La justice intervient (quand elle intervient) pour condamner une faute, donc à posteriori.
La presse, et c'est triste à dire, a plus d'impact sur les décideurs que les spécialistes isolés dans leur coin pour les faire agir, en particulier avant que la catastrophe ne survienne. Avec le soucis que ceux qui rédigent les articles ont souvent une vision très parcellaire du sujet sur lequel ils interviennent. D'où les effets collatéraux négatifs.
Mais personnellement, à choisir, je préfère encore ça au néant, d'autant que ça peut momentanément favoriser par ailleurs quelques avancées sur d'autres sujets touchant eux aussi à la question du lien entre intérêt général et Santé Publique.
Par contre, ça serait étonnant si, contrairement à ce qui se passe habituellement, ce brusque réveil persiste au-delà de la prochaine actualité brûlante d'envergure... ça serait bien dommage.
Message édité par : Whoops / 23-01-2011 14:47