy-1024610.php

Cela signifie-t-il forcément des changements pour la profession ?
PharmaFC PharmaFCicon_post
n'en doute pas une seconde, les pharmaciens font parti des professions privilégiées et devront plus que d'autres participer à l'effort collectif, d'autant plus qu'elle est financée avec de l'argent public et non privé, à ce titre il faut rendre des comptes....le rapport propose aussi de supprimer le numerus clausus...
riep riepicon_post
privilégiés ? pas spécialement si ce n'est le quorum d'installation mais qui est plus fait pour bien repartir les officines que pour conforter ceux qui
les possèdent.

quand a l'argument de l'argent public qui finance les officines il est quand même tiré par les cheveux, si la secu n’existait pas ça serait aux patients de payer et pas qu'un peu.

Dans ce cas on pourrait dire que les agences immo sont financés par l'argent public car sans les aides aux logements les prix de l'immo ce serait effondrés depuis longtemps.
paracelsus69 paracelsus69icon_post
Ce mardi, Thierry Mandon a appuyé les propos de son collègue. «Il y a des professions réglementées qui rendent un service réel à la population, les pharmaciens par exemple. En revanche, il y a d'autres professions -vous avez cité les huissiers et les notaires- où il y a des questions à se poser», a-t-il indiqué sur i>Télé. «Leur richesse acquise ces dix dernières années est pratiquement de deux fois supérieure à la progression du produit intérieur. Il y a sûrement des corrections à faire, c'est ce que veut faire Arnaud Montebourg et avec lui d'autres ministres, Christiane Taubira notamment», a développé le secrétaire d'Etat.

la bataille va être longue et dure mais pas perdue d'avance!

Un pharmacien n'est plus un privilégié ... ces dix dernières années sa richesse a plutôt diminuée de 20% par rapport au PIB. Ce n'est plus sur ce site qu'il faut partager vos bilans alarmants c'est au grand jour! (tout est bon : forum info, presse locale, élus locaux, radio ... mais surtout le comptoir!!! vous en voyez combien d'electeurs par jour??) , ils veulent des chiffres faut leur donner!

Ex. d'après les Echos "une grande part des étudiants étudient à l'étranger et reviennent en France" d'ou la fin du NC : pour les pharmaciens c'est moins de5% de diplome étranger inscrit à l'ordre!!! Ils le savent??? Non!!

Battez vous!
XoXo
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
Citation : parmentier 

La pharmacie d'officine a longtemps (trop?) vécu sur une certaine facilité: des CA (et donc des revenus et des valorisation de fond) qui augmentaient mécaniquement, sans finalement trop se fatiguer et surtout sans se soucier des problèmes de fond (réelle valeur ajoutée du pharmacien officinal dans le système de soin? valorisation de cette valeur ajoutée face à la valorisation commerciale et entrepreneuriale? place (réduite?) faites aux jeunes et aux pharmaciens salariés par la profession en terme d'évolution et de reconnaissance?).

Ces questions de fond se posent maintenant avec acuité à l'ensemble de la profession ... en sachant qu'un certain malaise est maintenant clairement objectivé par la faible attractivité de la profession (voir à ce sujet l'intervention du président de l'observatoire démographique des professions de santé dans le dernier journal de l'ordre des pharmaciens):
"La profession est en crise. Et, pour la première fois, elle connaît le chômage..." et "En premier lieu, la profession apparaît moins attractive chez les jeunes, car elle figure en 4e position des choix des étudiants en fin de Paces. Ensuite, seules les filières hôpital et biologie restent prisées, c’est nettement moins le cas pour la filière officine".

L'évolution prévisible:
- une diminution du nombre de pharmacies, déjà actée par le durcissement du numérus d'installation, qui va heureusement permettre aux titulaires en place de garder peu ou prou leurs revenus actuels (être moins nombreux pour vivre aussi bien) et la valorisation de leurs fonds.

- un zeste de nouvelles missions (conseil, entretien pharmaceutique, vaccination...) qui va tenter de conforter ou de maintenir la place de l'officinal dans le système de santé (opération de communication ou réelle implication?)

- une image de moins en moins attractive de l'officine pour les jeunes ; le niveau de recrutement va continuer à baisser, ce qui est au final logique car il s'agit d'une adaptation aux perspectives (les jeunes auront pour certains d'entre eux des perspectives médiocres, puisque une majorité ne pourra pas d'installer...).

La pharmacie d'officine risque au final de décrocher du peloton noble des professions de santé (médecin, dentiste, sage femme, vétérinaire) pour devenir une profession intermédiaire de santé...(au statut proche de celui de l'opticien) et seuls les plus entreprenants et commerciaux s'en sortiront. Ce décrochage n'est-il pas déjà une réalité en terme de conditions d'emploi, de salaires et de perspectives pour de nombreux pharmaciens adjoints?




 


Sur cette analyse, je te suis complètement.

Mais nous nous grimpons peut-être ...? :#
PharmaFC PharmaFCicon_post
"Michel E.Leclerc sera reçu demain par Arnaud montebourg pour parler de l'ouverture du monopole des pharmaciens"

Source le quotidiendespharmaciens

PharmaFC PharmaFCicon_post
Ça se précise....
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
Montebourg, il aime pas Mel ;-)
padaOne padaOneicon_post
Oui mais il aime sûrement les gros billets.....
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