Les prix de cession sont entraînés d’une manière générale par la demande qui est actuellement supérieure à l’offre,
par les acquisitions en SEL et à un moindre degré par les ventes à soi-même.
Le tout avec avec un nombre global de cession en nette baisse -15% sur l'année et bien plus depuis juillet 2007 et l'impact des SEL qui représentent déjà
plus de 50% des acquisitions de pharmacies .
La taille devient le critère déterminant du prix puisque
pas moins de 22 points (entre 1/5 et 1/4 de la valeur) séparent le prix d’une officine de moins de 800 000 € de celui d’une officine de plus de 2 M€.
La spéculation se caractérise par
des prix proche du niveau du début des années 90 (110 à 120%, voire 130%) avec des rentabilités bien inférieures à ce qu'elles furent il y a plus de 15 ans !
Cette hausse spéculative est dictée par la perspective de plus-values rapides avec la probable ouverture du capital des officines à des investisseurs financiers à court terme.
Les pressions gouvernementales sur le marché de la distribution du médicament en France sont de plus en plus fortes, et sur le front européen, les menaces de déréglementation sur le monopole se précisent.
Le changement d’attitude des banques est du en partie aux piètres bilans 2006-2007 que présentent les acquéreurs et qui invitent bon nombre d'entre elles à refuser leur concours à des montages intégrant de si hauts niveaux de valorisation.
Tout est en place pour que le marché se retourne rapidement ?
El Gringo
Message édité par : ElGringo / 31-03-2008 20:32