Les bruits de couloir sont curieux. Le nombre de personnes à qui j'ai du expliquer qu'on reprenait le personnel avec l'entreprise est impressionnant, aussi bien mes copines, même une qui a une entreprise, c'est dire ce qu'elle a fait quand elle a racheté, mais aussi les clients. J'ai racheté une pharma avec une clientèle fidèle, pour certains depuis la création en 1948. Quand je me présentais ou que le personnel parlait de la vente, je n'avais pas imaginé que je devrais autant rassurer les clients, que non les filles ne partiraient pas. Il faut dire aussi qu'il y a beaucoup de pharma où le personnel est licencié ou bien part de lui-même soit par peur du nouveau, soit parce que l'entente n'est pas au beau fixe. C'est vrai qu'une cession s'associe souvent à nouveau personnel, donc les gens interprétent tout et n'importe quoi...