Voila,
le principe est simple: les pharmaciens assistants et les préparateurs sont les larbins des titulaires.
Nous sommes très mal payés, trop mal payés pour les compétences et le niveau d'étude requis.
Comment pouvons nous appeler un confrere une personne qui s'attribue un salaire 5 fois superieur. C'est tout simplement scandaleux. Ce sont ces "vieux" qui ont profiter des "opportunités" qu'ont offert les année 60-90. Ce sont les memes qui pourissent l'image du pharmacien, cette épicier qui ne pense qu'à ses grosses voitures et à son golf.
Je ne comprend pas pourquoi il existe un numerosus closus pour le nombre de pharmacie...on a autant de compétence que n'importe qu'elle titulaire, pourquoi n'avons nous pas le droit de mettre nos connaissances, longuements aquises à la faculté, à profit? Pourquoi est ce réserver à certain?
Et bien, moi, je dit vivement l'ouverture du capital, vivement la fin de cette main basse mise sur les officines par un groupe de chanceux, qui ne reconnaissent meme pas cette chance.
Vivement la syndicalisation efficace des employés, pour des conditions et des salaires décent, comme au Etats unis ou au Canada, pays où les salaires du pharmacien se situent entre 4000 et 6000 dollards.
Franchement, un coeff 500.....non, mais se foutent ils de notre gueule???
regardez les médecins...Nous avons fait des études comparables, et eux sont libres de pratiquer où, et comment bon leur semblent...
Pharmacien salariés, Il est temps de se reveiller, il est temps que le pharmacien titulaire, celui qui fait le coq sans la blouse, celui qui critique son confrere redevienne ce qu'il est: un pharmacien et pas un gérant de commerce de luxe.
Des solutions existent, mais ne restons pas figer dans ce protectionisme, ce conservatisme...il faut mettre en avant les qualités scientifiques indiscutables des pharmaciens, et laisser de coté l'aspect mercantile.
L'acte pharmaceutique n'a aucune valeur aujourd'hui...pourquoi? parceque le libéralisme frénétique de l'industrie pharamceutique se l'ait attribué. Ne soyons pas les "laisser pour compte"s, et mangeons nous aussi la part du gateau qui nous reviens largement.
Qu'adviendra t'il de nous?