Bonjour , je suis actuellement employée dans une pharmacie d'officine depuis 5 ans en cdi et j'aurais deux questions à vous poser svp.

La première sur le stationnement : ma pharmacie fait partie d'un grand bâtiment lequel comprend plusieurs logements, un cabinet médical avec médecin, kiné, ophtalmo, ... , ainsi qu'une association d'aide à la personne et une boulangerie (peut être bientot un fleuriste aussi). Le parking entourant ce batiment semble être public (pas de barrière, pas de panneaux, pas de places de parking attitrées ni de places spécialement réservées à la pharmacie). Mon employeur peut-il m'interdire (ainsi qu'à mes collègues) de me garer sur ce parking ? jusqu'à aujourd'hui notre stationnement sur ce parking n'était pas remis en question surtout qu'il est public donc en a t'il le droit ?

Deuxièmement sur mon jour de repos hebdomadaire : lors de mon embauche il a été conclu avec mon employeur de manière orale que mon jour de repos hebdomadaire serait le samedi (avantage négocié notamment en contre partie d'un travail administratif que seule moi effectue et d'un emploi du temps me faisant rester tard le soir pendant la semaine). Ainsi mon jour de repos résultant d'un accord passé oralement il ne figure pas inscrit en toute lettre dans mon contrat néanmoins la convention collective stipule (je cite) "Le repos hebdomadaire sera au moins de 1 jour et demi consécutif dont une demi-journée accolée au dimanche. Lorsque, en raison de la répartition du travail dans la semaine, le salarié bénéficiera de 2 jours de repos hebdomadaire, la demi-journée de repos complémentaire pourra être attribuée un jour quelconque de la semaine, étant entendu que si le salarié bénéficie déjà dans l'entreprise de 2 jours de repos consécutifs, cet avantage lui restera acquis." et voilà cinq ans que j'ai mes deux jours de repos consécutifs alors mon employeur peut-il me changer mon jour de repos hebdomadaire ?

Tout ceci est très long j'en suis désolé mais j'espère que vous pourrez me répondre afin que je sache si je peux me défendre ou pas sur ces deux point qui nous opposeront bientôt semble t'il ...

En vous remerciant d'avance ^^

Sur un plan légal, si le parking est réellement public, l'employeur ne peut y "faire la loi". Mais , bien qu'il ne s'y trouve aucun panneau l'indiquant, ce parking peut très bien être un élément de la copropriété de l'immeuble qui abrite la pharmacie et les autres commerces et lieux de service. Dans ce cas les copropriétaires ( ou leur locataires), dont ton employeur, doivent pouvoir donner leur avis quant à son utilisation.
Questions pratiques: Si tes collègues et toi même devaient aller vous garer ailleurs, c'est vraiment beaucoup plus loin, et gratuitement ?En journée, les clients des différents commerces y trouvent-ils facilement une place ? Leurs employés s'y garent-ils ? L'intérêt de tous ( évidement davantage celui des exploitants de ces commerces, mais quand même aussi celui de leurs employés), est qu'un maximum de personnes souhaitant s'y rendre puissent se stationner à proximité. Non ?

Message édité par : respublica / 18-05-2013 09:32

bonjour,
Même configuration.
il nous a gentuiment été demandé de réserver les places du parking à la clientèle du centre commercial.
autant éviter les voitures ventouses qui nuisent à l'accès de la clientèle.
un peu de marche çà réveille pour la journée :-D .
pour ton jour de congés fixe, autant demander un avenant à ton contrat .. ou négocier en douceur.
çà vaut mieux pour tout le monde. à toi d'argumenter..

Bah la principale question c'est : qu'est-ce que font les autres ? Si le toubib, le kiné, et leur secrétaire se garent sur le parking, aucune raison que toi tu fasses l'effort d'aller te garer plus loin. En revanche, si les autres font tous les efforts, ça me parait logique.

C'est collectif : soit tout le monde le fait, soit personne le fait, mais il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures.

Il faut en discuter, seul le dialogue mesuré permet de trouver des solutions équilibrées. Tu as de bons arguments.

Toujours garder en mémoire que comme dirait chat, seuls les écrits restent, les paroles V V V