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communication des pharmaciens#13119

17Contributeur(s)
pharmecouljytriepPharmaFCpharmaceuticramses2becanneloulou77morpho973ami89syncmasterrequindesboisparmentierManagerMKIIIpharma-espoirsaumix
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ManagerBixente64bultus
loulou77 loulou77icon_post
Le pharmacien aujourd'hui bosse, morpho 973 +1.
Pharmafc: t as 5 ans de retard, t es toujours en décalage, normal tu bosses pas en officine: les prix des fonds sont bas en ce moment, il y a un fossé entre ce que veut le vendeur et la réalité de la vente: dernièrement, dans le 77 sud, 1,5 millions : 50%, nord 77 2 millions, demandé 90 vendu 70%.
Mais ça va encore baisser, une collègue voulait vendre, mais au bout de 7 ans ne récupère presque rien vu la baisse des prix ( ça te plait je pense), les actes pharmaceutiques : très bien mais compliqué à mettre en place.
ami89 ami89icon_post
Bas est un bien grand mot...
Les pharmaciens ont payé très cher ces 15 dernières années mais de là à dire que c'est bas... :#
PharmaFC PharmaFCicon_post
les prix obéissent à la loi du marché et de l'offre et de la demande..s'ils baissent c'est que la demande, les acquéreurs potentiels sont de moins en moins nombreux....faute de solvabilité suffisante, faute d'envie, faute de candidats...la baisse historique des CA, qui semble devenir la norme pour les années à venir vient aggraver la situation...les prévisionnels sont de moins en moins crédibles et de plus en plus incertains...les banques durcissent leur conditions de prêts, demandent plus d'apport, refusent les dossiers qui passaient avant.....la profession étant vieillissante les départs en retraite vont se multiplier massivement dans les années à venir, provoquant un afflux de pharmacies à la vente au même moment...rien ne semble s'opposer à ce que les prix continuent de baisser...la question est plutôt jusqu'où vont ils baisser....
ramses2 ramses2icon_post
en tout cas en en rhones alpes ce n'est pas flagrant!
pharmaceutic pharmaceuticicon_post
Dans tes rêves, mon pauvre pharmaFc.. Depuis que tu distilles tes conneries sur le site, tu aurais capitalisé au moins 400000 euros en t'installant.. :#
pharmaco
syncmaster syncmastericon_post
Citation : PharmaFC 
rien ne semble s'opposer à ce que les prix continuent de baisser...la question est plutôt jusqu'où vont ils baisser.... 


Quand la crise sera vraiment derrière nous, et que les acheteurs seront plus facilement solvables, le marché comprendra peut-être enfin que le CA n'est plus une base pertinente pour le calcul du prix de vente. ça fait déjà des années que c'est le cas mais que pas grand-monde n'en tient compte. Alors les prix pourront remonter.

Est-ce que cela compensera la baisse liée aux départs en retraite massifs des baby-boomers? Difficile à dire...
PharmaFC PharmaFCicon_post
en fait il faut affiner un peu plus...le marché est double...les petites officines rurales et de centre ville,dans des zones urbaines en surdensité, de façon générale toutes celles qui font moins de 1,5Me n'ont plus clairement la côte et sont délaissés par les acquéreurs...celles là ont vu leurs prix chuter vertigineusement, certaines sont à la vente depuis 3 ou 5 ans et le seront toujours jusqu'a la retraite du titulaire qui rendra la licence sans vendre....les autres dnas des zones plus recherchées, dans des villes de taille moyennes, de centre co, et plus généralement toute celles qui font plus de 2M suscitent toujours le plus grand intérêt des acquéreurs qui veulent majoritairement tous le même type de bien...une officine de taille suffisante, avec du personnel suffisant, une surface suffisante, une ouverture non-stop 8-21, un environnement stable et en croissance....
d'autre part la nouvelle loi qui permet aux adjoints de rentrer dans le capital des officines dont ils sont salariés via les SPFPL, devrait aussi encourager les prises de participations minoritaires de ces adjoints, les détournant de la reprise d'une officine en solo...garder le statut protecteur du salariat tout en investissant dans une grosse pharmacie, voilà qui devrait séduire les nouvelles générations de pharmaciens....
pharmaceutic pharmaceuticicon_post
Pour une fois, on est d'accord.. Les boutiques rentables trouveront toujours acquéreurs.. Pas à n'importe quel prix certes mais des successeurs, oui!!! Et les analystes resteront analystes.. Pas de varices en vue, ça c'est certain.. ;-)
pharmaco
pharmaceutic pharmaceuticicon_post
Si je prends mon cas personnel... Les officines autour de chez moi ne sont pas reluisantes... Les grossistes, agents de transaction, commerciaux, m'annoncent la mort de la concurrence à plus ou moins long terme.. Pas de médecin, pharmacie vétuste, accueil n'en parlons pas.. Mais je me dis qu'à 50% de 800000 neuros avec 30% de marge, il faut vraiment etre con pour rester adjoint à 2000 nets.. Donc j'en appelle à vos lumières... Ces pharmacies vont fermer et là, je suis riche.. Ou malheureusement, un jeune avec de l'énergie va m'empêcher de racheter l'OM et concurrencer les quataris.. À vos claviers.. Toute nouvelle rassurante sera rémunérée.. :-)
pharmaco
requindesbois requindesboisicon_post
PharmaFC devrait s'intéresser à ton officine Pharmaceutic.
Autour de toi , à mon avis , au moins une officine devrait rendre sa licence dans les 10 ans.
Acheter une officine pour celui qui a le temps, l'argent et le courage, c'est s'assurer
une qualité de vie dans plusieurs années.
PharmaFC PharmaFCicon_post
il y a plusieurs raisons pour expliquer le manque de candidat repreneurs..la 1ere est sociologique..depuis plusieurs années maintenant les etudiants ne font pharmacie que par défaut aprés avoir échoué médecine, ils sont aussi souvent issues de la classe moyenne basse, cad dont les parents ont des revenus et un patrimoine ne permettant plus d'investir plusieurs centaines de milliers d'euros dans une officine à l'avenir incertain, la crise touchant ces classes moyennes le patrimoine est conservé par les parents plus longtemps par sécurité et pour assurer une retraite incertaine elle aussi, la redistribution parents enfants diminue à cause de la crise des retraites,
les parents des étudiants des classes moyennes supérieurs, plus éclairés et mieux informés de la réalité de l'officine et de ses difficultés , orientent leurs enfants vers d'autres études, dont médecine,ecoles d'ingé, de commerces...les nouveaux pharmaciens de demain n'ont donc pas les mêmes possibilité financieres que leurs ainés d'il y a 20 ou 30 ans....la crise etant passée par la....
la féminisation de la profession explique aussi le rejet de l'exercice individuel, les femmes voulant et devant concilier vie professionnelles et vie de famille, et pour cela plébicitent l'exercice en association bcp plus souple et moins contraignant...
enfin il faut admettre que le salariat represente pour les nouvelles générations une position plus confortable et moins risqués que l'installation....35h, du temps libre, 2500-3000 euros pour en profiter, ce n'est pas si mal par les temps qui courrent et la plupart s'en contente....c'est un fait la création et la reprise d'entreprise a moins la cote en temps de crise ou la coté sécurité du salariat est percu comme plus protecteur et rassurant....
enfin la conjoncture actuelle de l'officine n'incite pas les derniers courageux qui reste à investir...il suffit d'avoir eu des bilans entre les mains ses dernieres années pour s'apercevoir que les CA ne font que baisser les charges augmenter et que le plus grave est que personne ne peut dire quand cela va s'arreter...c'est bien beau d'acheter une officine a 50% du CA..mais si tu perds même 5%/an dans 10 ans tu n'as presque plus rien.....c'est 10 ou 20% qu'il faudrait les acheter..les ratios sont trop mauvais en ce moment...d'utres investissements apparaissent bcp moins risqués....
PharmaFC PharmaFCicon_post
on peut aussi rajouter pour augmenter le coté anxiogène...les 500 fermetures d'officines ces dernieres années, combien de jeunes primo-insouciants la dedans qui ont acheté sans réfléchir....la vente autorisée sur internet qui va encore impacter négativement les petites officines ....la menace permanante d'une ouverture du monopole aux grandes surfaces...les nouvelles missions avec entretien et piece confidentiells dédiées, comment feront ceux qui sont seul titulaire pour assurer ces nouvelles missions et continuer a etre present au comptoir....sans parler des déplacemnts au domicile des patients qui verront surement le jour prochainement....tout ce qui est facile avec un associé, devient compliqué tout seul....sans parler des horaires continue, véritable service à la population, 8-21h tout seul c'est compliqué, à deux ça l'es bcp moins....
syncmaster syncmastericon_post
Citation : PharmaFC 

enfin la conjoncture actuelle de l'officine n'incite pas les derniers courageux qui reste à investir...il suffit d'avoir eu des bilans entre les mains ses dernieres années pour s'apercevoir que les CA ne font que baisser les charges augmenter et que le plus grave est que personne ne peut dire quand cela va s'arreter...c'est bien beau d'acheter une officine a 50% du CA..mais si tu perds même 5%/an dans 10 ans tu n'as presque plus rien.....c'est 10 ou 20% qu'il faudrait les acheter..les ratios sont trop mauvais en ce moment...d'utres investissements apparaissent bcp moins risqués.... 


ou alors, comme je le disais plus haut, il faudrait fixer les prix de vente en fonction de la RENTABILITE de l'officine et non d'un CA qui ne veut rien dire.

Je vais prendre un exemple que je connais bien, le mien :-P

- j'a perdu 3 à 4% de CA par an depuis que je me suis installé il y a bientôt 5 ans. Pourtant ma marge EN VALEUR a augmenté et elle est aujourd'hui meilleure qu'en 2008-2009...
Mon officine est donc plus rentable que quand je l'ai achetée... Hormis le problème actuel de solvabilité des acheteurs, pourquoi vaudrait-elle 20% de moins? c'est absurde...

- j'ai augmenté mon CA de 19% en Juillet, et probablement d'au moins 10% pour les mois qui viennent. A cause de traitements lourds (sorties de réserve hospitaliere). Pourquoi mon officine vaudrait-elle subitement 10 à 20% de plus alors que la marge n'a quasiment pas augmenté? c'est absurde...
PharmaFC PharmaFCicon_post
je comprend ce que tu dis mais de même que les prix des officines n'ont jamais été logique les 30 dernieres années...ils ne le sont pas plus aujourdhui....le rpix est le resultat de la rencontre entre un acheteur et un vendeur...entre l'offre et la demande....quand il y a 10 acheteurs pour un bien le prix monte, sans limite ou presque....quand il n'y a plus d'acheteur...le bien ne vaut plus rien....c'est ce ratio offre demande hyper favorable à l'offre, grace au nombre fixe d'officine et l'impossibilité de création libre, des 30 dernieres années...qui se retourne maintenant du coté de la demande.....cela est bien evidemment amplifié par la conjoncture négative...
c'est ce manque de demande qui fait aussi baisser les prix, couplé à un afflux massif de bien à la vente du au départ en retraite....
vendre en % de la marge, c'est tentant bien sûr, mais personne n'est dupe, les vendeurs veulent le faire uniquement parce que le ratio historique du CA baisse maintenant....tant qu'il augmentait, personne ne voulait le remettre en question, maintenant que les CA s'effondrent , il est tentant d'en utiliser un qui monte...c'est bien essayé mais c'est trop gros pour passer ....
mais cela ne maintiendra pas les prix à la hausse...seule une diminution de l'offre, et la fermeture de 5000 officines, le fera...toujours ce ratio offre demande.....si la demande diminue il faut diminuer l'offre...c'est la seule solution pour maintenir les prix....c'est la seule régle.....sinon les prix continueront a chuter ......
une autre solution pour pallier le manque de repreneurs solvables...c'est l'ouverture du capital.....

Message édité par : PharmaFC / 18-08-2013 10:45

syncmaster syncmastericon_post
ah ben c'est sûr que le vendeur prendra le chiffre qui l'arrange pour fixer son prix... l'acheteur aussi évidemment... Pour le moment c'est les acheteurs qui sont en position de force. C'est cyclique.

Moi ce que je dis c'est que la crise et la difficulté d'obtention des prêts ne sont que passagères et que quand le marché reviendra à une situation plus "normale" il sera dans l'intérêt de tous (vendeurs ET acheteurs) de fixer un prix en fonction de la rentabilité, et non du CA, comme c'est le cas dans tous les autres secteurs que l'officine. C'est beaucoup plus rationnel.

De même l'ouverture du capital ça me parait être une solution à courte vue... pourquoi le faire alors qu'il suffit d'attendre que la crise soit derrière nous...

Message édité par : syncmaster / 18-08-2013 13:43



Message édité par : syncmaster / 18-08-2013 16:13

ramses2 ramses2icon_post
je te rejoins complètement syncmaster
becanne becanneicon_post
On peut tourner retourner la question... on navigue à vue.

Ce qui est sur c'est que l'on va vers plus de pratiques centralisées avec des normes et des missions que l'on devra assumer....

Est ce que les petites fusionneront et feront de grosses pharmacies, sans pour autant poser le bilan (de ce coté là y'a du chemin à faire pour se voir en tant que confrère et non concurrent)...ou bien est ce que les gpts phagocyterons les structures les plus importantes pour tuer les autres....

A mon avis un peu des 2... mais il faut bien mener sa barque, et c'est encore jouable.

En espérant que l'on sera moins cons que nos prédécesseurs pour harmoniser la profession et intégrer les jeunes au lieu de vivre comme des princes grâce à eux.


riep riepicon_post
peut être que les pouvoirs publics se rendant compte a quel point le travail du pharmacien est actuellement bâclé imposera des normes comme en LABM.

"Bonnes Pratiques de Dispensation" cela tirera mettra effectivement certaines pharmacies dans la mouise,

mais si on fait disparaître le statut de salarié en même temps alors les pharmaciens seront obligés de se regrouper et d'exercer en leur nom et de détenir des parts dans les officines qu'ils exploitent.

Le pharmacien serait alors reconnu comme un vrai pro.
Pas comme comme un gros plein de soupe qui reste dans son bureau, ni comme une ptite jeunette qui ne prend pas d’initiatives.

Mais bon pour en revenir au sujet ce n'est pas en criant , hurlant "les pharmaciens sont en danger, l'état est un salaud" que cela va changer quelque chose....tout le monde s'en fout royalement.

Il faut nous pharmaciens changer notre façon d'exercer et remettre en cause nos statuts, pour que notre boulot soit reconnu.
PharmaFC PharmaFCicon_post
la crise qui touche l'officine est quand même trés particulière..elle n'est pas exactement de même nature que la crise économique mondiale..elle en découle mais il ne faut pas croire que lorsque la 1ere sera passée elle s'attenuera....c'est le modèle français qui est en jeu...la sécurité sociale, spécificité française, lutte contre des déficits abyssaux qui sont liés à plusieurs facteurs....vieillissement de la population, augmentation du chômage, baisse du nombre d'actifs, augmentation du nombre de retraité...de moins en moins de cotisant et de plus en plus d'assurés....de moins en moins de recette, de plus en plus de dépenses.....cet organisme crée aprés la guerre, lorsqu'il y avait 40 000 000 de francais et 10 000 chomeurs...n'est plus adapté aux 70 000 000 de francais et ses 5 000 000 de chomeurs....il faut réformer, rationnaliser, améliorer ce système de redistribution basé sur la générosité mais qui arrive a bout de souffle....
bref tout ça pour dire que l'officine va devoir trouver de nouveaux leviers de croissance, autre que l'augmentation des volumes et de la surconsommation de médicaments de ces dernieres années...la crise passera mais les CA ne remonteront pas si l'officine se contente de la simple distribution...car la consommation de médicaments, les volumes, les prix et donc les marges des pharmaciens seront contrôlés à la baisse...on ne reviendra pas en arrière c'est un fait acquis.....
parmentier parmentiericon_post
Citation : riep 

p
Mais bon pour en revenir au sujet ce n'est pas en criant , hurlant "les pharmaciens sont en danger, l'état est un salaud" que cela va changer quelque chose....tout le monde s'en fout royalement.



Les pharmaciens ont tout intérêt à crier au loup pour se défendre au mieux: c'est la base du lobbyisme pratiqué par de nombreuses professions...

Sur le fond, je ne crois pas à un grand soir ni a une chute significative de la valeur des officines. Le système officinal basé sur l'endettement (achat des fonds) s'est nourrie sur la croissance des CA... Celle ci est maintenant limitée mais devrait repartir suite au resserrement du numérus clausus d'installation : moins de pharmacies permettant à un moins grand nombre de pharmaciens de vivre aussi bien (voir mieux): c'est la mesure structurante numéro 1 de ces dernières années, qui va produire peu à peu ses effets (d'ou les fermetures actuelles liées en grande partie à des cessions de clientèle). Les nouvelles missions (entretiens pharmaceutiques, forfait pour la prise en charge des patients) constituent la mesure structurante numéro 2 qui devrait aider à compenser la baisse des CA (ces nouvelles missions étant une aide déguisée à la profession...). L'augmentation importante du numérus clausus de formation (+ 38 %, en parfait découplage avec la mesure numéro 1) est la mesure structurante numéro 3 qui va aider à maintenir la valeur des fonds (car cela va maintenir la pression d'acheteurs solvables, en associant avec les SEL et les rachats de clientèle par les pharmaciens déjà installés). Enfin, contrairement à une idée reçue, les officinaux se défendent très bien et bénéficient du soutien de l'administration et des gouvernements successifs très favorables aux carcans administratifs et aux réglementations contraignantes et souvent défenseurs des situations acquises...

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