Quels sont d'après vous les principaux indicateurs de la bonne santé de votre officine?

En vrac, je pense tout de suite:
au stock,
aux achats et délais de paiement
à la trésorerie (traites à venir, encaissements à venir, remboursement de crédit, salaires...)

merci d'y ajouter vos expériences

bon je m'y colle ;-)

D'abord je souhaite distinguer trois types d'indicateurs et leurs enjeux :

1. court terme : clairement c'est ce qui guide la marche quotidienne, à la semaine ou au mois, de façon à éviter de se retrouver en découvert, voire "au cul du camion" ( j'ai toujours adoré cette expression !)
2. moyen terme : sur l'exercice, donc plutot annuel pour observer si le bateau s'enfonce ou remonte en surface. bref si les options de navigation sont bonnes ou à revoir. Déja beaucoup d'inertie, difficile d'éliminer les variations saisonnières et d'obtenir une visiion claire . Mais c'est là que les décisions stratégiques se prennent, sur le social par exemple. IL ne faut pas se tromper, sinon ce sont les indicateurs court terme qui vont passer dans le rouge et on ne pourra rien faire.
3. long terme : on est quasiment sur de la gestion patrimoniale, cad est-ce que la capitalisation ( pour partie virtuelle) est conforme avec mes objectifs initiaux.Est-ce que je dois les revoir, est-ce que mon ratio revenu disponible/capitalisation est tenable, est-ce que mes différents régimes fiscaux sont optimisés , comment je sort d'un étranglemetn fiscal , quid de la retraite ?

je vais faire un message pour chaque type pour éviter des discussions confuses ( surtout si la bande de jeunes rapplique ;-))

indicateurs court terme:

1. la fréquentation et lles CA par type de TVA, soit au mois soit à la semaine. J'aime bien le pas de la semaine car on peut s'affranchir des variations saisonnières ( sauf vacances scolaires) alors que les mois ont un nbre de jours travailllés variable. On peut donc avoir un indicateur temps réel à suivre en permanence sur plusieurs années ( il est donc aussi utlle pour les deux autres temporailtés !)

2. les CA par rayon, au mois. Ca dépend de votre informatique mais c'est plus fin pour l'appréciation quotidienne de telle ou telle gamme. Faire le stock de la même manière, et calculer la rotation ( dehors les plus de 180 jours !)

3. bien sur la trésorerie en la suivant dans un logiciel ad hoc pour écreter les variations et anticiper les découverts.

4. le stock mensuel pour gérer sa politique des achats , surtout si on fait beaucoup de direct,

5. le fin du fin, l'échéancier sur les comptes fournisseurs, moins importants depuis la mise en place de la règle des 60 jours

6. les en cours clients , rétros et TP. On part du principe que c'est suivi, relancé en permanence et que l'indicateur n'est que la satisfaction du devoir accompli !

Avec ça il y a deja de quoi s'amuser un peu ....

Message édité par : Marinela / 14-11-2009 09:58

indicateurs de moyen terme:

c'est ce que l'on va retrouver dans le bilan, mais en les affinant. Je prends juste un exemple : le stock dans le bilan, c'est la valeur mensuelle à un instant donné. Patatras vous avez rentré 950.000 euros de génériques le 30 décembre ( pour pas louper la dernière bonne remise !). Bon l'expert comptable va vous expliquer que vous avez un sacré problème de stock ... et bien sur il se trompe. C'est caricatural mais ca illustre le fait que l'indicateur de moyen terme c'est d'abord une consolidation des indicateurs court terme ( évoqué ci-dessus) . Dans le cas présent est-ce que Somme(variations mensuelles (N vs N-1)) par taux de TVA est conforme à l'évolution de mon activité ? si oui, alors l'indicateur est vert, sinon c'est orange voir rouge ....er

Donc vous pouvez traiter tous les indicateurs court terme de cette manière et les utiliser en long terme ( d'ou économie du boulot quand même)

En plus de cela, il faut s'interesser au social et au fiscal ( surtout si exercice perso / SNC)

le social c'est :

1. la performance de chaque salarié
2. le ratio cout/performance ( je sens que ça trépigne à la lecture !)
3. in fine le ratio global cout salarial / marge brute, mais nettoyé des effets court terme - genre maladie, maternité, demission, ...

ça permet de définir une politique d'emploi, de recrutement, de prime, bref si on veut être sérieux et pas larmoyer dès qu'un salarié revendique, ou pire encore, botter en touche vers le comptable.

Et surtout on doit se servir des indicateurs "mixtes" pour anticiper l'exercice N+1 pour alimenter la reflexion du social. Actuellement tout titulaire gestionnaire devrait se préoccuper de la rentrée de septembre 2010 et de son équipe à ce moment là. Celle en place en septembre 2009, il faut la préparer dès la fin de de 2008 et la figer en juin 2009.

donc traitez tous les indicateurs fournis dans le compte de résultat/bilan en les affinant ( la marge, les frais généraux, les frais financiers, les encours, crédits, ....) de la même manière. Et puis bon, on ne va regarder que ce qui ppose problème !

Pour le fiscal, je l'aborderai dans le troisième message, c'est plus de ce niveau.

Message édité par : Marinela / 14-11-2009 10:32

Message édité par : Marinela / 14-11-2009 10:34

Et vous avez des indicateurs clients, type panier moyen par gamme, progression, impact évènement, impact merchandising, etude cleintele moyenne et evolution en fonction de la politique commerciale.....(c'est un naif qui parle) ?
:#

moi aussi je suis peut être un peu naif, n'ayant pas l'expérience de certains autres...

mais je crois qu'il n'y pas de moyenne DE clientèle, mais il peut y en avoir une de TA clientèle...

Chacun devant évaluer les critères moyens importants et les potentiels d'évolution de SA clientèle...
tu ne pourras avoir que des grandes tendances sinon genre % 2,1 / 5,5 / 19,6 en fonction de localisation (centre ville / centre co / campagne etc...)... et ouai l'emplacement, l'emplacement et toujours l'..ent
rien de bien croustillant.....

mais j'ai l'impression de sortir de telles évidences, que je pense finalement que tu devais attendre une autre réponse !
j'aurais eu au moins le mérite d'essayer !

par segment de gamme....ou nouvelle implantation, hors SR

parce que pour le reste, hein , à part correler les ventes avec les stats du GROG ;-) ( http://www.grog.org/ )

il faut bien regarder l'age de la clientele et ce qui l'interesse ( le bio, les plantes !!!)

Message édité par : Whoops / 24-11-2009 20:40

tiens puisqu'on était sur le GROG, une vrai question sérieuse : Comme vous le savez, il doit y avoir 21 jours entre la vaccination anti-grippale "classique" et celle concernant le H1N1.

Donc comment considérez -vous dans vos régions respectives, compte tenu du planning de vaccination collective prévu par les autorités ( et différent selon le type de catégorie associé) ce délai au vu des informations actuelles du GROG. En clair quel conseil personnalisé faites vous en ce moment à vos habitués de la vaccination anti-grippale classique pour leur permettre tout à la fois d'êtrer prémuni contre la grippe saisonnière sans louper leur créneau dans la vaccination contre le H1N1 ?

Je ramasse les copies dans 20 minutes !

ceux qui ont déja passé tous leurs vaccins sont exemptés d'épreuve.

Dans un soucis de synthèse, j'ai légèrement abrégé vos échanges, hein.
Sinon la vaccination de la grippe saisonnière ayant débuté très tôt, ce n'est pas trop un problème chez moi (c'est plutôt le délais pour obtenir une protection qui pourrait en être un pour les intéressés...). Un truc quand même à rappeler, c'est que la recommandation d'attendre 3 semaines avant de vacciner n'est reprise ni au niveau européen, ni au niveau des Etats-Unis.

Message édité par : Whoops / 24-11-2009 20:40

Justement, est-ce une bonne chose de se faire vacciner très tôt dans la saison ....

Pour les trois semaines, je pense que c'est une précaution vis à vis de la production des anti-corps mais je n'ai fouillé plus avant cette question.

perso je fais mon vaccin en novembre tous les ans.

Le très tôt est relatif concernant la grippe quand même. Tu dois déjà attendre 2-3 semaines pour te considérer comme "protégé", puis tu es couvert 6 à 12 mois.