Index du forum »»  Etre titulaire »» Marché du travail côté employeur

Marché du travail côté employeur#20257

11Contributeur(s)
LedudeMaxdephiloutnttntManagerTMPpharmacoolFrimoussesLoApreparateurPad49Piroy
5 Modérateur(s)
ManagerWhoopsBixente64Sybergbultus
Ledude Ledudeicon_post
Hello,

Je m’apprête à lancer un recrutement de prep. Et je sollicite votre avis.

J’ai impression que le marché s’est détendu dans les derniers mois, je reçois des candidatures spontanées (enfin genre 2 en 3 mois mais ça ne m’était jamais arrivé). Et je voulais avoir votre avis ou retour d’expérience : est-il plus simple de recruter maintenant qu’il y a 1 an ? Je précise, c’est pour un préparateur, mais preneur de retour le les pharmas aussi.
Maxdephilou Maxdephilouicon_post
Salut Ledude,

Même ressenti que toi. 2 candidatures de préparatrices en peu de temps. En discutant à droite à gauche, ca a l'air de s'améliorer. Fin de l'euphorie Covid?
Pharmacien pas de touche...
 Message édité par : Maxdephilou / 07-03-2024 14:50
tnttnt tnttnticon_post
Pareil.
J'ai effectivement l'impression que l'éclatement de la bulle Covid calme les ardeurs de certains titulaires.
Ledude Ledudeicon_post
Top merci du feed-back. La pénurie c’est vraiment un problème, en plus de galérer à trouver des gens, ça tire sévèrement le niveau vers le bas en laissant penser à des incapables qu’ils « méritent » leur salaire…

Cool, je vais lancer ça et je vous tiendrai au courant.
Manager Managericon_post
Bonjour,

Je me permet de rebondir sur le sujet.
Qu'il y ait un mieux tant mieux. Cela dépend des régions forcément. En Haute Savoie on n'en est pas encore là.
Sur les adjoints, vous n'avez pas la main mais sur les préparateurs si.
Pour qu'il y ait des préparateurs, il faut d'abord les former.
En formez vous?
TMP TMPicon_post
J'ai eu un CV de PH cette semaine
par contre pas de CV de BP
2 ou 3 demande pour les apprentissages depuis le début 2024
(plutôt moins qu'en 2023)

pour répondre à Manager
à Saâles 2 Diplômées
à Nordhouse 2 Diplômés (sans e)
à Beinheim 1 Diplômées (on remet le e)
à Bischheim 3 Diplômées une en court

et la ou je vais une en court
et sur mon prévis son poste est pérennisé donc j’espère en avoir encore une ou deux après elle
le métier de Préparateur a plus d'aura à la campagne
comme celui de Docteur en Pharmacie

donc au moins 10 apprentis et pas mal de stagiaires 6eme année ou autre (j'ai déjà mon stagiaire de 6eme année pour 2025)
" moi j'aime bien les vaches "
" ça fait beau dans les prés "
" ça habille bien les champs "
" et puis ça s'meut lent'ment "
" ça fait du bien aux gens pressées "
" moi j'aime bien les vaches "
pharmacool pharmacoolicon_post
Dernièrement, j'ai reçu moi aussi 2 BP, mais elles traînaient beaucoup de casseroles, et qui avaient des prétentions salariales de ministre (25€ brut/heure).
La période Covid leur avait permis de jouer les mercenaires🤑. Mais la manne des tests est finie et leurs anciens titu ont pris les décisions comptables logiques.
Le problème c'est qu'elles ont pris le melon, et qu'elles ne sont toujours pas redescendues.
Elles voudraient conserver leur ancien train de vie de testeuses😔 (30€ brut/heure), après avoir profité de la manne Pôle-emploi (qui s'épuise)😎 obtenue suite à rupture conventionnelle. 🤐
 Message édité par : pharmacool / 08-03-2024 17:25
Ledude Ledudeicon_post
C’est le soucis de la pénurie, ça donne le melon à des cassos de l’espace qui dans n’importe quel autre secteur seraient balayés par le système… J’en ai eu une sans aucune expérience qui demandait 2500€ net car des « copines » lui avaient dit qu’elles gagnaient ça 😂. Aucun autre argument. Le vide dans son regard…

Frimousses Frimoussesicon_post
Il y a quand même moins d'activité en officine (même sans avoir jamais fait de tests). Je cherchais quelqu'un (T partiel) pour compléter l'équipe et n'avais pas réussi à trouver. Finalement, ça m'arrange car je n'ai plus vraiment besoin actuellement. D'autant que comme beaucoup d'autres métiers, on "fait avec" en cas de manque ponctuel de personnel et par la force des choses on s'adapte. Dans ce contexte, en plus des ruptures conventionnelles, il y a probablement des CDD non renouvelés. Et moins d'employeurs qui recherchent. Donc j'imagine que le marché est moins tendu (mais j'ai pas cherché personnellement). Pas sure que les extravagances du "quoi qu'il en coûte" soient déjà résorbées: faut se mettre à leur place aussi, ceux qui ont eu "tout sans effort" sont encore sur leur petit nuage et ne sont probablement pas encore prêts à revenir en arrière.....
pharmacool pharmacoolicon_post
Citation : Frimousses
Pas sure que les extravagances du "quoi qu'il en coûte" soient déjà résorbées: faut se mettre à leur place aussi, ceux qui ont eu "tout sans effort" sont encore sur leur petit nuage et ne sont probablement pas encore prêts à revenir en arrière.....

Il fraudra que "Monsieur Quoi qu'il en coûte" nous explique comment remotiver nos anciennes testeuses pour un salaire moitié moindre. C'est un peu comme les guetteurs et dealers, comment les réinsérer dans la société avec un salaire normal et des horaires classiques... Rien à faire, ils sont définitivement perdus et marginalisés.
Quand je vois un CV d'une testeuse qui a bronzé durant 2 ans avec les indemnités Pôle-emploi pendant que ses anciennes collègues cotisaient... Je me dit qu'elle aussi, elle est définitivement perdue.
Manager Managericon_post
N'est-ce pas un peu caricatural, tout ça?😉
pharmacool pharmacoolicon_post
Hélas, non... 🤢, pour les 2 suivies par la mission locale de Pôle-emploi, et qu'ils m'ont envoyé.🤬
Par contre, d'autres ont su profiter de l'aubaine des tests (tout comme certains titu😉), et une fois le Covid passé, elles ont regagné leur officine, sans passer par la case "Assedics suite à un gros salaire". Ce sont ces dernières qui possèdent l'éthique et la mentalité, des éléments dont tu ne voies que très rarement passer le CV, que tu voudrais recevoir pour compléter ton équipe.😍
 Message édité par : pharmacool / 09-03-2024 15:02
Manager Managericon_post
Je comprends, c'est assez logique que ce soit ces personnes qui se retrouvent sans emploi.
Mais du coup c'est un peu l'arbre qui cache la forêt.
La vérité c'est que la branche attire moins qu'avant. En deux ans la pharmacie a perdu 1 500 étudiants côté pharmacien et côté préparateurs, l'officine s'en fait prendre pas mal par l'hôpital et n'en forme probablement pas assez. La tendance de fond n'est pas excellente.
pharmacool pharmacoolicon_post
Pour moi la désaffection du monde de la pharmacie est lié aussi :
- Pour les prépas, à l'allongement des études, ce qui nous a détourné une partie des bacs scientifiques qui voulaient des études courtes vers les écoles intégrées d'ingénieur.
- Pour les pharmacos, l'accès via le paces nous a écarter ceux qui voulaient faire pharma pour exercer en officine.
Après comme tu le dis, les mentalités ont évolué depuis le Covid.

En tout cas, je vois de plus en plus de titulaires qui ne peuvent plus tenir leur trésorerie entre leur remboursement et la hausse des salaires.
Ce qui explique aussi les CV que je reçois "d'aide préparateur", ou t'appelles et te disent être actuellement en poste, SERVIR au comptoir, mais vouloir changer de crémerie pour un meilleur salaire, maintenant qu'il ont un peu d'expérience.
Là dessus, les inspecteurs semblent fermer les yeux, car ils n'ont aucune solution à apporter pour maintenir la couverture sanitaire sur leur département.
Décidément tout fout le camp.
Manager Managericon_post
Tu as probablement raison sur l'impact de la modification de l'accès aux études de santé.

Pour les préparateurs, c'est différent. L'accès au BP puis maintenant au DEUST se fait en 2 ans après le BAC. A mon époque c'était en 5 ans. On ne peut pas dire qu'aujourd'hui c'est plus long. On peut même dire que 800 heures de cours ce n'est pas assez, vu ce qu'on attend d'un préparateur aujourd'hui.

Ce n'est pas l'éducation nationale ou l'enseignement supérieur qui régule le nombre de préparateur mais la branche, elle même.

Pour former des préparateurs, il faut des apprentis et des maitres de stage.

Je ne connais pas la réalité de tous les territoires, mais si je juge sur le mien ; l'implication des maitres de stage est faible depuis de nombreuses années.
pharmacool pharmacoolicon_post
Le problème du manque de stage est la conséquence du coût pour le titu (financier rapporté aux heures de présence en l'officine, de de temps pour accompagner l'apprenti) sans avoir le retour sur investissement.
Car, une fois formé l'apprenti se fait débaucher par les hôpitaux, et les cabinets de recrutement de certains groupements (plus financiers qu'éthiques !)
La seule et unique solution serait comme pour l'état : A l'armée, dans la fonction publique, toute formation implique une dette du fonctionnaire vis à vis de son employeur. Il en prend pour 5, 10 ou 15 ans ou doit rembourser un capital s'il décide de rompre son engagement unilatéralement. Bien souvent, c'est l'employeur qui veut débaucher qui reprend la dette de l'employé qu'il souhaite recruter (ça fait partie de la négo).
Des apprenti ( et demande de contrat de pro), il y en a. Des apprenti réellement motivé pour ne pas changer de voie en cours de formation, un peu moins... mais ça c'est le résultat de l'évolution des mentalités.
Manager Managericon_post
Alors ça d'accord.

J'ai toujours pensé qu'il fallait être plus exigeant sur la qualité des stages mais qu'en contre-partie, d'une bonne formation et d'une rémunération très correcte pour un étudiant, il faudrait une compensation pour les employeurs. Deux ou trois ans d'apprentissage = deux ou trois ans d'engagement. Lorsque l'apprentissage durait 5 ans ça gommait un peu le problème, ce n'est plus le cas.

Et oui, c'est essentiellement l'officine qui forme les préparateurs hospitalier et chez moi les frontaliers. Du coup il faut en former beaucoup pour en garder un peu.
Ledude Ledudeicon_post
Pas simple culturellement de faire passer une obligation de 3 ans à bosser. Déjà que respecter un CDI ou un CDD c’est compliqué pour certains.

Je suis un fervent convaincu que nous devons améliorer nos conditions de travail et faire évoluer notre métier. Car quel est le quotidien offert en officine ? Pour un préparateur, aujourd’hui, c’est en moyenne :
- 70% d’administratif : scanner les ordos, scanner les boites, ranger, saisir la mutuelle - bref, de la merde
- 15% de commercial
- 15% de conseil santé

Adjoint c’est à peu près pareil, et titu, on remplace les 70% par de la gestion RH micro.

Si on a du mal à trouver des gens, c’est surtout pour ça. Si beaucoup veulent changer de voie, c’est clairement pour ça. Surtout quand on leur a vendu qu’ils allaient faire de la santé, de la technique…

Je vais lancer mon offre et je verrai !
Manager Managericon_post
Bien sur l'attrait du métier c'est important, tout comme le salaire.

Mais rien ne s'oppose à ce type d'accord à partir du moment où c'est contractuel et qu'une possibilité de sortie soit possible telle que l'a décrit pharmacool.
LoA LoAicon_post
Hello,
Non, les inspecteurs ne ferment pas les yeux partout...
Arrêt de notre activité Ehpad (500 lits) parce qu'après des années de turn over de préparateurs, j'avais recruté des aides préparateurs pour certaines taches de base. Et on m'a fait licencier tout le monde et, faut de main d'oeuvre, rompre toutes mes conventions ;)
Annonces de Pro
logo_atp2.png
Activité du site

Pages vues depuis 2003 : 635 473 816

  • Nb. de membres 15 733
  • Nb. d'articles 374
  • Nb. de forums 31
  • Nb. de sujets 9
  • Nb. de critiques 46

Top 10  Statistiques