tout frais !
https://www.lequotidiendupharmacien.fr/actualite/article/2017/05/02/ambiguite-sur-le-monopole-macron-repond-la-fspf_266065?xtor=EPR-2-%5BNL_quotidienne%5D-20170502#
Eh oui c'est génial le "monopole pharmaceutique " est confirmé mais pas le circuit de distribution tant qu'un pharmacien est là (ou pas d'ailleurs car aucune des para n'a de présence d'un pharmacien en permanence !) donc ça roule pour les GMS, vive la France !

Il reconnait que pour dispenser des produits du monopole pharmaceutique, il faut un diplôme de pharmacien, et c'est très bien et c'est tout ce que j'en retiens. Si à partir de ce qui est écrit, vous arrivez à lire entre les lignes qu'il ne veut plus du monopole officinal....
C'est bien ça que vous avez lu :
http://www.fspf.fr/fspf-services/breves/emmanuel-macron-repond-fspf-aux-pharmaciens

"ou encore les velléités d’acteurs de la grande distribution de vendre des médicaments hors les officines, sous la responsabilité de pharmaciens. Pour faire face à ces défis, Emmanuel Macron souhaite qu’une instance de concertation réunisse dans la durée l’ensemble de la filière pharmaceutique."
Il dit clairement qu'il conserve le monopole pharma mais à la question vente otc en dehors des officines il ne dit pas non mais "concertation" !!! S'il ne voulait pas que l'otc soit ailleurs qu'en officine il aurait également répondu non donc pour moi c'est limpide.....

on a la même lecture Nic 78 et moi même...pas d'engagement pour le monopole..demandez aux notaires ce que le ministre Macron leur a concocté..

La "concertation" réunira qui à ton avis?
- les syndicats de pharmaciens (99% de titulaire d'officine)
- L'ordre (99% de titulaire d'officine)
- L'inspection en pharmacie (qui n'a pas intêret à se rajouter un travail supplémentaire qui serait ingérable)
- Les ARS ou DGOS
- La grande distribution


Avec les acteurs en présence je ne vois pas ce qui pourrait aboutir.

tu oublies les associations de consommateurs, qui militent plus ou moins ouvertement depuis des années pour la fin du monopole...

D'une part ce n'est pas parce qu'on réunit les acteurs qu'on leur demande leur avis ! Qu'en est-il des baisses de prix, de la négo des enveloppes budgétaires de la sécu ?! On le voit bien en ce moment nos syndicats rament dans la semoule, sont incapables de proposer de vraies mesures pour que notre métier soit reconnu, on est juste dans des mesurettes pour vaguement nous faire croire que ça va limiter la casse, la bonne blague. En attendant la sécu elle vient et elle te dit Monsieur ça va baisser que vous soyez d'accord ou pas, réunion ou pas !
D'autre part, le fait de dire qu'on va se réunir pour ces questions de l'otc en gms pose forcément le fait qu'au moins il se pose la question donc il a forcément un doute sur le fait que l'otc ne peut que être délivré de manière correcte qu'en officine. Dès lors il faudra non seulement démontrer cela pour l'éviter (bon courage sans faits concrets !) et même ce sera peut être en échange de quelque chose (comme la dernière fois avec la grève où l'otc n'est pas parti en GMS mais en échange on a ramassé grave en baisse des prix). AU final de toute façon ça n'augure rien de bon.

J'ai reçu hier un mail de l'USPO, qui reproduit un courrier qui lui a été envoyé par le référent santé de l'équipe de Macron. Pas une seule fois dans ce courrier il n'est question de vente des médicaments en GMS, mais ça ne veut pas dire grand-chose.

???? Voilà un extrait du mail de l'USPO reçu ce matin avec un extrait de la réponse du référent santé de M Macron :
"La filière pharmaceutique fait face à des défis nombreux et évolutifs. Citons par exemple l’autorisation de la vente de médicaments sur internet, y compris en provenance de l’étranger, l’impact sur certaines pharmacies de proximité du regroupement de médecins en maisons de santé, ou encore les velléités d’acteurs de la grande distribution de vendre des médicaments hors les officines, sous la responsabilité de pharmaciens. Pour faire face à ces défis, Emmanuel Macron souhaite qu’une instance de concertation réunisse dans la durée l’ensemble de la filière pharmaceutique. " Ca me parait très clair ! Ils veulent en discuter. Pourquoi en discuter si on y est opposé ? Il suffit simplement de répondre non comme ils ont dit pour le monopole pharmaceutique........

Le problème c'est d'opposer, comme tu le fais les baisses de prix au passage des OTC en GMS.


Pour éviter le passage des OTC en GMS, il va falloir positionner le pharmacien d'officine en véritable professionnel de santé, et positionner l'officine comme étant le seul lieu où le bon usage sera assuré, notamment vis à vis de son indépendance financière.

Le problème, et tu le fais comme les syndicats, c'est que tu relies cela à la baisse des prix des médicaments, baisses des prix qui sont logiques, car ces médicaments vieillissent (est ce que tu paierais un IPHONE 3 au prix de l'IPHONE 7 aujourd'hui?), ont parfois des rapports bénéfices/risques qui évoluent souvent dans le mauvais sens.

Donc encore une fois la meilleure façon d'éloigner les GMS c'est de déconnecter TOTALEMENT, la rémunération du pharmacien du volume de boites dispensées. Dans ce cas là, seules les officines pourront justifier leur indépendance financière vis à vis des GMS, et si tel était le cas je suis persuadé que les GMS seraient moins enthousiastes sur la vente des OTC.

Donc oui on peut discuter mais il va falloir accepter de changer de logiciel, sinon je ne vois pas comment cette position sur le médicament en GMS pourra être tenable sur le long terme.

"Le problème c'est d'opposer, comme tu le fais les baisses de prix au passage des OTC en GMS."
Non je ne fais que constater ce qui c'est passé et ce que l'on pourrait encore une fois nous faire comme entourloupe.

"Pour éviter le passage des OTC en GMS, il va falloir positionner le pharmacien d'officine en véritable professionnel de santé, et positionner l'officine comme étant le seul lieu où le bon usage sera assuré, notamment vis à vis de son indépendance financière.
Le problème, et tu le fais comme les syndicats, c'est que tu relies cela à la baisse des prix des médicaments, baisses des prix qui sont logiques, car ces médicaments vieillissent (est ce que tu paierais un IPHONE 3 au prix de l'IPHONE 7 aujourd'hui?), ont parfois des rapports bénéfices/risques qui évoluent souvent dans le mauvais sens."
Non je ne relie pas je le constate et comme toi j'en suis désepéré qu'on n'arrive pas à faire reconnaitre notre professionalisme mais bon faudrait déjà faire des choses concrètes et ça a mis 20 ans aux Suisses pour arriver à ça !!!!

"Donc encore une fois la meilleure façon d'éloigner les GMS c'est de déconnecter TOTALEMENT, la rémunération du pharmacien du volume de boites dispensées. Dans ce cas là, seules les officines pourront justifier leur indépendance financière vis à vis des GMS, et si tel était le cas je suis persuadé que les GMS seraient moins enthousiastes sur la vente des OTC."
Ils le seront toujours puisque la marge est là sans les responsabilités et les emm...es du vignété.

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/actualite/article/2017/05/03/luspo-decrypte-le-message-de-macron_266073?xtor=EPR-2-%5BNL_quotidienne%5D-20170503#utm_source=qph&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20170503&utm_campaign=NL_quotidienne

"Enfin en ce qui concerne le monopole, le président de l’USPO estime que les propos d’Olivier Véran laissent la porte ouverte au dialogue et indiquent que rien n’est définitif. « On trouve un esprit d’ouverture dans ces courriers, ce qui montre que, au moins, il pourra y avoir des discussions », décrypte Gilles Bonnefond."
au moins il pourra y avoir des discussions sur le sujet...........................j'aime quand on part perdant.........................parce que il aurait pu dire qu'on se défendra si il veut mettre l'OTC en face mais non soyez rassurés, "on pourra discuter" :-| :-| :-| :-| :-| :-| Et vous voulez faire quoi avec tous ces gens qui soit disant se "battent" pour nous ?

Macron n'est pas encore président, il n'a pas encore lancé de discussion ni décidé de quoi que ce soit. On va peut-être attendre un peu avant de s'engueuler sur des possibles choses hypothétiques et si et si et si ...

Je n'ai pas l'impression qu'on s'engeule, j'ai juste l'impression que encore et encore et toujours on mouline dans la semoule, on propose des mesurettes qui ressemblent à mettre une compeed sur une fracture ouverte. Nos instances attendent que ça leur tombe sur la tête, rien n'est anticipé et en plus rien pour faire reconnaitre notre métier. En Suisse,malgrè la vente de l'otc en gms, les pharmaciens s'en sortent, ils ont la prescription et la reconnaissance de leur métier tout comme au Canada. Et nous ? on attend quoi pour cela ? Ca viendrait pas à l'idée de nos représentants ? Ils ont abdiqué ou sont à la masse ?
Pour exemple, dans le Dijonnais, environ 120 officines ont recensé pendant 2 mois leurs interventions pharmaceutiques (appel médecin problèmes ordo etc....) : à la clé non seulement plus de 2000 notifications mais aussi des aberrations de prescription dingues. Ca ce n'est pas l'expression de notre importance fondamentale, de notre compétence pure , de l'essence même de notre métier ? Ben au final ce n'est pas revendiqué par nos instances non vaut mieux couiner et se jeter dans tous les sens pour obtenir la vaccination. Faut pas s’étonner en suite qu'on ne représente rien aux yeux des gouvernants.

Et là pour le coup c'est ce qui s'appelle être visionnaire lol (enfin je ne sais pas s'il faut vraiment en rire). Voilà ce que je viens de recevoir:

"Expérimentation vaccination
Faire plus… mais pour moins cher !


Deux projets de textes sur l’expérimentation de la vaccination antigrippale en officine viennent d’être communiqués aux syndicats représentatifs de la profession.

Pour la FSPF, leur contenu est inacceptable.

L’accumulation d’obligations techniques et administratives, les contraintes disproportionnées de prise en charge du patient (mise en observation du patient quinze minutes après la vaccination notamment) sont incompatibles avec la rémunération proposée de 4,50 euros par patient.

Ce montant est de nature à dissuader les pharmaciens d’officine de participer à cette expérimentation, avec le risque de manquer l’objectif d’amélioration de la couverture vaccinale.

Le ministère de la Santé refuse, à nouveau, de rémunérer le pharmacien à sa juste valeur et à la hauteur des exigences chronophages qui lui sont imposées.

Si la FSPF continue à défendre la vaccination par le pharmacien d’officine en complément des autres professionnels de santé, elle refuse que le pharmacien soit traité comme un professionnel de santé low cost.



Sans modification des textes, la FSPF appellera les pharmaciens à ne pas participer à cette expérimentation.


Philippe GAERTNER

Président de la FSPF
"

Houlala ben oui ils ont pas compris ce qu'ils se sont pris sur la tronche, voilà ce qui arrive quand on ne sait plus quoi faire et qu'on va piquer dans la gamelle des autres......Quelle baffe , on est misérable....

avec 6 ans d'etudes au lieu de 3 pour les infirmiers , l'infirmiere demande pour un vaccin une cotation AMI 2 ( soit 2 acte medico- infirmier ) pour 6.30 euros......
un vieux slogan à reprendre : à travail égal salaire égal!

Tout ça c'est tellement facile pour nous rembarrer : en gros pour la sécu c'est : "ah oui vous voulez un truc qui ne fait pas parti de votre métier de bas...Ok pourquoi pas mais ce sera pour moi chère car de toute façon on a plus de sous faut faire des économies" PS : et surtout merci !!!!!! Rien à secouer de l'amélioration de la couverture vaccinale , voilà ce que veut dire le fait de ne pas payer comme l'acte infirmier, c'est encore une fois un mépris total de notre profession et les propositions de M Macron ne diffèrent pas de tout ce qui a été fait avant,pour preuve son programme pour la santé est d'une vacuité insondable, y'a pour ainsi dire rien ça tient sur un timbre poste.

m'en fiche je vends demain

Et la vente à l'unité vois vous sentez préts?
Encore un effet d'annonce?

ça dépend de combien on nous payerait pour ça. Il faudrait que l'indemnisation couvre PLUS que la perte de marge liée à la vente à l'unité ET le temps passé à déconditionner/reconditionner.