Olivier, je crois que ta préoccupation est liée à ton travail en CFA et je comprends que ces incertitudes mettent mal à l'aise.
Je crois que tout le monde est d'accord sauf le ministère pour dire que l'alternance pour peu quelle soit bien faite, c'est un bon choix. Elle offre, en plus d'être collée à la réalité professionnelle, l'avantage de ne pas créer de divergences entre l'offre et la demande d'emploi.
La branche a su organiser sa formation en interne et offre sur tout le territoire une capacité et une qualité de formation tout à fait remarquable.
Personne ne pense, en tout ca au niveau de la branche a se priver de ça.
Pour autant, cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas évoluer pour coller à ce qu'est devenu la pharmacie d'aujourd'hui et même de demain.
Pour ça il faut modifier le programme ce qui a été fait.
Ce n'est pas à toi que j'expliquerai que du besoin de formation, il en découle un contenu de formation et, in fine, un diplôme correspondant au niveau de ce qui est défini dans le contenu.
L'inspecteur général de l'EN lui-même convenait que ce contenu n'était pas compatible avec deux ans de formation.
Le BP est la suite d'un CAP, il n'y a plus de CAP, le diplôme ne peut donc plus s'appeler BP.
Le niveau d'examen le plus élevé que peut proposer l'EN est le BTS, mais le BTS se prépare en deux ans, donc mauvaise pioche.
C'est la raison pour laquelle, il est envisagé par la branche une formation en 3 ans et en alternance. Après le nom du diplôme...