Bon je ne suis pas censé essayer de donner du sens à un débat dont la question fondamentale est :
combien vaut l'acte pharmaceutique ?
Il faut donc définir l'acte pharmaceutique et cela revient à nos politiques !
Sommes nous des vendeurs de service à la santé ou sommes nous des professionnels de santé ?
A partir de là ... la question de la rémunération est posée ... Si le pharmacien ne peut pas payer son équipe parce qu'il ne peut rembourser son prêt bancaire, il n'aura pas le temps de s'attacher à sa fonction et Leclerc ou autres consorts auront beau jeu de dire que nous sommes trop payés pour ce que nous ne faisons pas !
Conclusion : comme dit le chanteur vous n'aurez pas ma liberté de penser...
Il ne sert pas à grand chose de défendre le conseil alors que ceci n'est qu'un enjeu électoral pour nos politiques de droite ou de gauche, demandons leur plutôt d'obliger les fournisseurs à vendre aux SRA aux mêmes conditions que le direct et les prix baisserons.
Sinon nos trésoreries négatives amélioreront les rentabilités des banques par les agios qu'elles génèrent !
En conclusion ... le conseil permet à l'état de se désengager d'une partie des dépenses de santé et les prix chez Leclerc et consorts ne seront pas moins chers à terme... Le prix du lait est le même partout en GMS et les agriculteurs pleurent !
Expliquer cela à vos clients ils voteront différemment Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour où j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot.
- Michel Audiard
Bonne jounée à vous tous.
David