C’était un jour comme les autres. Il faisait beau. Le printemps était enfin de retour sur pharméchange qui était, en ce temps là, le centre du monde connu.
En ce jour de printemps où tant de choses devaient commencer, un homme dans la force de l’âge , aux cheveux longs, à la barbe taillée avec soin, était assis sur un siège devant le forum où il travaillait.
Alors Ashaszamaievérus (c’était son nom un peu compliqué certes mais on ne choisit pas HEIN ! ) lui criaient les pharméchangeurs où pharméchangistes , car on avait pas décidé du terme à adopter, il y avait bien un manager –terme pompeux s’il en est -du nom de francis mais celui-ci fort occupé à manager ses modérateurs – sorte de sous manager, mais en moins bien , mais moins pompeux- et sans cesse en vadrouille entre noirmoutiers et la Savoie (35 H oblige) en avait oublié de nous nommer !
Alors Ashaszamaievérus on prend le frais ?
Il prenait le frais , il regardait autour de lui le spectacle du forum intitulé : L'avenir du métier de pharmacien adjoint , triste spectacle en vérité où passaient dans un désordre tout de même modéré par un modérateur modéré (de son état) mais grand scrutateur à l’esprit vif et aiguisé, prêt à surgir à la moindre incartade , et là le bougre du loin de sa pharmacie rurale il avait fort à faire , en effet un espèce de cocodazur venait jouer ses troubles fêtes, cet illuminé pour rester correct (vivant certainement un peu trop prés du Phare de la méditerranée) par son activisme empreint de babouvisme , il prônait la pharmarévolution , belle perfidie pour ce chicaneur sans relâches , dont le dessein était bien plus sombre , c’était celui d’attiser la haine entre les 2 clans : celui des adjoints et celui des titulaires, en une sorte d’exutoire de sa propre bêtise , de son incapacité à gérer son propre destin professionnel , une sorte d’opium pour oublier sa lâcheté de ne pas vouloir prendre de risques.
En ce temps là, comme aujourd’hui il se passait dans ce monde beaucoup plus de choses que je n’en pourrais raconter. Elles découlent les unes des autres , elles s’infiltrent de partout , elles m’envahissent et m’étouffent . Et ce pauvre Attali qui avait pourtant su prédire avec beaucoup de génie l’avenir des sobots en ces temps de cuisine moléculaire , n’avait pas su prédire la fronde unie des potards qui allaient mettre une fin de non recevoir à ce demi génie prétentieux.
Il est temps que je parte le temps est au beau et l’avenir est radieux …..