Nous ne sommes pas des biologistes, d'ailleurs nous n'avons pas le droit de donner de résultat, juste d'indiquer si c'est ok ou non et le cas échéant renvoyer vers le médecin qui renverra vers le biologiste.

Un garde fous supplémentaire qui s'avère nécessaire au vu de la marge thérapeutique étroite des AVK et les doutes qui pèsent sur les nouveaux en cas de mauvaise observance ou de dosage inaproprié ( pour rappel, comme chacun sait, pas besoin d'INR pour les nouveaux mais des réticences du corps médical à les utiliser ).

Becanne, ça t'arrive d'être constructif, t'es déçu d'avoir voté FH ou Mélenchon ? :-)

Je vous rappelle le nouveau lien en ce qui concerne les explications sur la télémedecine :

http://forum.avenir-pharmacie.fr/t709-telemedecine-de-la-fiction-a-la-realite#3835

Message édité par : jyt / 04-11-2012 20:05

En suivant ton lien, on lit :



Pour moi c'est très claire depuis le début, et ce commentaire confirme mon impression : L'assistant du médecin n'est qu'un simple exécutant, le médecin prend les décisions et "l'opérateur en télémédecine" exécute.

Je persiste et signe : ce n'est pas le rôle du docteur en pharmacie d'exécuter des ordres de médecins. Si ce concept se développe dans les officines, ce n'est pas aux pharmaciens de faire ce boulot !

Excuse moi de vous faire participer au fur et à mesure à l'évolution de la finalisation de notre concept.

Il se pourrait même que l'on est tenu compte de tes remarques....

A ce stade, rien n'est gravé dans le marbre mais nous débutons effectivement sous cette forme.

JYT, j'ai eu beau lire ton lien et ce sujet de forum, à part fournir (gratuitement?) le matériel et les locaux, je n'ai toujours pas compris quel était le rôle du pharmacien dans la télémédecine...

Nous en sommes aux balbutiements, mais il est clair que déjà contre la désertification médicale, il sera interressant pour une pharmacie de disposer d'une cabine de télémédecine.

Les généralistes doutent de l'avenir de la profession
Le Généraliste - 2 novembre 2012

Le Généraliste publie les résultats d'une vaste enquête menée auprès de plus de 600 de ses lecteurs. Interrogés sur leur profession et leur besoin, les médecins se sont ainsi montrés plutôt attachés au maintien des règles actuelles, notamment sur l'installation, les modes d'exercice ou la rémunération. Presque un généraliste sur deux (46%) souhaite ainsi le maintien du dispositif actuel, avec paiement à l'acte dominant, qui paraît le bon équilibre. Concernant les moyens de lutte contre les déserts médicaux, la majorité refuse les mesures coercitives, comme l'interdiction d'installation en zone excédentaire: seule une forte minorité (37%) est de cet avis. Autre acquis plus récent qui est plébiscité, le volontariat de la garde: seul un généraliste sur dix serait prêt à ce qu'on revienne en arrière. Ainsi, si globalement la profession ne montre pas de nostalgie particulière sur les précédentes conditions d'exercice, elle se montre toutefois inquiète pour son avenir. L'année dernière encore, 68% des médecins sondés affirmaient que, si c'était à refaire, ils choisiraient de nouveau cette spécialité, et ils ne sont plus que la moitié (51%), aujourd'hui, à en être certains.

Allez, encore une petiite couche pour les sceptiques. :-P
Pour ceux qui ne l'on pas remarqué, quand j'ai une idée derrière la tête, je l'ai pas ailleurs et quand on me fout à la porte........je rentre par la fenêtre.

La télémédecine vainc peu à peu distances et résistances
... encore avec une liaison ADSL ou SDSL dans les déserts médicaux ruraux", explique à l'AFP Michel Rioli, directeur de la société partenaire, Rio-Telesanté.
http://www.commentcamarche.net/news/5861339-la-telemedecine-vainc-peu-a-peu-distances-et-resistances

et : http://lejournal.lejdd.fr/epaper/viewer.aspx.

A travers l'article, on a quand même du mal à voir quelle serait la place du pharmacien dans ce système.

A part héberger une cabine de télémédecine dans son officine, comme en Suisse, le pharmacien ne peut pas apporter grand chose de plus.

j'ai vu l'article du jdd...par contre le principal frein vient de...la secu...qui estime que cela pourait provoquer une envolée de ce type de consultations et entrainer une augmentation des dépenses de santé...à mon avis cela va se faire au compte goutte et de manière anecdotique...les budgets etant à la baisse...

C'est déjà pas mal.....plus ........
Je vous trouve peu imaginatifs et bien désenchantés.
Seriez vous des Pharmaco-Pharmaciens :-)

Oui, j'assume être un pharmaco-pharmacien :-D

Est ce que tu penses que ça plairait à un véto si on lui disait que comme on manque de médecins, il devra en plus soigner des humains ?

Est ce que tu penses que ça plairait à un chirurgien-dentiste si on lui disait que comme on manque de rhumatos, il devra prendre en charge l'arthrose de ses patients ?

Enfin, je pense que tu commences à connaitre mon avis sur le sujet. Je ne suis pas du tout désenchanté bien au connaitre, je suis dynamique et prêts à évoluer avec mon temps. Mais je veux que tous mes actes aient un rapport avec la pharmacie, le métier pour lequel j'ai été formé et pour lequel je me suis engagé.

Je suis entré en pharmacie par passion pour les sciences du médicament. A l'inverse, la médecine et le boulot de clinicien/diagnostiqueur ne m'ont jamais attiré. Et on est nombreux dans ce cas.

On peut donc évoluer, mais l'essence de notre métier doit rester la même : les médicaments (et pas QUE la délivrance on est d'accord).

Après, accueillir une cabine pour la télémédecine, comme ça se fait dans les officines suisses, ça ne me pose aucun problème. Mais ce n'est pas une révolution pour le pharmacien, puisqu'il n'intervient absolument pas. On peut parler de service rendu au patient, puisque le pharmacien lui met à disposition le matériel nécessaire pour pouvoir consulter un médecin, mais pas révolution, puisque cette action n'implique pas vraiment le pharmacien lui même. Mais si la télémédecine en officine correspond à ça, moi je suis d'accord, on peut rendre ce service.

Par contre, il faut en parallèle vraiment réfléchir à des actions qui permettraient d'améliorer la santé des patients par l'action directe des pharmaciens (accès au DMP par exemple, et ça me fait vraiment plaisir de savoir que vous bossez dessus, parce que ça, ça implique directement le pharmacien, contrairement à la télémédecine, ou le pharmacien ne sera qu'un "hébergeur". hébergeur utile certes, mais simple hébergeur quand même).

La télémédecine peut impliquer le pharmacien si on est un brin imaginatif....

L'accès au DMP t'apportera l'estime et la fidélisation de quelques clients qui veulent surtout du prix et du conseil.
Mais je suis d'accord, je t'ai dit que je me battais pour ça.

Si tu es Pharmaco-Pharmacien, alors.......tu es mon antagoniste et nous vivons dans des mondes parallèles.

Mais je t'apprécie énormément pour la qualité de ton argumentation. ;-)

tu es un idéaliste pharmaespoir...mais la pharmacie d'officine dans cette période de crise profonde a besoin de pragmatisme, de concret....les marges baisses, les CA aussi..tout ce qui pourra contribuer à maintenir ces deux paramètres est bon à prendre...la télémédecine comme le reste....un pharmacien n'est pas qu'un docteur en pharmacie, c'est aussi un chef d'entreprise, un commerçant, avec des dettes et des charges et qui doit maintenir son bateau à flot....et en ce moment le bateau tangue bcp...et puis honnetement, tu ne vois pas ce qu'un docteur en pharmacie ferait dans une cabine de télémédecine? et bien moi je n'ai jamais compris comment il pouvait vendre des bonbons, des vernis à ongles et des lunettes de soleil.....la télémédecine contrairement a toi je la vois plutot comme une collaboration avec le toubib, un echange dans l'interet du patient, lors de cette consultation le médecin établiera son diagnostic puis discutera avec le pharmacien du traitement le plus judicieux à mettre en place...

Aaaah mais moi non plus PharmaFC, je ne vois pas pourquoi un Dr en pharmacie devrait s'occuper de ça.

Moi je suis pour une meilleur répartition des tâches au sein de l'officine, comme dans de nombreux pays du monde : Les pharmaciens s'occupent des actes à haute valeur ajoutée et le personnel non-pharmacien s'occupe du reste (sauf dans certains cas où les connaissances du pharmacien en dermocosmétique peuvent s'avérer utiles).




Mais concrètement, comment est-ce qu'elle pourrait impliquer le pharmacien, dans une relation égal à égal avec le médecin (j'insiste lourdement sur ce point qui est très important) ?

Collaboration avec le médecin pour la mise en place d'un traitement ?
Pour ça, il faudrait à la fois changer la loi, et à la fois changer la mentalité des médecins (puisque dans ce cas, le pharmacien devient co-prescripteur en plus d'être dispensateur, comme au Canada par exemple. Et ça, faut que les médecins l'acceptent, c'est pas gagné).

Le risque, c'est que ça se termine en lien de subordination comme la vidéo du début, c'est ça qui me fait le plus peur.

Vous m'excusez, je vais faire un break du forum de quelques temps, énormément de travail, de tâches à accomplir et comme je ne sais pas faire les choses à moitié, il faut que je fasse ou ne fasse pas.

Je reviendrais dans quelques temps, c'est promis, entre temps, vous pouvez toujours me joindre sur mon forum ( dont il faut aussi entre autre que je m'occupe ).

Je continuerais à vous lire.

Bonne continuation à toutes et à tous.

Message édité par : jyt / 12-11-2012 23:15

Encore un petit dernier pour répondre aux craintes de pharma-espoir concernant le rôle du pharmacien dans la télémédecine.

Je le cite : .....mais pas révolution, puisque cette action n'implique pas vraiment le pharmacien lui même. Mais si la télémédecine en officine correspond à ça, moi je suis d'accord, on peut rendre ce service.

Je lui réponds une fois de plus qu'elle peut impliquer le pharmacien lui même :

Quand la télémédecine s'invite à l'officine, l'exemple suisse
Depuis quelques mois, 200 pharmacies suisses peuvent proposer à leurs clients des consultations médicales sans rendez-vous, par webcam interposées. Ce programme, baptisé netCare, semble séduire davantage les pharmaciens par ses algorithmes que par sa vidéo-consultation.


Le principe du projet baptisé netCare est simple : une personne peut bénéficier d'une consultation médicale au sein même d'une pharmacie, sans rendez-vous. Elle peut consulter un médecin via un ordinateur. Pour cela, elle rencontre le pharmacien, formé dans le cadre de ce projet-pilote, et lui expose son problème. En suivant des algorithmes précis, le professionnel de santé interroge son patient. Trois possibilités s'offrent ensuite à lui : il conseille un traitement, envoie la personne chez un médecin ou propose une cyber-consultation médicale.

Dans ce dernier cas, pharmacien et client appellent ensemble un médecin d'un centre de télémédecine. Il posera un diagnostic par caméras interposées et pourra faxer si nécessaire une ordonnance. « Ce projet a d'abord été développé pour les cantons alémaniques où le médecin peut vendre des médicaments, précise Christophe Rossier, pharmacien dans le canton de Vaud, à Rolle, l'idée de départ était de créer un outil qui pourrait permettre aux phar [...] http://www.impact-sante.fr/Pharmacie/Gestion_et_strategie/Des_consultations_medicales_dans_des_pharmacies_suisses/11/24613
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Télémédecine : peut-on se faire soigner à distance - CANAL +
La vidéo 10:43


http://www.atoute.org/video/telemedecine2012/