Ou alors, en se plaçant côté vendeur : on ne vend pas si l'acheteur n'a pas les moyens de garder tout le personnel.
Ou alors, toujours côté vendeur : on baisse son prix si on veut absolument vendre à un acquéreur qui n'a pas les moyens d'acheter sans licencier.
C'est quoi, au juste, un type qui va toucher plus d'un million d'euros et qui, pour une affaire bassement MATERIELLE de 100 ou 200 k€ supplémentaires, va créer les conditions rendant nécessaire le licenciement de l'employé(e) qui a travaillé pour lui pendant des années, au mépris des conséquences HUMAINES que cela pourra avoir : déménagement de toute une famille et tout ce qui va avec !
Finalement, si tu insultes Sarkozy, y compris en son absence, tu risques plusieurs mois de prison ferme. Au moins une personne en a fait les frais, du temps du Ministère de l'Intérieur. En revanche, tu peux librement décider, dans le seul but d'accroître tes revenus déjà colossaux, de mettre à la rue des centaines de familles qui t'ont donné des années de leur temps et ont construit ton bénéfice de leur sueur et de leurs mains. Tu peux même y ajouter l'option "faire travailler à leur place des milliers d'enfants dans des conditions inhumaines au mépris de leur santé et parfois au péril de leur vie pour un salaire de misère sans aucun espoir d'avenir meilleur". Et avec un peu de chance, tu feras l'année suivante la une des grands magazines économiques qui te citeront comme le modèle à suivre en ces temps de crise. Pendant ce temps, on aura depuis longtemps oublié notre pauvre bonhomme qui a payé au fond de sa geôle son effronterie. C'est vrai, quoi, c'est quand même grave, de se moquer des gens de petite taille !
Sur ces considérations politiques, je vous salue.
Damien.